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PRÊTA E — RAPPORTS AVEC LES AUTRES ORDRES


,, . 1 ; celles de Jean I [uss, n. 8 ; les Interrogations posées aux hussltes, a. 22, Denz.-Bannw., n. 424, 188, 584, SJôTS ! Cavallera, n. 986, 987, 988, 105, 989. ' L’absence de foi chez le prêtre ou son caractère <rhc.cti.iucn’empêche pas, par elle-même, la validité du sacrifice ou des sacrements. Toute la Controverse de la validité du baptême administré par des hérétiques ou des ordinal ions faites par.les évêques Indignes, hérétiques ou simoniaques, a éclairé dénnitivem.

|)(, i„, ., 1c doctrine. Voir BAPTÊME DES HÉRÉTIQUES,

L. ii, col. 219 ; Ordre, t. ii, col. 1282 sq., el Réordi

KA 2°Quant à In licéité. - La licéité d’une fonction sacerdotale peut dépendre d’une double cause : 1 existence d’un droit objectif prévu par la législation la disposition subjective.lu ministre. De là une double obligation pour le prêtre en vue de l’exercice licite de

ses fonctions.

a) n doit, tout d’abord, être en possession |undiqu. du droit d’exercer sa fonction. Bien qu’un grand nombre de fonctions sacerdotales puissent être vahdement exercées avec le seul pouvoir d’ordre, pour la licéité de

<-ct exerciee d’autres titres sont requis, l.e droil cano nique a prévu dans les moindres détails ces conditions

de licéité, soit en fixant les droits et devoirs des clercs ci des religieux, soit a propos de la célébration delà messe de l’administration des sacrements ou des

acramentaux, soit au sujet de la prédlct n d

roU. de oie, et de l'évangéUsation du peuple chre lien. Code. I. H. part. I et II ; 1. 111, part. el II : part IV lii xx, passlm. Les circonstances de lieux el , i, . temps sont aussi à envisager, ainsi que l’habilité du sujet à recevoir les sacrements. Le prêtre qui administrerait les sacrements a un sujet qui serait, de droit divin ou de droit ecclésiastique, inapte a les recevoir, serait frappe de pénalités prévues au eau 2364.

b) Il doit ensuite être subjectivement dans les dlspo

sillons requises pour accomplir les fonctions sacerdotales. La raie catholique exige, pour la célébration

de la messe et l’administration des sacrements. I elal

ie., , „, ., .| l’absence de censures, on consultera, sur ce point, les auteurs de morale. Pour la célébration licite

, |c la messe, voir can. 807. Cf. MlNISTRl mS MENTS, I. X, col. I77'.l s<|.

î Quant à la perfection des actes sacerdotaux. i t <,, ., „, canonique, ne s’occupant directement que du for externe, trace au prêtre un cadre de vie extérieure sus

Ceptiblede l’aider à développer en son a, ne la Me su.

naturelle, Indispensable a la perfection de son mlnls tère sacerdotal. C’est la morale et plus, more l ascèse , p, i montrent au prêtre la vole qu’il faut suivre pour

rendre son ministère de plus en plus parfait.

Le pontifical indique l’essentiel des dispositions sur

naturelles dont les fonctions sacerdotales demandent.

. 6tre accomplies parfaitement, la présence dans l'âme du prêtre : cœlestis sapierdia, probi mores, dm lama justitiss observatio (exhortation : Consecrandi). L'évêque indique aux ordlnands le moyen de parvenir -, celle perfection : Imitant, ni quod tractatis ; quatenus mortis Dominiez mysterium célébrantes, mortiflcare membra vestra a vitiis et concupiscentes omnibus pro

curetis II leur montre enfin le but à atteindre : SU doctrina vestra spiritualis medicina populo Dei ; sit odoi oilæ vestree delectamentum Ecclesim Cliristi ; ut prædica tione atque exemplo sedifteetis domum, id est, familiam

