L233
SAVONE (LAURENT DE ;
SA X E CON I ! À l> DE
234
t. ii, Rome, 1921, p. 1(17 ; P. Ridolfi de Tossignano, Historia seraphicæ religionis, I. 111, Venise, 1586, p. 328 V ; X. Papini, (). M. Coin., Lectores publia or. !, fr. min. conventualium a sœc. Mil ad seec. XIX, dans Miscell. franc, t. xxxi, 1931, p. 171 et 17 : ; ; il. Wharton, /Tnglia sacra, t. i, Londres, 1691, p. 326 ; A.-G. Little, The grey friars in Oxford, dans Oxford hislor. Societꝟ. t. x, Oxford, 1892, p. 265-266.
A. Teetært.
- SAVONE (Octavien de) (Diano)##
2. SAVONE (Octavien de) (Diano), frère-mineur
capucin italien (xix 1’siècle). Natif de Savone,
il avait acquis, avant d’entrer dans l’ordre, le grade de
docteur en médecine. Il appartint à la province de
Gênes, où il exerça la charge de lecteur en philosophie
et en éloquence. Il mourut le 27 octobre 1877. Il a
laissé un certain nombre d’ouvrages : Trattato compléta
di antropologia, destiné particulièrement aux médecins,
aux philosophes et au clergé tant séculier que régulier,
en trois vol. in-4°, inédit, conservé dans les archives
provinciales des capucins à Gênes ; Lezioni di
sacra eloquenza, dédiées au général Venance de Turin,
Gênes, 1851-1852, en trois vol. in-8°, 324, 491 et 508 p..
ouvrage fort apprécié, comme en témoignent les multiples
éditions, qui se succédèrent à brefs intervalles :
(iènes, isr. 1 (2e éd.) ;.Milan, 1857 Ci- éd.) : Savone, 1875
(4e éd.) ; Délie memorie parlicolarie specialmente degli
uomini illustri délia cilla di Somma di Giovanni’Verzellino,
curalee documentate dal can, arcipr. Andréa
Astengo, Savone, 1885-1891.
Fï.-Z. Molfino, o. M. Cap., / cappuccini Genovesi, t. i, Xnte biografiche, Gênes, 1912, p. 66-68 et 304.
A. Teetært.
- SAXE (Conrad de)##
1. SAXE (Conrad de), frère mineur allemand du
xme siècle, appelé Conradinus, Chunradus, Saxo, Holthniker,
Holtnighkerus, Holxingarius, Éolzingarius, de
Brunopoli, de Brunswick, etc. — Des indications fournies
par les manuscrits, qui contiennent les œuvres de
ce franciscain, les éditeurs du Spéculum II. Mario-virginis
du fr. Conrad, dans Bibliotheca franc, ascet. Medii
-/-"e/, t. ii, Quaracchi, I904, p. viii-x, sont parvenus à
préciser que le fr. Conrad est originaire de Brunswig,
dans l’ancienne Saxe inférieure, qu’il s’appelait de son
nom de famille Holzinger et qu’il appartenait a la
province saxonne des frères mineurs. N. Glassberger,
dans sa Chronica (Analecla franc, t. ii, 1887), nous
apprend qu’il était lecteur au couvent de Hildesheim,
quand, au chapitre général de Lyon du 13 juillet 12 15
(il faut lire en réalité 12 17), le fr. Gottfridus se démit
comme provincial de Saxe et que le fr. Conrad fut
institué à sa place comme vicaire provincial. Devenu
iprovincial, il exerça ses fonctions jusqu’en 1262, où
1 se démit. Conrad fut réélu provincial en 1272. cl
mourut en se rendant à Assise, pour y assister au chapitre
général (Bologne, 30 mai 127’.)). X. Glassberger,
ibid., p. 69-70, 76, 83 et 93.
D’après 1’. Ridolfi de Tossignano, Historia seraphicse religionis, t. III, Venise, 1586, p. 312 r", et L. Wadding, Scriptorcs, 3e éd., Rome, 1906, p. 65, le fr. Conrad serait l’auteur d’un Commentarius in Sententias ; d’un traité Super oralionem dominicain <’<’e salutatione anç/elica, de Sermones de lempore, de sanctis et pro quadragesima, de commentaires sur plusieurs livres saints. Les éditeurs du Spéculum li. Mario 1 l’iri/ims cité, p. xii -xiv, énumèrent les ouvrages, dont ils ont trouvé des manuscrits dans les bibliothèques : parmi eux le principal est sans conteste le Spéculum beativ Mariæ viryinis ou Expositio salutationis angelicæ qui fut attribué à tort, pendant plusieurs siècles, à saint Bonaventure et publié dans les différentes éditions des œuvres du saint. Voir J.-H. Sbaralea, Supplementum, ’- éd., t. i, p. 214, et Spéculum, éd. cit., p. xxviii. Il n’est plus repris dans l’édition de Quaracchi. Voir Opéra omnia S. Honavenluræ, t. x, Dissertatio de scriplis seraphici doctoris, Quaracchi, 1902, p. 24. La prin
- i[).i’i r, son ilîigute poui restituer mscu —, i ; anrad
c’est qlie dans des sermons qui sont aulhen’.iqueinent de lui il y a des renvois au Spéculum et inversement.
