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- PSAUMES LIVRE DES)##
PSAUMES LIVRE DES), lis A ll’i ; Mil TS I>I VI NS
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d’après les noms qu’on loi donne dans le psautier,
comme le Dieu qui régit Israël et le monde | Jahoé de »
, u m trfândi i do toute la terre, il est
fols le rrès Haut t’Eliôn) et ! < Tout Puissant Nul limite qu’il n’j ait déjà, impliquée dans
nis divins toute une théologie. SI le lecteur juif ne pouvait en expliciter le contenu, du moins avait il
timent d’un Dieu personnel et transcendant, d’un Dieu fort et puissant, nu. uni U prononçait le nom sacré p.ir excellence, Jahvé
2° Existence.
L’Israélite n’a pas besoin qu’on lui prouve l’existence de Dieu, si le psalmlste f.iit appel au créatures pour monter jusqu’à Dieu, c’est bien plutôt afin de célébrer la louange de leur Créateur,
ur en établir solidement l’existence :
., , notre Seigneur, combien glorieux
I st ton nom par toute la terre. imii. J. i
is cieux racontent la gloire de Dieu, 1 t le firmament l’œuvre de ses mains.
La jour BU jour en.innonce la nouvelle.
El la nuit.i la nuit en révèle la connaissance.
n’est p.is une nouvelle, m.les paroles,
pont on n’entende pas la v, .j.
Unis toute la terre s’en répand le bruit.
usqu’a l’extrémité du monde les accents, (xrx, 2-5.)
Aussi est-ce une pure folie que de nier Dieu devant le témoignage de toutes les œuvres divines :
L’Insensé a dit dans son cœur :
Il n’y 41 point de Pieu.
i iv, 21 i m. 2. 1
Tu m’as réjoui, Jahvé, par ce que tu as [ait.
Devant les œuvres de tes mains |e tressaille. Qu’elles sont grandes, tes œuvres, Jahvé I
nhicn profonds sent tes desseins : I.’homme Stuplde ne le sait ; 1 t l’insensé ne le comprend pas, i<u..">-7.i
3° Monothéisme. Ce Dieu est un Dieu unique :
Qui est Dieu en dehors de Jahvé,
I.t qui est un rocher, sinon notre Dieu ? (xviii, .12. 1
Toi seul, tu es Dieu.
Jahvé des armées, qui est comme toi ? (lxxxix, 9.)
tu es grand, Jahvé, I.t tu as lait des merveilles, toi seul.
1 1 wwi. 10 ; cf. cxxxv..">.)
pendant, il faut bien reconnaître que, dans les formules, cette unité et cette transcendance divines nous sont présentées comme si d’autres divinités pouvaient subsister à côté de Jahvé qui les surpasserait indeur :
le 1 Heu des dieux le Seigneur di s seigneurs.
i< xxxvi, 2-3.)
Mais ( ci hénothéisme n’est qu’apparent. Le psalmiste ne reconnaît aucune réalité aux autres divinités.
dieux des peuples ne (sont que néant, (xcvt, 5.)
.r lui. néant et idoles, c’est tout un et, à l’instar . ains de l’Ancien Testament (Os., viii,
—.. 1-16 ; [s., XL, 18 sq : m i : vi ; Bai.,
vi. 7 ïq. S q>. m-w i. il fait éclater sa verve satirique contre ces idoles de vanité et de néant :
Leurs Idol *, i’< si de l’argent et de l’or
re des m fins de l’homme. I.lles ont uni I ne parlent point ;
voient point ; l’entendent point ; ne s.-nteiii point : ont’des mains et ne touchant point ; irehent point. . 1-7 ; cf.. wv. 15-17.)
i.i malédiction pesé sur ceux qui se prosternent
devant ces idoles :
Ils selon ! comme elles, ceux qui les uni (ailes
Ions ceux qui se conlient en elles. CXXXV, 18 I
Et voici la recommandation pressante de Jahvé :
I conte, mon peuple ; je le l’ordonne.
Israël, puisses in m’écoutei ! N’aie point de dieu étranger
I 1 ne le prosterne pas devant un autre dieu ! Mol, |e suis.l.ihv, , ton Dieu.
Qui t’ai fait monter du pays d’1 gypte, (lxxxi, 9 11.)
4° Anthropomorphismes.
Cette lutte contre les idoles, cet te affirmation farouche de l’existence et de la transcendance divine épurent sans doute la notion que les Israélitese taisaient de Jahvé ; toutefois, le genre poétique adopté par le psalmiste admet beau boup d’anthropomorphismes. Le poète compare volontiers Jahvé a un héros et il lui prête des sentiments el des gestes humains.
Les veux de.lalive son ! sur les justes.
Et ses oreilles sont attentives à Unis cris. XXXIV, 16.)
Alors il se réveilla, .lalivc, comme un homme endormi.
Comme un héros qui était subjugué par le viii, Et il frappa ses ennemis par derrière
I I d’un Opprobe éternel il les couv i il. iiwuii. 65-66. i
I B droite de Jahvé a montre sa foiee ;
La droite de Jahvé m’a exalté. (cxviii, 16.)
I.’auteur sacré, du reste, n’est pas dupe de ces images. S’il les emploie, c’est par métaphore et elles sont toujours engagées dans un contexte dont la poésie confine au sublime. Par exemple, quand il parle du
vêtement de.lahvé. l’on se rend vite compte que celle manière de parler, bien loin de le tromper, n’est que l’expression d’un état d’âme sensible a la beauté de la nature :
Mon âme. bénis.lahvé.
.lahvé, mon Dieu, tu es grand II ;
De splendeur et de majesté tu es revêtu ;
II s’enveloppe de lumière emnme d’un manteau ;
Il déploie les cieux comme une tente ; | hautes.
Il établit dans les eaux (supérieures) ses chambres
U fait des nuages son char ; Il s’avance sur les ailes du vent ; Il fait des rafales ses messagers, Du feu qui dévore son ministre.
II a fixé la terre sur ses bases :
Elle sera inébranlable toujours et à jamais. (CJV, 1-â.i
Lorsqu’il fait allusion à la « face », à la « droite », au bras », à la « main » de Jahvé, le morceau poétique ou ces anthropomorphismes prennent place ne risque nullement, tant son élévation est belle, de nous donner le change sur la véritable conception du psalmiste. Telle cette description :
>’est toi qui domines l’orgueil de la mer ;
Quand ses (lots se soulèvent, c’est toi qui les apaises ;
i’esl toi qui as écrasé, comme un blesse, Ftahab.
Par la force de ton bras, tu as disperse tes ennemis.
A toi sont les cieux, a loi aussi la terre ;
Le monde et sou contenu, c’est toi qui les fondas ;
Le Nord et le Midi, c’est toi (pli les Cleas ;
i.e Thabor et l’Hermon tressaillent a ton nom.
V toi est la puissance avec la vaillance ;
I orte est la main ; élevée est la droite ;
La justice et l’équité sont la base de ton troue
La faveui’t i., lidélité précèdent ta face.
[LXXXIX, 10-15.)
II en va de même de la colère qui s’empare de Jah-