Dei tiil) Enfin, le prélat invoque l’auteur de toute sanctification pour que se réalise eu ces âmes saccnlo laies celle perfection de vie nécessaire : ui graoïtate actuum, et censura Vivendi probent se seniores, lus insti tuti disciplinis, quas Tito.et Timotheo Paulus exposuit ; ut in lege tua die ac nocte méditantes, quod legermi credant ; quod crediderint douant ; quod docuerint, imi ientur ; justitiam, constantiam, misericordiam, fortitudi

nem celerasque virtutes in se ostendant ; exemplo » rœbeanf admonitione confirment ; ac purum et immacutatum minisUrii sui domtm custodiant ; et m obsequium plebis tua, panem et vinum in corpus et sanguinem F, lii lui immaculala benedictione transforment : et inviolabili cantate in virum perfeclum, in mensuram œlatis vlenitudinis Christi, in die justi et xterni judicu nnscientia pura, fide vera, Spiritu sonda plent, aant (oraison : Deussanctificationum omniume i

Ces idées générales sur la sainteté qu’exigei ' fonctions sacerdotales ont servi de thème aux anciens, -t modernes, qui ont décrit la i vertus ^n. saiies au prêtre. Voir Ordbe, col. 1277, 1374 Nous avons <lit. col. 1375 1376, combien 1 école française du xvii » siècle avait misenreU tés notamment M. Olier, dans son Tra

pari m. De la su, , remdignité du Mous pouvons aujourd’hui signaler un excellenl „, c de cet enseignement : Le m vécole française, par P. Pourrai. Paris, 1933, où après avoir rappelé l’origine et I doce de Jésus-Christ et retracélesf. dotales du Christ, montre ce que doil être, aupoi , | a perfection, le sacerdoce dans li prêtr h, religion chrétienm î 1 "' 11 -, , , ; " " :

lement, mérite attention. Elle est Intitulée Fond sacerdotales du prêtre Pour être parfaitement rcmj ces fonctions exigent un regard vers Dieu I espi religion du prêti oi-même, afin q

prêtre à l’incitation de Jésus-Christ, sa. et s’immoler pour se sanctifier ; un regard va

âmes pour les enduire, elles aussi, a la sainte i

exerçant à leur endroit le « le le plus désintéres

III |, ma m< rÉRAl DANS si s RAPPORTS wi ' v, fRES ORDRES. l « I " " L ' en *

men1 catholique se résume Ici en quatre points : 1 n est de loi que l'éptacopal est supérieur. m simple près bvtéral Cette vente b été définie par le concili

…scss.xxiii.e ivet can.7 Di „ 9 6 o o, . :. |.,, .liera, n 1307, I 108. Vol (.„l, Cette définition

,, . i m tes, voir Ordre, col. 1339 1346, qui s’accorA t. m, i, , certaines divergences, pour mer la colla d’un pouvoir spirituel dans le sacrement delordn supériorité de Vépiscopal sur le ùmph et le

pouvoir des évêques de conférer, par l’ordination, un véritable pouvoh avec la une pour en exerc. fonctions. col. 1346 routefols. le.oncle ne d. pas expressément que cette supériorité de lépis soit de droil divin Sans doute Il affirme que, lise cathoUque, existe une hiérarchie Institué. une disposition divine et qui se compose di des prêtres et d’autres ministres..us les mol dioinoon été évités à dess< In.el n mpla. pa li * plus v igues disposit ione divina. Ci-dessous, col. 32 2 n est également defot que la supériorité de i copkt sur le simple presbytéral exist. el quant au pou voir d’ordre et quanl au pouvoir de juridiction, il est

trop évident, eu effet, qu’un eveque non

pleine possession de sa |uridlction n’a pas encore, tanl au’il n’est, .as særc le pouvoir de communiquer le

sacerdoce. De plus, normalement, le simple |

.„, conférer le sacrement de confirmation Voli vérité chez les anciens théologiens eux ;

, „., „., (, , |. L311. Les modernes v sont restes fidèles,

Van oort Verhaar, De sacramentis, t. », n.'i"ft : l< concile de Trente l'énonce, sess xxiii. c, iv.

l, is cuire théologiens, on discute librement la ouest ion de savoir si, l'éplscopat est un ordre a part d, simple sacerdoce, c’est à due si c’est un banalement distinct du simple sacerdoce, et imprimai t

dans lame un nourcan caractèn. Sur cette COntTO verse, von ou^u. col. 13Il et surtout t (83 l380.