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tique. <".c parallélisme se rencontre dans la plupai i il. n littératures, < t spécialement dans la littérature sémitique (Babyloniens, Vssyrlensi Syriens, Arabes).

Une fois admise l’existence Indéniable du parallé lisme, la question controversée entre critiques est la suivante : « celle de l’étendue du vers hébreu relativement .m parallélisme. Le vers ne contient Il régulière nu-ut qu’un seul itrs membres parallèles et doit il par êqueni être identifié avec le stique, ou bien embrasse-t il au contraire le parallélisme toul entier et est M ainsi toujours, par la force des eboses, « I ï stique "ii tri stique ? Dans le premier cas, les mois nt. pour l.i | » usie hébraïque. I.i valeur qu’ils ont pour les.mires langues : le stique n’est autre ebose que le vers, le distique et le tristique sont un assemblage de deux ou trois vers étroitement lies par le sens et souvent un artifice de forme. Dans la seconde hypothèse, le stique n’est plus qu’un élément « lu vers ; celui-ci est -s airement compose de plusieurs stiques, les membres parallèles entre eux concourant a ne Former tous ensemble qu’un seul vers, distique ou tristique suivant que le parallélisme est à deux ou.1 trois membres. E. Podechard, A tes sur tes psaumes, dans Revue biblique, 1918, p. 59.

C’est a la première opinion que M. Podechard se rallie et nous croyons que dans le fond il a raison. ndant. il y a lieu de tenir compte d’un fait qui a uligné a plusieurs reprises par M. Dhorme et qu’il exprime en ces termes : C’est que l’esprit oriental, dans ses productions poétiques, ne s’assujettit pas facilement aux exigences de la tradition littéraire. La est improvisée avant tout pour être chantée, pourquoi la dérogation est un des phénomènes à ir. P. Dhorme. La poésie biblique, p. 82. Le P. Condamin, s’est fait le champion d’une théorie strophique spéciale, mais assez répandue parmi les il l’expose de la manière suivante : La strophe ui. dont la dimension varie de 3 ou 1 vers (bien rarement 2) a 7. 8, 10 vers et au delà, est toujours accompagnée d’une antistrophe mi parallèle ou symétrique… Si le poème est plus long, il demande, après la strophe et l’antistrophe, la strophe spéciale m. et il peut se terminer avec celle-ci… S’il se développe encore, il y aura de nouveau strophe et ant istrophe, en tout cinq strophes, tonnant un ensemble harmonieux. Dans les pièces de grande étendue, la série est continuée dans le même ordre : strophe intermédiaire, strophe, antistrophe, et ainsi de suite. Les poèmes de la Bible, p. 33. Pour le détail de cette théorie, nous renvoyons à l’introduction de cet ouvrage.

Pour nous, nous dirons tout simplement que sous le actuel, qui a été’souvent remanié, on peut encore nier sans trop d’elTorts la rythmique et la strophique qui ont préside a leur composition. Les psaumes s, , nt divises en un certain nombre de strophes (strophique) qui comprennent elles-mêmes plus ou moins de vers ou stiques : ces vers ou stiques contiennent de deux.1 quatre accents ou mots (rythmique). nous trouvons en présence de strophes assez les : les unes ont cinq stiques de deux accents, itres quatre de deux accents ; d’autres, quatre ou six stiques de’roiaccents ; d’autres encore, quatre Stiques alternativement de trois ou de deux accents ; certaines, quatre stiques de quatre accents, etc.

/< cullwl du psautier. De tout temps.