Il existe de cet opuscule tle nombreux mss et un certain nombre d’éditions. Voir éd. citée, p. xviii-xxvill. Des traductions allemandes en furent publiéi : à Bâle, en 1506, et à Mayenee. en 1865. celle dernière sous le titre : Das Arc Maria fur fromme Marienverehrer. Nach dem Marienspiegel des h. Bonaventura frei bearbeitet. Il en existe une traduction française, imprimée à Paris, en 185 1 : une traduction italienne, à Venise, en 1877. Une version anglaise en a été faite récemment et publiée sous le titre : Spéculum beakv Mariæ virginis, a New-York, en 1932.
Le Spéculum H. Mario’virginis constitue un exposé de la salutation angélique en dix-huit lectures, qui fournissent un traité complet de toutes les questions théetogiques se rapportant à la vierge Marie. Il relate les opinions communément reçues à l’époque. Ainsi au sujet de l’immaculée conception : Quia vero beata Virgo in peccato concepta fuit, sed sine peccato nota, in peccato orta non fuit ; hoc est contra illos qui ipsjcun non solum sine peccato natam. seil etiam sine peccato conceplam dicunt (lect. xi, éd. citée, p. 1 15). Au sujet des théories du fr. Conrad sur la corédemption, la média tion et la royauté de la Vierge, voir.1. Bittremieux, De medialione universali ii. Y. Marin’quoad grattas, Bruges. 1926 ; 11. Borzi, Maria hominum coredemplrix, Bruges, 1931 ; L..1. L. M. De (hanter. De beata Maria regina, Bois-le-Duc, 1934 ; A. Teetært, (). M. Cap., H et koningschap van Maria in de Schrifluur en de Traditie, extr. de Maria-Koningin. Verslagboek der vijfde mariale dagen le Tongerloo van 26 lui 28 augustus 1935, Tongerloo, 1935.
Conrad de Saxe est aussi l’auteur de plusieurs recueils de serinons : Sermones de lempore. commençant au r r dimanche de l’a vent : Emilie manum tuam de alto etc. Ps., cxliii. Ecce carissimi sicut naufragi in mai io fluctuum periculosissimorum ; Sermones de sanctis. débutant avec la fêle de l’apôtre saint André (30 novembre) : Extendam palmas measad Dominum. Exod., i. Hoc verbum Moysi beatus Andréas apostolus bene potuii dicere, et terminant avec la fête de sainte Catherine (25 novembre) : Sermones de commun ! sane torum, dont le premier De iluudecim apostolis commence Duodecim fratres uno paire geniti sumus. lien.. III. Duodecim fratres sunt duodecim aposloli. Pour les mss. voir Opéra omnia s. Bonavenlurse, t. ix. Quaracchi, I9(il, p. xiy. et Spéculum II. Mariæ virginis, éd. citée, p. viii, note 1, auxquels on ajoutera le ms. 253 de la bibliothèque publique de Bruges, qui contient les sermons de Conrad de Saxe et nullement ceux de saint Bonaventure ; le ms. 286 de la même bibliothèque, qui contient des Sermones qui sont sans doute de Conrad de Saxe, de même que les deux derniers sur saint François et sainte Claire ; les mss 450, lit et 452 de la bibliothèque du monastère des chanoines réguliers de Saint-Augustin à Klosterneubourg, qui contiennent un grand nombre de sermons de Coin ad de Saxe. Voir II. Pfeiffer-B. Cernik, Catalogus cod. mss qui in bibliotheca canon, reg. S. Augustini Claustroneoburgi asservantur, t. ii, Klosterneubourg, 1931. p. 221 321. Ces Sermones ont été édités, sous le nom de saint Bonaventure, à Paris en 1521, et à Brescia en 1596. Cf. Opéra omnia S. Bonaventurse, t. ix, p. xin-xiv.
Conrad de Saxe composa encore un Quadragesimale, qui débute : Tu autan, cum jejunas, unge caput luum. Matth., vi. In hoc jejunii capite necessarium nobis est ut taliter fejunemus, quatenus Deo noslro sint placita, nobis autem fructuosa. Cf. Sbaralea, Supplementum, t. i, p. 214. Il est contenu dans les mss lai. 7789, fol. 1-18 et 5187, fol. 1-47 de la bibl. d’État à Mu-
