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SA I NT-SULPICE. I.ITIRCIE


La période des Juges, 1022, in-8°, époque (le transi lion où Israël modifie son organisation et son genre de vie, t. II, Saiil et David, 1930, in-8° ; t. iii, Salomon. I.a religion et la civilisation sous les trois premiers rois, 1930, in-8°. I.a mort l’a empêché de terminer le IVe volume. Cet ouvrage est d’un véritable historien, bien informé, judicieux, d’un style ferme, élégant. C’est la meilleure réponse, mal heureusement incomplète, à ['Histoire d’Israël de Renan. M. Desnoyers a laissé en mourant un volume qui a élé publié après sa mort, en 193°) : Les Psaumes, traduction rythmée d’après l’hébreu, in-8°..1. Weber, supérieur du

séminaire de philosophie d’tssv a donné le Psautier du bréviaire romain, 1932, in- 1. s ; 2e éd., 1937. M. Lepin, le Psautier logique, 1938, 2 vol. in-8°.

Contre les erreurs des modernistes et en particulier contre les ouvrages de M. Loisy, Marins Lepin a publié : Jésus, Messie et Fils de Dieu, d’après les Évangiles synoptiques, avec une introduction sur l’origine et la valeur historique de ces trois premiers évangiles, 2° édit.. 1901, in-12 ; L’origine du quatrième évangile, 1907 in-12 ; La valeur historique du quatrième Évangile, 1910, 2 vol. in-12 : Les théories de M. Loisy, exposé et critique, in-12 ; Évangiles apocryphes et évangiles canoniques, dans la collection Seience et religion ; Christologie : Commentaire des propositions XXVi-xxxviii du décret du Saint-Office « Lamentabili », in-12 ; Le Christ Jésus, son existence historique et sa divinité, in-8° ; Le. problème de Jésus en réponse à MM. Loisy et Guigneberl, 1937, in-12. — On peut noter ici : Nos quatre évangiles, leur composition et leur position respective, par E. Levesque, Paris, 1923, in-12.

VIII. Droit canonique.

Sous l’ancien régime, le droit canonique n’entrait pas dans les études des séminaires comme un enseignement distinct. Quelques parties se trouvaient mêlées à la théologie. Dans l’université, le droit canon n'était pas enseigné à la faculté de théologie et n'était pas demandé pour les examens : il était réservé à la faculté de décret ou de droit. En 1693, on introduisit des conférences de droit canon à Saint-Sulpice pour ceux qui fréquentaient les cours de Sorbonne. À la fin du xviii siècle, M. Émery établit une conférence par semaine à Lyon, à Angers et à Paris. Il composa à cette intention un traité élémentaire. Il faut arriver jusqu'à M. Icard, qui, à partir de 1832, fut professeur de théologie et de droit canon au séminaire Saint-Su Ipicc, pour voir imprimer un traité de droit canon, Prsslectiones juris canonici habitas in seminorio Sancti Sulpitii anno 1857 1889, Paris, 1859. 3 vol. in-12 ; la 6e édition fut revue et éditée par M. Many en 1886 et la 7'- en 1803. Mgr Many. docteur en théologie et en droit canon, professeur à l’Institut catholique, puis auditeur de Rote, fit imprimer les cours qu’il enseigna : Prseleclioncs juris canonici in seminario Sancti Sulpitii et in Instituto catholico parisiensi traditæ : en 190.3, les Prœleciiones de m issu eu m appendice île Smo Eucharisfico sacramento ; en 1904, les Prselectiones de loris særis seu de ecclesiis, île altaribus, cirmeteriis et sepulturis, in-8° ; en 1905, De sacra ordinatione, in-8°. Ce qui donne du prix à cet ouvrage, dit Mgr Boudinhon dans le Canoniste contemporain, c’est une constante préoccupation d'éclairer la discipline actuelle par les enseignements de l’histoire. Mgr Many eut une part active dans l'élaboration et la rédaction du non veau droit canonique de Pie X et Benoîl XV. En Amérique, M. Ayrinhac (1862-1930), professeur, puis supérieur au séminaire de San Francisco, donna vol. in-8° (l'éludes sur le droit canon d’après le nouveau ('.ode : General législation, 1923 ; Marriage législation.

