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PRÊTRE. LA FONCTION


parlant aux Romains de leur évoque Soter dans Eusèbe Hist. eccl., l. IV, c. xxiii, n. 10, P. <-, - xx, col 387- Hégésippe, relatant la série des çveques rimains. 'et nommant un évoque de Corinthe, W dans EÛsèbe, op. cit., I. IV, c. xxii, n. 1-2, ibid., col 378- Polycrate, citanl comme évoque de Smyrne Poiycarpe, comme Wêque d’Euménie, Thrasée ainsi nue l'évêque Sagaris, dans Eusèbe, op. cit., i. v, ï"Li ?ï 2,.W, col. 490, et surtout « btM voir t. vii, col. 2128 : Évêques, t. v. col. 1685 1686 Ce n’est que postérieurement aux temps apostoliques que les prêtres et les évêques ont pris également te nom de sa « rdo/es, Upeïç.. Au début, déclare Gihr

on ne voulut pas appliquer les noms de. prêtres » a prïc) et de « lévites. aux membres de la hiérarchie de l'Église catholique, afin d'écarter… cette opinion SsoluLnt fausse/que le clergé catholique conttauatt

simplement le sacerdoce de la Lo ancienne 'Les sacrements de l'Église catholique, tr. franc., 1 ans s û Son l iv, p. 127. Le terme sacerdos fut en général, durai les d^x premiers siècles, réservé a r, vc-., .u- « , ». "ssède la plénitude du sacerdoce. Les simples prêtres C appelés sacerdote, « candi ordinis, m/nom ordinis, inférions ordinis sacerdotes, ol ht - 8 i pou

r dvou ; Le' pontifical les appelle minons ordmi ex

dotes (Moclton : Comecrand^sequentis ordinis viros

ei Kcvmda dignitatis (préface consécratoire).

2° La fonction. Déter er les fonctions pr

des presbytres de l'âge apostolique est un problème

délicat et pour ainsi dire, si on nius^r d.n s

complexité, Insoluble. Le Point fondamental i. importe d'éclaircir, et qu’on a laissé en suspens à l’article Ordre, col. 121 :.. est celui-ci : le presbytéyat, dans l'Église apostolique, comporta » il toujours une fonction sacrée et, par conséquent, des pouvoirs spirituels conférés par l’ordination, ou bien pouvai 11 représenter simplement un ordo purement honorifique

Les solutions apportées à ce problème peuvent ramenées à trois tendances, nonobstant quelques diver gences notables entre certaines réponses apparentées. 1 Un premier courant, qu’on pourrait qualifie ! d traditionnel et qui remonte aux premiers âges delà littérature chrétienne, a toujours vu dans les ^presbytres des personnages investis de fonctions isacrées. On * démontré, à l’art évêques, col. 1659-1661, la synonymie des termes épiscope et presbytre dans les Jrits apostoliques. Sans doute, surtout chez les auteurs aj*, 'étudient pas en exégètes l'Écriture sainte, on croit trouver aux mots intoxoTtoç et itpEcroWpoç la Bcation qu’ils présentent actuellement dans la hiérar hie ecclésiastique. On peut citer notamment saint [renée, Clément d’Alexandrie, Origène, rertulltan, saint Hippolyte, sain. Cyprlen, a Oïdascalu Constitutions apostoliques, dont la doctrine et les textes principaux ont été rapportés à l’art. Ordre, col. 1227 1231. On notera cependant avec MicWelS, op. Cf., p, 21. que Clément d’Alexandrie, Origène et rertul ! —, , „ « alléguant le précepte de l’Apôtre, I Jim., iii, 2 „.r Tit 1 6) : Aeî ettIoxoitov… eTvœi [Aiaç ywocuccç, fivépa. rapportent cet avertissement aux prêtres

Il a l’evcque ; si, ma, qu’ds para, ss, n admet, e

que le non. Inlaxonoç comprend les deux ordres » Et" faut en dire autan, de sain. Grégoire de Nattante, commentant le même passage dans son Orat., 11, Apolo

netira 11 69 /'. G., t. XXXV, col. 177.