1 lifs. les psaumes ont servi a alimenter la

omme inspirés par l’Esprit de

ils formaient les plus belles prières que chaque

individu pouvait adapter à igieuse et aux

Providence le pla

M Bernhard Duhm a vu dans le psautier surtout

un livre religieux populaire, un livre de méditation

en, 1922, p. xxvii. Cepen dant, il est Indéniable que certains psaumes. qu’Us aient été composés ou non dans cette » intention, ont revu une destination cultuelle ou liturgique. Quelques titres de psaumes ont gardé certaines Indications qui nous renseignent sur l’usage liturgique que les buts

faisaient de ces psaumes. Tour le jour du sahhal.

telle est l’inscription du ps. xi n. Les Septante pré

sentent des siisciipl ions de même liai lire : dans le

ps. xxiii (héb., xxiv 1 : Pour le premier jour de la semaine : dans le ps. xxxvii (héb., xxxviin : Sab

bal ; dans le ps. xi n ilnli. xi v m 1 : Pour le second jour de la semaine : dans le ps. m m (héb., xciv). Pour le quatrième jour de la semaine : da

ps. kcii (héb., xcin) ; Pour le jour qui précède h

bal Les versions postérieures donnent le ps. îxxx (héb., i xxvii comme consacré au cinquième lourde la semaine (jeudi | et la MiSna affecte le ps. lxxxi (héb., ixxxin au troisième jour de la semaine (mardi) Chaque jour de la semaine avait donc son psaume

De plus, le ps. i porte l’indication : Pour l’action de grâces. De même le mot que l’on traduit Pour tain souvenir, dans les ps. xxxviii et i.xx paraît bien I I r< le même que celui d"azkârâh, qui est le terme technique de la Misnn pour désigner l’offrande. Le ps. p irte le t il ic : Cantique de la dédicace de la maison. Dans le grec et dans la Vulgate, le ps. xxiii (héb., xxix) mentionne De la fin du tabernacle probablement parce qu’il était chanté à la tin de la tête des rabi i nacles. Il était prescrit de réciter le Hallel (ps. 1 xiii cxvin) aux trois grandes têtes (Pftque, Pentecôte et Tabernacles), à la tête de la Dédicace du Temple et aux néoménies ou premier jour du mois. Quant aux psaumes graduels ou des montées, que l’on recitait en se rendant à Jérusalem, Isaïe mentionne qu’en pèlerinage on chantait habituellement des cantiques

[s.. XXX. 29.

Peut-être faut-il interpréter dans un sens liturgique le mot sélâh, qui fait la croix des commentateurs. Ce mot hébraïque se trouve a la fin de certaines strophes, à la fin d’une péricope sans égard pour la mesure strophique, au milieu d’une phrase, dont un cas typique est

présenté par le ps. lxviii. 20. Les Sept an le oui traduit sélâh par un terme <iui signifie i intermède et la tradition palestinienne par les mois pour toujours. Or, ceci pourrait très bien impliquer que le psaume s’interrompait et que l’on chantait une bénédiction (intermède), laquelle bénédiction finissait ou commençait par les mots pour toujours et s’annonçait par une élévation de voix (c’est le sens probable du mot hébraïque sélâh). Cf. les observations de dom Hugues Bévenot, O. s. r>., sur les sélâh et les gloses qui se rencontrent dans le cantique d’Habacuc, dans / ; blique, L933, p. 510 517

Contrairement à l’opinion de M. Duhm. qui attribuait surtout aux psaumes un caractère privé, M. s iu mund Mowinckel, professeur a l’université d’Oslo, poussant plus avant les idées de M. Gunkel qu’il appel le son maître, a revendiqué un caractère et u cultuels pour presque tout le psautier. Son travail a paru dans six volumes intitulés Psalmenstudien, toul d’abord en partie en norvégien, puis en totalil

allemand, de 1921 a 1924, Krisl i.m ia (0 lo), Selon le

savant norvégien, les psaumes individuels de lamentation auraient été composés, non pas par les nia eux-mêmes, mais par les chantres du sanctuain

seraient comme des formula ires liturgiques, di

d’avance à l’usage des fidèles qui les récitaient au

cours de certaines cérémonies. Si les psaumes d(

connaissance étaient composés par les fidèles eux-mêmes, ceux-ci les remettaient aux chantres du

tllaire et les psaliais de velia len I ItUelS. On

s’est en général assez peu al lâché’a celle I ion vaille de

M. Mowinckel. Mais sa théorie sur la fête d’intronl-