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PS VUMES LIVRE DES). I I - l I RIBUTS IH VI NS
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Que jr prenne les ailes de l’aurore, l t que l’aille eux extrémité* de la terra, Là ->u>-i i.i main me conduit, l’t t.i droite me saisit
dis : u moins que l’obscurité me’couvre : il m |e’tais descendre’la nuit autour de mol, Même i< ta ténèbres æ sont pas obscures pour toi, li l.i nuit brille comme le jour)].
Je tr loue.t cause de toutes les uni % cilles, ’.le trouve’admirables tes caw
c’est toi qui as formé mes reins. Oui m’as tissé dés le sein > ! < ma mère.
Mon ftme tu connaissais d^pin^ longtemps’.
s n’étaient pas Cachés devant toi. iqne |e fus tait dans le secret,
dans ls profondeurs de la terre.
yeux voyaient tous mes jours. 1 t sur ton livre ils étalent tous inscrits ;
uns étaient Inscrits’et ii<-s. ^.mt qu’aucun d’eux n’existât.
tes pe ns ée s s, Mit importantes pour mol.
<> Dion, « pie leur total est élevé.
.le les compte, elles sont plus nombreuses que le sable.
.le m’éveille et j’en suis encore avec toi.
[(cxxxrx, 7-18. i
Le pralmiste, on l’a vii, fait allusion à un livre sir lequel sont inscrits les jours île chacun, et, on peut bien le deviner, les actions de tout homme ; c’est un livre de vie ». L’Exode, xxxii, 32, s’exprimait déjà de cette manière par la bouche de Moïse : « Pardonnez maintenant leur péché ; sinon effacez-moi de votre lire que vous avez écrit. » A quoi Jahvé répondait : « C’est celui qui a péché contre moi que J’effacerai de mon livre. > Cette conception se retrouve dans le psautier en deux autres endroits encore. La première fois, dans un passage, où un glossateur a bien vu qu’il s’agissait du t livre des vivants » ou du « livre de vie ».
M ; i vie agitée, toi. tu lis inscrite ; Mes pleurs ont été mis dans une outre.
. I m. 9.)
Une réflexion, qui s’est glissée ensuite dans le texte,
mais à la fin du verset, précise sous forme interroga u « la vie agitée > du psalmiste a été inscrite : ’ce pas dans ton liv rt ?.dit le glossateur à Dieu.
La seconde fois l’auteur sacré appelle la malédiction
sur ses persécuteurs :
Donne-leur iniquité sur iniquité.
- i’ils n’aient point de part à ta justice I
Ou’ils soient effaces du livre des vivants. Ct qu’avec les justes ils ne soient point inscrit-,
[ii.xix, 28-29.)
science de Dieu, à qui tout est présent et pour qui tout est inscrit comme sur un livre, est illimitée :
Notre Seigneur est grand et très puissant
on intelligence II n’y a pas de mesure. ( « mm
7° Puissance. —
Le psalmiste vient de nous déclai. vii, 5 que la puissance appartient à Dieu : Tout ce qu’il veut, il le fait. ps. < x.’.', . Cette puissance, il l’a manifestée dans la création. Aussi quand l’t uteur sacré considère les œuvres de Dieu, il s’écrie devant Jahvé :
disent la gloire de t’n Il proclament ta puissance. nxi.v, 4.)
n de plus impressionnant parmi les œuvres de Jahvé que les montagnes : l<ur majesté tranquille conduit le psalmiste jusqu’à Dieu :
Il affermit lesmonl sa force
Il est ceint de puissance. axv, 7.)
Par sa puissance Jahvé règne à jamais, ps. i.xvj, 7.
Allssi voit on aSSOCiei.1 celle puissance de Jahvé, son
règne et s.i majesté :
Jahvé règne, de majesté il est vôtu ; u est vêtu, Jahvé, de puissance, Jahvé de puissance’s’est ceint.
Plus que les vota des grandes eaux,
Plus que les vagues de la mer il est puissant
Il 1 st puissant dans la hauteur. Jahvé.
[(x< m. 1, 4 ; et. wi. 10 ;. 10. 1
sur la 1 royauté - de Jahvé, voir ps jccvi, xcix ; c i. 1 ; cxxvi, lOj i M i, 2. 8° Bonté et justice. In même texte rapproche la
puissance, la honte et la justice de Dieu ;
La puissance est a Dieu, 1 t a loi Jahvé la honte. Oui, toi, tu rends chacun selon son œuvre. nxii. 12-13.)
La justice n’est pas nommée, niais c’est bien à elle qu’il Incombe de rendre à chacun selon ses œuvres.
Le sentiment de la justice est l’un de ceux qui sont le plus avères au mur de l’Israélite ; rien ne lui répugne tant que les Iniquités des méchants et des impies ; indiN Idus ou nations seront soumis à un jugement et à un châtiment dans la mesure OÙ ils auront transgressé la justice. Le psalmiste aime à se représenter ce Jugement :
"Voici’Jahvé sié^e pour toujours ;
Il a dressé son trône pour juger ;
1.1 lui, il juge le monde avec justice ;
Il juge les peuples avec droiture, (ix, 8-9.)
Dieu protège le juste ; car il aime le droit, ps. xxxvii,
1.’impie guette le juste
Et cherche a le faire mourir ;
Jahvé ne l’abandonnera pas en sa main
Et ne le laissera pas condamner en son jugement.
[(xxxvii, 32-33.)
On peut donc dire qu’il y a une harmonie préétablie entre Jahvé et celui qui pratique la justice. « Jahvé m’a récompensé selon ma justice ; Jahvé m’a rendu selon ma justice », dit le ps. xviii, 21, 25.
Un mot peut résumer les conceptions du psalmiste :
28
Jahvé est juste en toutes ses voies. (cxt.v, 170
Et il ajoute aussitôt :
Et bon en toutes ses œuvres.
Bonté et justice, ce sont les attributs que le psautier aime à réunir, ps. ciii, 17. L’auteur sacré s’adresse à Jahvé :
La justice et l’équité sont la base de ton trône ;
la honte et la fidélité précèdent ta face, (ixxxix, 15.)
La boute et la fidélité se sont rencontrées ;
La justice et la paix se sont embrassées ;
La fidélité a germé de la terre,
El la justice a regardé du haut des deux.
[LXXXV, 11-12.)
On ne conçoit pas la bonté divine sans la justice, ni la justice sans la bonté. Cependant, avec quelle prédilection le psaJmistt (liante la bonté de Jahvé I On Sent bien que s’il fait appela la justice divine pour punir les méchants et les Impies, c’est parce qu’ils ne veulent pas s (. r< peut il et quitter 1( tirs voies de perdition, c’est parce qu’ils continuent d’opprimer les faibles et les mail < ureux. Mais pour les fidèles, pour les dévots, pour les justes, bonté el justice divines vont b pair : « ontinuc ta bonti a ceux qui te connaissent
Et ta Justice a ceux qui ont le coeur droit, (xxxvi, u.)