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ROSMINI. PROPOSITIONS CONDAMNEES, Vie SECTION


I' SECTIOS. Trinité.

Du très auguste mt/stère de la sainte

23. Il mistero délia Triade… dopo elle fu rioelalo, esso riinune bensi ÎRComprehensibile nella sua propria natura… ma l’eu… si puo conoseere quella (l’existenza) d’una Trinità in Dio in un modo almeno eongettwale eon ragioni positivee direlle.e dimostralivumenle eon ragioni négative ed indiretle ; e rke. medianle queste pruve puramente spéculative dcll' esistenza di un' auguslissima Triade, questa misteriosa dotlrinu rientru nel campo délia filosofia. — Quest' esistenza (delta SSma Trinità) diventa una proposizione scienti/icu corne le altre. — Qualara si negasse quella Trinità, ne verrebbero du tuttile parti conseguenze assurde aperta mente… O conviene ammettere la divina Triade, a lasciare la dottrina teosoflea di para ragione incompleta non solo, ma pugnante d' ogni parle seco medesima, e dagli assurai inevitabili slraziataa del tutto unnullala.

Une fois le mystère de la très sainte Trinité révélé, son existence même peut être démontrée par des arguments purement spéculatifs, négatifs sans doute et indirects, mais cependant tels que par eux cette vérité est ramenée aux connaissances philosophiques et que d’elle, comme des autres connaissances de ce genre, on peut faire une proposition scientifique. De telle sorte que si on la nie, la doctrine théosophique de pure raison non seulement demeure incomplète, mais est détruite par les absurdités mêmes qui en sortiraient de toutes parts.

20. L’essere nelle Ire forme (subiettivilà, obiettività, santità,

per dire altramente : realità, idealilà, moralità) è idenlico. — I.e tre forme poi delT essere, ove si transportino nelT Essere assoluto, non si possono più concepire in allro modo, elle corne persane sussistenlie viventi ( Teosofia, t. i, n. 190, 196, p. 154,

1.V.) ». — // Verbo, in quunto è oggettO amato.e non in quanto è Verbo eioè oggetta sussistenle per se eognito. è la persona dello SpiritO Santo ( Introduzionc del Vangélo secondo Giovanni, leI. 65, p. 200).

Revelato myslerio sanctissim-i Trinitatir potest ipsius exislentia demonstrari argumentis mère speculativis, negativis quidem et indirccli.s, hujiismodi tamen ut per ipsa, veritas illa ad philosopliicas disciplinas revocetur, atque /toi propositio scientifica sicut cetera- : si enim ipsa negaretur, doctrina theosophica pumrationis non modo incompleta maneret, sed etiam omni ex parte absurditatibus scatens annikilaretur.

Très suprêmes fermæsse, nempisubjectivités, objectivités, sanctitas, seu realitas, Idealilas, moralitas, si trans fer.tntur ad esse absoluliun, non possuntaliter concipi nisi ut personse subsislentes et inventes. — Verbum, quatenus objeèlum amatum, et non quatenus erbum, id est objee l.es trois formes suprêmes

tle l'être, savoir la subjectivité I a*i|ecti ît ; la saintit ; ou, en d’autres termes, la réalité, l’idéalité, la moralité, si on les transfère a l'être absolu, ne peuvent être conçues autrement que comme des personnes subsistantes et vivantes. - Le Verbe, en

(uni in.se subsistens per se tant qu’objet aimé et non en cognitum, est persona Spiritus tant que Verbe, objet subsisSancti. tant en soi et par soi connu,

est la personne du Saint-Esprit.

Nous avons réuni les deux propositions concernant la Trinité, la seconde complétant la première et esquissant la démonstration philosophique du mystère. La première contient des affirmations nettement contraires à la doctrine catholique, maintes fois promulguée, sur l’impossibilité radicale de démontrer, de quelque façon que ce soit, l’existence des mystères proprement dits. Tout au plus, une fois leur révélation faite, peut-on en affirmer la convenance. Le rôle de la raison à leur égard est bien plutôt de résoudre les difficultés qu’on soulève à leur sujet en montrant qu’ils n’impliquent pas contradiction. Voir ici Mystère, t. x. col. 2594 sq. Les documents auxquels s’oppose la proposition 25 sont : concile du Vatican, sess. iii, c. iv, De flde et ralione, et can. 1, Denz.-Bannw., n. 1705, 1796, 1816 ; Syllabus, prop. 9, ibid., n. 1709 ; voir Mystère, col. 2587, 2598 : Pie IX, Allocution

Singulari quadam, Denz.-Bannw., n. 16 12 : Lettres Gravissimas inter, ibid., n. 1668, 1609, 1670, 1671, 1673. Voir Semirationalisme.

