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1 loi

PSAUMES I I i ; l DES AUTEURS

In.

8 itut on assigner une date aux différentes collée lions du psautier ?

Le premier recueil qui terme presque la totalité du I I du psautier, a savoir les psaumes davldlques m mi (N.uif probablement le psaume alphabétique xx> i remonte certainement a une date très ancienne.

D’après II l ar. i. 30, on peut croire que le

.1 reçut il des psaumes da idiques, i i iwn.it la

collection d’Asaph, i. lxxiu-lxxxiii, étaient constl

.m temps d 1 ;.i J i i et rien

n’empêche que l’on f.iw remonter o la même période

approximative le recueil des llls de i oré, xlii, m i

M. LXXXIV, t. LXXXVII, IWWIIl.

Il est plus difficile d’indiquer une date pour la tor mation des deux derniers livres du psautier. Peul < ii<

f< i nuit ii’ii i -.1 elle contemporaine seulement de la constitution définitive du psautier.

quel moment faut-il placei cette constitution itive tin psautier ? - tout d’abord, un point t clair : il semble bien que le psautier était déjà formé et divisé en cinq livres.-. la fin du ive siècle axant - t hri-t I - ii elTet. 1 Par., xvi (environs de l’an prière nui -e toinpose de fragments de mes : lis > S 22 correspondent au ps. cv, 1 15 ; les.’. :  ;  : < vont la reprodut lion du ps. m i : les j 3 l retrouvent dans le ps cm. 1. 17. 18. Or ce dernier psaume > i termine le I IV du psautier actuel, el jus ïement 1 Par. w i. 36 reproduit la doxologie de ce 1. tV, n modifiant légèrement la finale en ces termes : i soit.laine, le Dieu d’Israël, d’éternité en éternité. i".t tout le peuple dit : Amen ! et : Loue/ Jahvél si l’on soutient, avec quelques critiques, que la re n’a pas été prononcée pai Asaph et m'> frères r.. xvi, Ti et que le i HT doit par conséquent se Joindre directement au. 7. il reste qu’au moment de l’insertion de la prière par le chroniqueur, aux alentours de l’an 300 avant Jésus-4 ! iri-t. le psautier était divisé en nos cinq livres actuels avec leur doxologie île. lui second lieu, on lit dans il Mach., n. 13. que nie fonda une bibliothèque et y recueillit les livres concernant les rois et les prophètes, ceux de t i-ri to-j AtrjelSl et les lettres des rois [de I au sujet des dons sacrés Que le psautier eis tàt déjà sous s.i ferme actuelle au temps de N’éhémie 12 I ». on ne saurait l’affirmer avec cert itude, car il urrail que le terme rà toû Aa.ri’î désignât seule ment 1rs colh t lions davidiques, encore indépendantes. Au contraire, il a tout lieu de reconnaître le psau tier. constitué dans sa forme définitive, en tête de la troisième classi !. nt s eanoi iques, mentionnée dans le prologue de l’Kcclë’iastique, aux abords de 180 s ( hrist s, , n^ eette formule la loi, les pro

is pires

r, s que lr ps i wi. 2 3 est cité comme arc t’xari ~. : i) par I M.

mi. 17. pendant la lutte : une de l’année 162.

I. terminus, i quo pour la formation définitive du qu on ne puisse le remonter jus u temps ii, - Néhémie lil 12 h. peut aisément se r aux environs de l’an 300, et le terminus ml quem x alentoi i

Li plus grand nombre des

psaumes porte un titre : trente-quatre seulement

xception d.u - li lexti massorétique (dix neuf dans les Septante. » ii -t dans la Vulgate) ; on

— psaumes orphe Uns. qu il n faut pas confondre avec les psaumes

iu’ils ne men

Ts.