"'Mais da„ ; leur exe.es, des textes, la plupart des

Pères, notamment ceux qui font un commentaire suivi, remarquent que, dans l’usage curant, es auteurs d l'âge apostolique confondent les noms et lignent les mômes personnes tantôt comme. épiscopes ». tantô 281 presbytres, Saint Jean Chrysostome adme ainsi que les dénominations d'évêque, de prêtre et même de diacre étaient communes. Il en est de nu nu

de Théodoret, d'Œcuménius et de Théophylæte, chez k. s GrecSj de l’Ambrosiaster, d, saint Jérôme de Pelage, d’Ammonius (dans Cramer, Catena m Actrn SS apost., oxford, 1838, p. 337), chez les Latms. C ?.'art P ÉvfiouES, col. 1660-1661 |amt Thomasrésume bien cette tradition antique. Surn. (AmL, IWI, q. clxxxiv, a. G, ad 1>- : - Lorsqu on parle de prêtre et d'évêque, on peut se placer a deux points de vue, dînèrent .Au point de vue du non, , et il est véritable que jadis on ne distinguait pas entre prêtre et évêque… Saint Paul, pour les désigner l’un et l’autre, emploie le mot prêtre… I Tim.. v [17], et… Act.. xx [28J… Mais, au point de vue de la réalité, ils ont toujours ete distincts, même au temps des apôtres. El saint inomas s’appuie sur Luc x. 1. et sur le p, eudo-I >, , >. Telle semble bien être la position des auteurs catholiques Jusqu'à la Réforme. Seule la position de. saint Jérôme peu. être discutée. Voir 1 art. Evoques,

col. 1670-1671, et surtout JÉROM1 iSaml). t. MU.

"on connaît la thèse fondamentale des protestante ; voir Ordre, col. 1336 sq. IN rejettent la succession apostolique des évêques. proclament i, - sa., rd., , , ><>, >versel, considèrent le ndntrtre comme un simple mem,

l„, , i, la communauté laïque, mais député pare iw , : „„ | a prédication de la parele de Dieu et l’administration des sacrements La synonymie d, , ., d’tTtloxojrcç dans les écrite apostoliques était Invoquée comme un pulssanl argument en faveur de cette t hèSe les évêques nse distinguant pas pnnutu., , „, „ des prêtres h ceux-ci n'étant, en réalité, que

les anciens de liumunauté, choisis en son sein en

raison de leui. Contre les assertions protestantes, la plupart des

théol effet des historiens catholiques maintiennent

la position traditionnelle : les noms furent communs, les fonctions ne l'étaient pas et, en tout cas, ces fonctions requéraient un caractère sacré, aussi iblen chez tas p r6t res que chez les évêques, le nom d'évêque étanl ^.pendant plus particulièrement réservé au* d

taires du premier rang. Voir Baro. " '

ÏÏW, . i, Anvers, 1612. p 517 sq "dannum , hristl58, n.3sq.) ; Bellannin, ' ontroœniarum, ii, De membris Ecclesiæ, t. I, De cltricis, c. xiv, xv ; nus, Summa theologiæ, De tacramento ordinu, q. ii, TUlemont. Mémoires…, 2' éd.. t i, Paris. 1701 ::saint Paul a r ; Morln, /' rdinafiom6us…, parc. ni, exerc.3.c.net..ii rournély, Pr*/ecf. U l-.**** De tacramento ordinis, dlsp. IV, n. 10-11 ; BlUuart, Cursus theol., De tacramento ordinis, dlss. iv,

„|, i f 1 ranLlm soutient, „mme plus probable que,

siies évêques se sont appelés prêtres, néanmoins le mo tévêque a toujours, même aux temps apostoUqt.es, « é réservé aux prêtres du premier t EccUsirChristi, Rome, 1887, th. xi… Dans sa thèse dortorale, Dere ff « minee « rteio5fico/u^Fafriwapo » -Zicorum doctrinam, Louvain, 1881. Lesquoj tait dépendre cette exclusivité du contexte

, ., ., ., „,, . premier, proposa une nouvelle interprétation, établissant l'équivalence - - 1 ae jUOUd rem, aux temps apos.oli.pn-s esdeux mots, Il veut conserver son sens propre, évêque et prêtre, tel « me l’usage l’a flx^ J. slècleT Mais, pour expliquer leur synonymie dans les écrits du ie siècle, Il conjecture qu'à l’origine, à caus des bes oins de l'Église naissante, tous les prêtres

avaient reçu la plénitude de Tordre, par conséquent

l-épiscopat tel que nous le concevons aujourdhm, de

elle sorte que tOUS, étant prêtres et évêques, pouv aient in.litlerenunent. mais, n toute vérité, être appela, _ ir7X „-, ;, ou 7tp « o Disserf, ecefes., I. I, f, /V.VC/0-, ., ., L, i, 'r„r, -i, , - i tv.Plusrecem-