Nous n’avons pas à suivre Rosmini dans la tentative de démonstration rationnelle du mystère de la Trinité, qu’il institue dans la proposition 26. Cette démonstration est un effort pour adapter les formules de l’idéalisme kantien à la doctrine catholique, résumée brièvement et avec précision par différents documents du magistère : In Deo omnia sunt iinum, ubi non obviai relationis oppositio. Voir ici Relations divines, t. xiii, col. 2140. Rosmini n’ignore pas cette doctrine ; il la professe même dans le passage de la Teosofia d’oii le Saint-Office a extrait la proposition 26 : essendo clinique quelle tre forme inconfusibili, perché lutnno

UNA COTALE RELAZIONE D’oPPOSIZIONK IRA LORO. P. 159.

Mais ce qu’on incrimine ici, ce sont deux assertions inacceptables. La première, c’est que les formes suprêmes de l'être, réalité, objectivité, moralité, transférées dans l'Être absolu, ne peuvent être conçues que comme des personnes subsistantes. C’est renouveler l’erreur de la démonstration philosophique du mystère. La seconde, c’est que le Verbe, sous un certain rapport. n’est plus le Verbe, mais l’Esprit. Formule inintelligible, dangereuse, sinon formellement hérétique.

17e SECTION. — Du mystère de V incarnation et du caractère baptismal.

27. Nell'umanilà di Cristo la voluntà uinuna fu lalmente rapita dallo Spirito Santo ad aderirc alT essere oggetlivo, cioè al Verbo, che ella cedette inlieramente a lui il governo delV uomo, c il Verbo personalmente ne prese il régime cosi incarnandosi, rimanendo la volontà tunanae Val tre potenze subordinate alla volontà in potere del Verbo, che, corne primo principio di ipiest' essere teandrieo, ogni cosa faceva, o si faceva dalle altre potenze col SUO consens/). Onde la volontà iimana cesso tti essere pt-rsonule nell' uomo c tla persona ellee ncgli altri uomini rimase in Cristo natura… Il Verbo perô Incarnate cosi per opéra dello Spirito Santo estesc la sua unione a tulle le potenze ed alla carne stessa (Introduzione del Vangelo secundo Giovanni, lez. 85, p. 281 I.

In humanitate Christi linDans l’humanité du Christ

mana uoluntas fuit ita rapta a la volonté humaine fut telle Spiriiu Sancto ad adhxrenment ravie par PEsprit-Saint

dum Esse objectiva, id est dans l’adhésion à l'Être ob Verbo, ut illa Ipsi intègre jeelif, c’est-à-dire au Verbe,

tradiderit regimen liominis, et

Verbum, illud personaliter assumpserit, ita sibi uniens naturam humanam. Ilinc voluntas humana desiii esse personalis in (tontine, et cum sit persona in aliis homintbus, in Clirislu remnnsit natura.

qu’elle lui a cédé entièrement le gouvernement de l’homme. Le Verbe a pris ainsi personnellement ce gouvernement en sorte qu’il s’est de la sorte uni la nature humaine. Ainsi la volonté humaine cessa d'être personnelle dans l’homme, et ce qui constitue dans les autres hommes la personne demeura dans le Christ, simple nature.

Comment cette proposition s’insère dans le système général du rosminianisiue. nous l’avons expliqué à Hypostatique (Union), t. vii, col. 557-558. Cf. Trutina, n. 197-2(15, p. 207-2811.

28. Insegnô dunque il Cristianesima cke il Verbo, carattere e faceia di Uio, corne viene anco sovente chiamato nelle Scritture, s’imprime nelle anime di quelli, che colla fede ricevono il baltesimo di Cristo ( Introduzionc alla filosofla, n. 02. — Il Verbo dunque ossia il carattere impressa nell' anima, secondo il cristiano insegnamento, c l’essere reale (infinito) per se manifesta, il quale dipoi sappiamo essere una persona, la sceonila délia divina Trinità (ibid., nota).

In christiana doctrina. VerDans la doctrine chrébum, character et faciès Œi, tienne, le Verbe, caractère et imprimitur in animo eorum face de Dieu, est imprimé qui cum fide suscipiunt bapdans l'âme de ceux qui retismuin Christi. — Verbum çoivent avec foi le baptême i<l est character in anima imduLhrist. — Le Verbe, 'est-