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SALIMBENE

SALMKHON (ALPHONSE]

HHii

d’études parues sur Salimbene et sa Chronique. Il faut y apporter toutefois les corrections suivantes : M. Bihl, O. F. M., Salimbene, dans Études franc, t. xvi, 1906) p. 520-532 ; L. Clédat, I. « chronique de Salimbene, dans

Annuaire de la Faculté île : lettres île Lyon, fasc. 1, n. 3, Paris, 1883, p. 201-211 ; fasc. 3, Paris, 1885, p. 101-192, et dans Heu. histor., t. xxiv, 1884, p. 221-227 ; E. Gebhart, Fr a Salimbene, franciscain du XIIIe siècle, dans son ouvrage La renaissante italienne et la philosophie de l’histoire, dans Études méridionales, Paris, 1887, p. 107-132 ; C. Ilôller, Ueber den Wert und tien Inhall der grossèn handschriftlichen Chronik Salimbene d’Adami’s von l’arma, dans les Gelehrte Anzeiijen, de Munich, 1842, p. 673-696 ; J.-H. Sbaralea, Supplementtim ad seriplores O. M., 2° éd., t. iii, Rome, 1936, p. 77-78. Enfin il faut ajouter les études suivantes, omises par F. Bernini : A. Cerlini, Fra Salimbenee le. eronache attribuite ad Alberto Milioli, dans Arch. Muraloriano, t. i, p. 383-109 ; P. Scheffer-Boichorst, Salimbene und Biondo, dans Zur Geschichte des XII. und XIII. Jahrhunderts, Berlin, 1897, p. 281-289 ; Affo-Pezzana, Memorie degli seritlorie lelterati I’arntiniani, t. vi, 2e part., Parme, 1827, p. 56-58 ; A. Doreu, Die Chronik von Fra Salimbene nach <ler Ausgabe der Mon. Germ. hist., Leipzig, 1914 ; A. Dove, Erinnerungen eines Bettelmonchs, dans Ausgewàhlle Sehriftehen, Leipzig, 1898, p. 36-53 ; G. Golubovich, O. F. M., dans La Verna, t. ii, 1904, p. 560-568, qui tient que Salimbene mourut en 1290 ; A. Callebaut, O. 1°. M., Le joachimite Benoit, abbé de Camajore et fra Salimbene. dans Arch. franc, hist., t. xx, 1927, p. 219-222 ; Maximilien de Moerdijk, O. M. Cap., Salimbene, dans Franc. Leven, t. ix, 1926, p. 132-138 ; M. Sarti-Fattorini, De Claris urchigumnasti Bononiensis professoribus, t. i, 2e part., Bologne, 1772, p. 208-21 1 ; M. Manstield, Fra Salimbene of Parma : mendicant and gentleman, 1221-1289, dans Dublin Revietv, janvier 1932 ; A. Cerlini, Fra Salimbenee le eronache attribuite ad Alberto Milioli. I codicie lu riroslruzione del « Chronicon Regiense », dans Boll. i.st. slor. ltal.e arch. Muratoriano, t. XLvm, 1932, p. 57-130 ; Un saggio di storia franefseuna, dans San Francesco d’Assisi, t. ix, 1929, p. 210-218 ; Br. Katterbach-A. Pelzei-C. Silva-Tarouca, Exempta scripturarum édita consilio et opéra procuratorum bibliothecee et tabularii Vaticani, fasc. 1, Codices lulini sœculi XIII, Home, 1929 ; V. Sorcini, Ricordi e monumenti antoniani di Parma, dans Boll. franc, star, bibliogr., t. Ul, 1932, p. 10 1-126 ; K. Buonaiuti, Gioacchino e Salimbene, dans Ricerche relig., t. VI, 1930, p. 567-568 et t. vii, 1931, p. 89 ; I". Bernini, // parentadoe l’ambiente familiare del cronista fr. Salimbene da l’arma secondo nuovi doeumi nli, dans Arch. franc, hist., t. xxviii, 1935, p. 315-373 ; le même. Cite cosa videe ræeonto di l-’errara il cronista Salimbene du Parma, dans Itivisla di I-’errara, janvier 1935 ; le même, Dantee Salimbene, dans Convivium, t. viii, 1936, p. 49-57 ; le même, Frammenti truscuruti d’una Cronaca minore di Salimbene, dans Nuova rivista storica, t. xix, 1935, p. 196-211.

