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PSAUMES LIVRE DES). LE PÉCHI

m ;,

I., Loi doit être inscrite dans le coeur du fidèle, ps wwii. 31. 1 -1 1 1 « .- n’est que l’expression « l> la volonté divine l i mettre en pratique, c’est avant tout taire i.i volonté de Dieu :

La victime et l’offrande, tu n’as pas désiré ;

M. u* tu m’. is’ouvert’K’- oreilles.

L’holocauste et le sacrifice tu n’as pas demandé !

b, je suis venu.

ie rouleau « lu lî re est écrit en mol

Tour que je I.ivm’tu volonté.

Mon Pieu tu as’reconnu’|| tu lui

l’intérieur île mes entrailles.

XL, T 9.)

Trois wrtiis. qui sont souvent prônées dans les paanmci. aident le Ddèle à garder lu loi et les commandements « le Jatavé, malgré toutes les difficultés’le cette tàcbe : ’/ La confiance en Jahvé, xxv, J. xxvii, S ; wiit. 7 : i. 6 ; lvi, 5, 12 ; etc. b) L’espérance en Jahvé, xxv, 3 ; xxxix, 8 ; m..">. etc. c I La crainte de Jahvé, xxv, 12 ; xxxiv, 10 ; air, 17 ; cxv, 11. Cette crainte n’a pas nécessairement un caractère servile. On peut même dire qu’elle est surtout inspiréepai l’amour et qu’elle attire l’amour et la familiarité de Dieu.

I i secret de Jahvé est pour eeu qui le craignent.

[(xxv, 14.) Jahvé prend plaisir en ceux qui le craignent,

I n ii ux <|iii espèrent en sa bonté. (ixiMi. 11.)

Jahvé est proche de tous eeu qui l’in « quent. De tous ceux qui l’invoquent avec sincérité.

II r, alise le désir de tous ceux qui le craignent, Il entend leur cri et les sauve.

Jahvé garde tous ceux qui l’aiment. ii xi. 18-20.1

Aussi nous dit-on que la crainte de Dieu est le priniiu le summum de la sagesse, i xi, lu. lidèle. confiant en Jahvé. qui espère en lui et qui tint, s’attache de toute son âme a la Loi ; il en garde toutes les prescriptions et peut s’écrier :

Alors je serai parfait et pur.

une multitude de péchés.

3. Le pêche. —

Le péché, pour le psalmiste. est une transgression de la loi de.Jahvé. un manque de confiance et d’espoir en Dieu, nie absence de crainte de Jahvé. Le péché comporte une souillure dont il faut se laver intérieur* ment. ps. n. 3. C’est un pesant fardeau, trop lourd à porter, ps. xxxviii, .">.

Les espèces de péché sont très diverses ; elles sont aussi varios que les ordonnances de la Loi. Certaines sont plus particulières aux fonctions spéciales remplies par des catégories d’individus c< mine les magistrats et les juges. [ 1V Lvrn, ixxxii, xerv.

li ps. w nous énumère quelques infractions réproutar Dieu et qu’évite le vrai fidèle ;

i qui marche innocent et pratique la justne ni dit la vérité en son coeur. Qui ne calomnie pas avec sa langue.’.'m ne fait pas de mal a son prochain

ne jette pas l’opprobre sur son voisin, "s’il a fait un vœu onéreux, il ne change point. H ne prête pas son argent â intér êt

ne reçoit pas de prisent contre l’innocent.

[fx. 2-5.)

Dans le ps. ci, nous voyons le lidèle dans l’exercice de sa vie morale et sociale. Le psalmiste indique comment il conçoit cette activité de chaque jour : en I d< - diverses infractions que commet le méchant, le juste qui pratique comme Dieu la honte et le droit détaille sa manière de faire :

1-a bonté et le droit’je garderai*

A cause de toi Jahvé [].’e serai attentif a la voie île l’innocence. !) qui se présentera à moi.

ixix. M.)

ii mr conduirai dans l’innocence de mon oosur,

l’Intérieur de nia maison

Je ne placerai devant mon regard

ueune intention scélérate.’Celui qui commet’dis tantes j’ai détesté ;

il ne s’attachera pas a moi.

Le pervers s’éloignera de moi ;

Le méchant, |e ne le connaîtrai pas.

Celui qui calomnie en secret son prochain ! i « lui là je l’exterminerai

Celui qui a l’œil hautain et le euiii orgueilleux, i i lui la |e ne le supporterai pas.

Mon regard sera sur les fidèles du pa s.

Pour qu’ils demeurent avec moi.

Celui qui marche dans la voie de l’Innocence,

i tlui-là sera mon serviteur.

Il ne demeurera pas à l’intérieur de ma maison.

Celui qui pratique la fourberie.

Celui qui dit des mensonges ne restera pas

Devant mon regard. (ci, 1-7.)

Le ps. i. contient cette diatribe contre le pécheur

Qu’aS-tu a jiarler de mes décrets

Ct à mettre mon alliance dans ta bouche.

Alors que tu hais la discipline

l.t ipie tu jettes mes paroles derrière toi ?

Si tu vois un voleur, tu deviens son ami, Cl avec les adultères tu fais cause commune. Tu livres ta bouche au mal. Ct ta langue tisse la I romperie.

Tu parles’honteusement* contre ton frère ;

Tu lances l’injure contre le fils de ta mère.

Voilà ce ipie tu as fait et je me suis tu ;

Tu t’es imaginé que j’étais comme toi. (i., 16-21.)

En plus des péchés individuels, il y a les péchés nationaux, les fautes d’Israèl contre son Dieu, dont il n’a pas reconnu les bienfaits :

Nous avons pécné comme nos pères,

Nous avons commis l’iniquité.

Nous axons fait le mal. (evi.

G.)

Tout le ps. evi, est un rappel des ingratitudes d’Israël. Dans le ps. i.xxmii, qui est l’histoire du pardon divin dans l’histoire d’Israèl. nous trouvons le même reproche :

lis n’ont pas gardé l’alliance de Dieu, Et sa Loi ils ont refusé de la suivre, El ils ont oublié les hauts faits El les merveilles qu’il leur avait fait voir.

idxxviii, (îo-ii.)

Aveu, repentir, appel à la pitié et à la miséricorde divine, tels sont les sentiments du fidèle qui veut se faire pardonner sa faute :

Pour moi. j’ai dit :

Jahvé, aie pitié de moi.

Guéris mon âme ;

Car j’ai péché contre toi. ixi.i, 3.)

Il n’est pas exagéré de dire que tout le psautier est rempli de cet appel a la pitié de Jahvé.

Des péchél de ma jeunesse ne te souviens pas. (xxv, (i.)

A cause de ton nom, Jahvé,

Tu pardonnes mon pèche, car il est grand, (xxv, 11.)’Secours’ma misère et ma peine

El pardonne tous nies péchés. ixx, 18.)

C’est que l’auteur du ps. r.xi.m, 2, déclare :

Aucun vivant n’est juste devant ta face.

L’Église a fait choix, dans le psautier, de sept psaumes destinés a devenir des formules de prière pour les