1918 ; l’enal législation, 1020 ; Constitution of Ihe Churili. 1925 et 1020. Législation of the sacraments. 1028 ;

Administrative législation, 1930. — En France, la publication du nouveau Code amena la composition de nouveaux manuels. Un professeur de Rodez, M. Cance en a publié un en 3 vol. in-12 : Le Code de droit canonique, 1927-1929, maintenant en usage dans beaucoup de séminaires.

IX. Liturgie. On connaît le petit volume de M. Olier. curé de Saint-Sulpice : Explications des cérémonies de la grand' messe de paroisse selon l’usage romain. 1057, in-12, plusieurs éditions. Dans ses lettres nous trouvons des développements mystiques sur le chant ecclésiastique et sur l’orgue (Lettres, édit. 1935, t. i, ]). 229 et I. ii, p. 516). C’est à M. de Bretonvilliers, son successeur, que l’on doit les offices propres du séminaire Saint-Sulpice : Offices et hymnes en l’honneur de l’Intérieur de Xotre-Seigneur, de l’Intérieur de la Très Sainte-Vierge ; du Sacerdoce de Jésus-Christ, dont on faisait les fêtes particulières au séminaire, 1663-1665, lfif17, in-32. — On doit à Jacques Planât (1612-1684) : Ht/amodia cselestis S. P. Innocentio XI, humiliter dicata, Clermont, 1679, in-12. L’ouvrage comprend cinq parties : De Deo et mundo, 44 hymnes ; De Christo, 108 ; De cruce Domini et Ecclesia, 44 ; Virtutum omnium seu vitse. christianæ, 44 ; De theologia mystica, 87. Un frontispice gravé représente NotreSeigneur debout entouré des quatre évangélistes, et l’auteur, revêtu du surplis, à genoux à ses pieds. Au bas on lit ces paroles qui font allusion au nom de l’auteur : Hoc explanat opus dum dal sua lumina Christus. Il composa également Petit bréviaire contenant un office réglé et raccourci pour toute l’année, suivant l’ordre des mystères, de la vie de Noire-Seigneur Jésus-Christ, approuvé du Saint-Siège par son légal, composé pour l’usage des clercs non encore dans les ordres sacrés et pour les personnes religieuses et laïques qui veulent avoir un office à réciter toute l’année, Béziers, 1075. in-12. — Barthélemi Joubert (1713-1784) fut chargé avec Simon de Doncourt par Mgr de Beaumont de préparer la nouvelle édition du missel donnée en 1738 par M. de Vintimille ; elle parut en 1777 et fut suivie d’une nouvelle édition du bréviaire en 1778. Dom Guéranger (Institutions liturgiques, 2e édit., t. ii, p. 513) reproche aux améliorations introduites par eux de n'être pas dépourvues d’esprit de parti ; « autrement, dit-il, on ne s’expliquerait pas la faveur inouïe qu’obtint le travail des deux sulpiciens de la part des jansénistes, qui jusqu’alors n’avaient jamais manqué une occasion de s’exprimer contre leur Compagnie dans les termes les plus grossiers et les plus méprisants ». Et dom Guéranger renvoie aux Nouvelles ecclésiastiques du 20 août, 29 octobre, 5 novembre 1784. C’est se méprendre étrangement sur le contenu de ces feuilles. I.a feuille janséniste appelle le sulpicien qui a dirigé la nouvelle édition du bréviaire « un critique aussi ignorant que téméraire ». Il est difficile de voir là l’expression d’une faveur inouïe. Critiquant ensuite le Mémoire concernant la nouvelle édition du Bréviaire et du Missel, le gazetier janséniste n’en cite que ce qu’il regarde comme faux ou douteux, en trouve les raisons tort mauvaises et entreprend de le réfuter avec dédain. estime que les éditeurs ont cherché à faire disparaître les vérités les plus opposées au molinisme, etc. Ce n’est guère, ce semble, reproduire avec une laveur complète le Mémoire (cf. Ilibl. sulpicicnne, t. I, p. 419-421).

A. Caron (1779-1850), chargé des fonctions de maître des cérémonies au séminaire Saint-Sulpice. donna une huitième édition du Traité des saints mystères de Collet, 1817. 2 vol. in-12, en y faisant de nombreuses améliorations et additions. I.a <) édition qu’il donna en 1823 fui augmentée d’un appendice : Les cérémonies de la messe basse, pour donner aux prêtres nouvellement ordonnés la facilité d’apprendre à la bien dire. Appendice tiré ensuite à part sous ce titre : Les cérér