A. Teetært.

    1. SALINAS Jean (xviii’siècle)##


SALINAS Jean (xviii’siècle). Napolitain d’origine, il entra chez les chanoines réguliers du Latran, où il professa la théologie. Il a fourni quelques éditions des auteurs mêlés à la controverse semi-pélagienne ; encore qu’elles ne soient pas sans mérite, ces éditions sont gâtées par le point de vue apologétique qui y prédomine ; il s’agit de montrer que (les auteurs comme Vincent « le Lérins, Hilaire d’Arles, protagonistes de l’erreur semi-pélagienne, ne s’écartent point, en dernière analyse, de l’enseignement commun sur la grâce. Sanclorum Vincentii Lirinensis et Hilarii Arelatensis opem ud mss nul. insignioresque editiones recognila ac nolis observationibusque illustrata, in-8°, Home. 1731, dédies au pape Clément XII : édition jugée très sévè rement par Schoncmann (voir P. L., t. L, col. 636) ; Sanctorum Prosperi Aquilani et Honorait Massiliensis opéra, nolis observationibusque illustrata. in.S", Rome, 1732, dédiés au même pape, il ne s’agil pas de toutes les œuvres de Prosper, mais seulement des deux lettres

de Prosper et d’Hilaire à Augustin, du Carmen île ingratis et enfin de la vie d’1 lilaire d’Arles par l lonoré

de Marseille. À ces deux premiers volumes. Salinas méditait d’en ajouter un troisième 0Il il aurait ex professa développé son argumentation et fait l’histoire du

monastère de Lérins ; ce dessein n’a pas été réalisé et cela vaut mieux (cf. Schoncmann, dans P. L., t. li, col. 59-60). Salinas avait aussi édité à Rome, 1731, la Vita S. Augustini de Possidius, en utilisant l’édition des mauristes. Dans sa préface, il avait promis de joindre l’opuscule d’Hugues de Saint-Victor De inslitulionc novitiorum ; puis, se ravisant, et pour donner un juste volume, il rédigea une dissertation De vita et rébus gestis Possidii qui n’est pas sans valeur (Schônemann, dans P. L., t. l, col. 404-405).

Les notices de Schoncmann, citées dans l’article ; cf. Hurter, Nomenclator, 3e éd., t. iv, col. 1139.

É. Amann.
    1. SALL Antonin##


SALL Antonin, dominicain belge, professeur à Louvain, puis à Rome, mort en 1739, a laissé : Philosophia ad menlem Angelici docloris…, Louvain, in-4°, 1692 ; Theses’heoloyicie de sacramentis…, Louvain, in-4°, 1694-l(19(i, puis 1697-1702, 2 vol. ; Thèses théologien’de actibus hnmanis…, Louvain, in-4°, 1698 ; Thèses Iheologicæ de virtutibus et lacis theologicis…, Louvain, in-4°, 1699 ; Thèses theologicæ de gratta, jure et justitia…, Louvain, in-4°, 1700.

A. Papillon, Seriplores ordinis prædic, supplément, fasc. 9, 1931, p. 684-686.

M. -M. Gorce.

    1. SALMERON Alphonse##


SALMERON Alphonse, jésuite, exégète et théologien (1515-1585).

I. Vie.

Né en septembre 1515 à Tolède ou dans les environs, il fait ses études à. Alcala, puis se rend à Paris avec Jacques Lainez, son aîné de trois ans, dont il demeura toute sa vie l’ami très fidèle. Avec lui il se donne à saint Ignace et, le 15 août 1534, est au nombre des six compagnons qui prononcent dans la chapelle de Montmartre leurs premiers engagements et qui, avec Codure, Broët et Claude Le Jay, recrutés l’année suivante, devaient former ! a Compagnie de Jésus naissante.

Après de premiers travaux en Italie, il est envoyé par Paul III en Ecosse et Irlande comme nonce apostolique, revient en Italie où il prêche successivement à Modèneetà Plaisance. Envoyé à Trente en 1546 comme théologien pontifical, il se concilie l’estime des légats et des évoques. Durant les années 1547-1551, il prêche à Vérone et à. Bellune, fonde le collège de Venise, commente l’épître aux Romains à l’université d’Ingolstadt de novembre 1549 à août 1550, revient à Vérone où l’évêque le réclame, prêche le carême à Naples en 1551, Le pape Jules III l’en retire pour l’envoyer prendre part aux travaux du concile qui vient de s’ouvrir à nouveau.

A la suspension, Salmeron revient à Naples où il prêche trois années de suite le carême. Paul IX lui confie diverses missions : auprès du roi des Romains, en Pologne, eu Belgique. Il est nommé provincial de la province de Naples et gouverne même, durant l’absence de Lainez, toutes les provinces d’Italie. En 1562, il prend part pour la troisième fois au concile. Après sa clôture, avant de rentrer à Naples, il prêche encore le carême de 1564 à Venise et plus tard, sur la demande de saint Pie Y. celui de 1569 au palais apostolique. L’administration de sa province, la prédication (il prêcha huit fois h-carême à Naples) et la pré paration de l’édition de ses Commentaires remplirent ses dernières années.

Il mourut à Naples en 1 585, regretté de tous. Homme puissant par l’élenduc de son savoir et plus encore par sa douceur et sa force de persuasion, qui, au témoignage de l’évêque de Modène (lettre au card. Borromée), disait au concile son opinion avec une grande liberté sans offusquer personne, qui décidait les grandes daines de Venise a porter des toilettes plus modestes, des robes à la Salmeron ».