tiennent ans d’auteurs lune

line), soitdi ons historiques (treize, toutes

mui trconstanie de lavii di I >av id

indications poétiques : mizmôi (chant avec accompa gnement d’Instruments à cordes), jffr (chant), hamma’alôi (chants des montées), mus.’! (poèmi didactique), m ikfâm (chant d’oi ou poème digne d’être gravé), soit des Indications musicales se rapportant à

un son OU a une mélodie C0IU1US, a des tons île VOiX, a

des instruments à cordes ou à vent. < i. Gastoué.Les psaumes, dans /, i revue musicale, no 1930, p

DeUX questions s, ’posent au sujet de i es litres, iu

quels leur présence dans les septante confère manifes

teineiit la valeur d une antique tradition juive : s. mi ils authentiques-.’s, , nt ils Inspirés ? L’abbé Lesêtri livre des Psaumes, Paris, 1883, p. i i t, faisait à ce sujet les remarques suggestives suivantes, qui se trouvent êtred’accord avec le décret de la Commission biblique : Il n’v aurait aucun intérêt à vouloir | ardi i comme partie intégrante de l’Écriture les titres hébreux et les indications qu’ajoutent les Septante ; il suffit de les accepter comme des documents traditionnels d’une haute antiquité, dont il est permis de ne point tenir compte quand on a des raisons graves de le faire ; c’est ainsi qu’ont procédé les Pères, malgré les subtilités auxquelles ils se condamnaient pour expliquer les titres grecs Nous nous en rapporterons dune aux ins criptions, quand le contenu i psaume ne les démen tira pas formellement, ce qui arrive du reste assez rarement.

[.uteurs des psaumes. Voici comment se répar lit l’attribution des psaumes :

A Moïse, le ps..

David, les ps. m i. m xxxii, xxxiv-xli, li-lxv,

    1. LXVIII I##


LXVIII I. LXXXVI, CI, CIII, illl CX, CXXII, CXXIV,

cxxxi, cxxxiii, cxxxviii i xlv, soii en huit 73 psau

mes,

A Salomon, les ps. lxxii et cxxvii. A Asaph. les ps. i. i xxiii-lxxxiii, soit en tout 12 psaumes.

Aux fils de (aire, les ps. XLII, xuv . ii, LXXXV, LXXXVII, LXXXVHI, soit en tout II psaumes.

A 1 Iénian. le ps. i.xxxv m (attribué aussi aux lils de Coré).

A Éthan, le ps. i. xxxi.x.

A Jeduthun, les ]>s. xxxix, lxii, lxxvii îles deux premiers psaumes portent aussi le nom de David : le troisième celui d Asaph i.

Au surplus, ô.") psaumes portent, souvent avec l’adjonction d’un nom propre (David, lils de Coré, Asaph), le terme hébraïque « le lamenaçêah. Ce terme dérive d’une racine nâsah, qui au piel signifie conduire, présider, diriger. don le sens proposé pour lamena au maître de chanl. Les Septante n’ont pas compris ce mot et l’ont rendu : etc. to téXoç, que la Vulgate traduit littéralement : in fmem. La même confusion des Septante et de la ulgate se reproduit à la fin du li re d’Habacuc, iii, 19, où les deux mots qui signifient : Du maître de chant. Sur des instruments .1 cordes ont été joints au texte qui précède et traduits aussi fautivement que possible : Victor ni psalmis caneniem. Mais, quoi qu’il en soil de ces fautes de tra duction, qui prouvent à leur manière l’existence des deux mots hébraïques à la fin du cantique psaume d’Habacuc, leur mention et leur place indiquent â n’en pas douter que 1 1 mon eau a reçu une utilisation lit u r gfque postérieure Les mêmes considérations doivent s’appliquer aux psaumes : le lamenafiah, du ma de i liant. que beaucoup de psaumes ont i on dans leur titre, désigne non un auteur, mais un simple chef des chantres, un maître de chant, inconnu par ailleurs, utilisant dans un but liturgique des mor< préexistant sans doute depuis longtemps.

Peut être doit on attribuer aussi à ce maître de chant toutes les Indications musicales que contien-