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QUIROGA (DIEGO DE) — QUISTELLI (AMBROISE ;

, 111°

Bernard de Bologne, Bibl. scriplorum ord. min. capacc, Venise, 1747, p. 71-72 ; Erario divino de la sagrada religion de los fr. men. capuch. en la prou, de Castilla, Salamanque, 1909, p. 4-16 ; Estadistlca gen. de los fr. men. capuch. de la proo. de Castilla, Salamanque, 1910, p. 1 ; Docum. para la cranica de los fr. men. capuch. de Castilla, Salamanque, 1910, p. 25, 29, 35-36, 42, 60-65 ; Andres de Palazuela, Vilalidad serâfica, 1° série, Madrid, 1931, p. 198-199.

A. Teetært. 1. QU IROS (Antoine Bernard de), jésuite espagnol. Né à Torrelaguna au diocèse de Tolède en 1613, il entra dans la Compagnie en 1627, enseigna la philosophie et la théologie à Valladolid, où il mourut en 1668. Il était, dit son contemporain le P. Sotwell, vir ingenii admodum sublimis. Nous avons de lui : Seleclx disputationes theologicx de Deo (essence et attributs, vision de Dieu, science et volonté), in-fol., Lyon, 1654 ; Selectse disputationes de prxdestinalione, Trinitate et angelis, in-fol., Lyon, 1658 ; Opus philosophicum, in-fol., Lyon, 1666, comprenant la Logique, la Physique et la Métaphysique, suivies d’un traité De opère sex dierum. De Backer et Sommervogel mentionnent un autre Opus philosophicum édité à Lyon en 1658 ; mais il semble être identique avec celui de 1666 dont la première approbation est datée de 1658 et dont le titre porte la mention nunc primum in lucem prodit. Les mêmes auteurs indiquent en outre, sans date ni lieu de publication, Disputationes selectse in /im-j/ae D. Thomas, et De incarnatione, in III*™ partent D. Thomx. Plusieurs ouvrages du P. de Quiros sont restés inédits, en particulier Tractatus de efjicacia auxiliorum divinx gratise congruentis cum libertate humanx voluntatis, contre Jansénius, Valladolid, 1653.

Sotwell, Bibl. scriplorum Soc. Jesu, 1676, p. 67 ; Antonio, Bibl. hispana nova, t. i, p. 104 ; De Backer, Bibl. des écrivains de la Comp. de Jésnt, t. ii, col. 22132214 ; Sommervogel, Bibl. de la Comp. de Jésus, t. vi, col. 1352-1353 ; Hurter, Nomenclator, 3e éd., t. iv, col. 8.

J. P. Grausem.

    1. QUIROS (Hyacinthe-Bernard de)##


2. QUIROS (Hyacinthe-Bernard de), théologien, historien et canoniste. D’origine espagnole, il enseigna d’abord à Rome sous l’habit dominicain. Il passa ensuite au protestantisme et enseigna à Lausanne. Dans cette dernière période de sa vie il composa des écrits peu favorables à l'Église romaine : De malis ex Ecclesix romanx dogmalibus, disciplina et praxi diatribse XII, 1752, in-4° ; Kirchengeschichte, 1756,

3 vol. in-12 ; De mysterio S. Trinilatis revelato, 1757, in-4°.

Hoefer, Notwclle biographie générale.

M.-M. Gorce.

QU ISTELLI Ambroise, de Pistallis ou Pisteolis, de l’ordre des ermites de Saint-Augustin († 1549). Né à Padoue, il eut, de son temps, réputation de savant, gouverna avec sagesse les augustins d’Italie, au titre de vicaire général, en l’absence de Seripando, le célèbre général de l’ordre. /Il avait fait de bonnes études de philosophie à l’université avant de prendre l’habit des augustins et acheva dans leur couvent de Padoue ses cours de théologie, avec un tel succès que, bien vite, dans leurs maisons d’Italie et de toute l’Europe, dit Ghilini, il passa pour un maître. Dès lors, il se livre tout entier à la prédication, avec un remarquable succès. Des infirmités précoces l’obligent à une vie plus sédentaire : il se fait professeur et explique aux jeunes religieux le Maître des Sentences ; puis il commente en public à la cathédrale les Épîtres de saint Paul et l'Évangile de saint Jean, devant des auditoires enthousiastes, nous disent les chroniqueurs augustins. Mais il ne put occuper une chaire de théologie à l’université, observe Papadopoli, cette chaire n’ayant pas été créée avant 1555. Il fut appelé à Rome par le cardinal Nicolas Ridolfi (ce neveu de Léon X, qui avait au mains cinq évêchés). Le cardinal en fit son secrétaire. Quistelli trouvait des loisirs pour expliquer encore au psuple l'Écriture sainte, avec le même succès qu’autrefois à Padoue. Paul III l’avait remarqué et se proposait de le mettre au nombre des légats qu’il envoyait en Allemagne pour y rétablir la paix religieuse. Mais, repris de la goutte, l’augustin ne put se mettre en voyage et mourut à Rome, le 8 juillet 1549.

Œuvres. — Imprimés : Opus adversus philosophos eos qui asserunt divinam Scripturam nequaquam percipi posse nisi ab his qui bonam vitx partem in Aristotelis et aliorum philosophorum leclione contriverint, Venise, 1537 ; Ds modo prxdicandi evangelium, Venise, 1537 et 1544.

Manuscrits : Comm-ntarium super Aristoiel. de Génère et corrupt. ; De controversia de unica et tribus Mariis ; Expositio super IV Sentent, tibris ; Lecliones super nmnes Pauli epistolas ; Sermons ; Papadopoli ajoute un livre : De veritate alchimix (?).

Elssius, Encomiasticon augustin., 1654, p. 47 ; N. Comnène Papidopoli, Hist. gymn. Patavini, 1726, p. 196 ; Hurter, Momenclator, 3e éd., t. ii, col. 1478.

F. BONNARD.