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langues rma prsecationum pro tribulatlone uti quant in diacesi et comitatu Virdusin in suplpicationibus (sic) gênerait^si, l ; l> » v Psalmteus episeopus, Verdun, Bacnetius. 1564, pet. in 1°, 12 feuillets mou numérotés. — 1 1. avertissement à l’homme ehristien pour cognoistre ~ tes hérétiques de ce sans srobent le para telles de la parole de Dieu, f>ar X.

Verdun, Koinis, Jean de Foigny, S. 12 feuillets. IV Preces aliquoi et oraP. l>. Xie Unis Psalm ;. us et undator cum Deum propitium tum

i, tum etnim post mortem nileretur, pr<> nvis et s’itint et lue ut perpétua ssistis armi temporibus imtur in eathectrait et collégiale ! béate Marie eiritatis Yirdunensis, tum illustrisstnu cardinalis Caroli a 1. <tharingia tum su-homine curavit. Verdun, Martin Mercator, 1572, pet, in i". M Feuillets. — 16. L. p Tirait de l’Église, 1571, niv oiUTt au cardinal de Lorraine en 1574, On doute Vil fut jamais édité. 17. Recueil des sépultures anciennes elep :. Saint-Paul de Verdun, fait en 1552, par l’ordonnance de M. Psaulme, évêque de Verdun, publie en ITT’. l’avec un Avis a la noblesst. par l’abbé Lionnois, Nancꝟ. 1865, ln-12, 28 p.

i-I. Hugo, Sacrm anliquitalis nxonunxenla. s. f. l’.tival.l72.">. _l. non numérotées de la préface ; Gabriel, Élude

colas Psaume, évêque et comte de Verdun, Verdun, 1N’>7 ; M. Husson, Hist. oerdunoise, dans Petitt bibliolli. oerdunoise, par l’abbé Frison, Verdun, 1885-1889, ô vol. ; t. Van Sprinceck, Nicolas Psaume, èoéqm de erdim, de l’ordre de lhtnanire (1810-1878), dans les Précis historiques, 1888-1889 i. 1889, in-8. 5’J p.) ; 1°. Gooværts, Écrivains, arrière < ri savants de l’ordre de Prémonsté, Bruxelles, 19031911, t. H. 1903, p. oo-70 ; t. ni. 1909, p. 170 ; t. iv, 1911,.’lii Tridentini diariorum p<irs secundo, éd. Merkle. Fribourg-en-B., 1911, p. du sq. (cette biographitsuit p. in a pas la Continuation de l’hist. oerdunoise de rd de Vassebourg, soute la oie <ir M. Nicolas Psaume, iresque et compte de Verdun…, par Matthieu Husson l’iiseosso> ; nis. de la bibliothèque municipale de Verdun).

A. Km s. PSAUMES (Livre des).

Dans la Bible hébraïque il fait partie « le la classe des ketoubim ou "hagiographes", qui forme la IIIe section du canon de en Testament. Actuellement, il vient en tête de de cette section ; il en était peut-être ainsi du temps de Jésus. Luc, xi. II. ou les psaumes paraissent désigner la

IIIe partie du canon juif : Josèphe, sont. Ap., 1.8 nomme aussi les lois, les prophètes et les hymnes. iclant, l’ordre des hagiographes a beaucoup varié : nis Huth ouvre la section, comme dans la première rabbinique. Ilubn liathra. l’I (V saint Jérôme, dans tus galealus, P. l… t. xxvhi, col. 553, cite me prem ; er livre, parmi les hagiograph.es, Job et il Secundus u David, que m’quinque incisionibus, et unn Psalmorum volumine comprehendunt ; par contre, ou Epist. ad Paulinum, 7, P. l… t. xxii, col. 5 17.

plus en accord avec la tradition hébraïque, ’lïl met en tête des hagiographes le livre de I)avid. miment de leur ordre réciproque, Psaumes, et Job forment une trilogie à part, ainsi que ut système spécial d’accentuation hé plante placent généralement les Psaumes Livres sapientiaux ; dans la Vulgate clélins, le livre des Psaumes vient après Job.


I. Généralité.
II. La théologie des psaumes seul. 1114).


I. Généralité.

Décision de la Commission biblique.

Le 1er mai 1910, la Commission biblique a rendu sur le psautier un décret qui résume ce qu’un catholique doit admettre en ce qui concerne les psaumes. Le voici avec ses huit questions et réponses

Dubium I. — Utrum appellationes Psalmi David, Hymni David, Liber psalmorum David, Psalterium Davidicum, in antiquis collectionibus et in conciliis ipsis usurpatæ ad designandum Veteris Testamenti Librum CL psalmorum, sicut etiam plurium Patrum et Doctorum sententia, qui tenuerunt omnes prorsus psalterii psalmos uni David esse adscribendos, tantam vim habeant, ut psalterii totius unicus auctor David haberi debeat ? Resp. Negative. I.- Les appellations Psaumes de David, Hymnes de David, Livre des psaumes de David, Psautier de David, usitees dans les anciens recueils et dans les conciles eux-mêmes pour designer le Livre des C1. psaumes de l’Ancien Testament, ainsi que l’opinion de plusieurs Pères et Docteurs, qui pensèrent que tous les psaumes du psautier sans exception doivent être attribues seul David, ont-elles une valeur telle que David doive être regarde comme l’auteur unique de tout le psautier ? Rép. - Non.
Dubium II. — Utrum ex concordantia textus hebraici cum græco textu alexandrino alusque vetustis versionibus argui jure possit situlos psalmorum hebraico textui præfixos antiquiores esse versione sic dicta LXX virorum ac proinde si non directe ab auctoribus ipsis psalmorum, a vetusta saltem judaica traditione derivasse ? Resp. Affirmative. II. du texte De la concordance hebreu avec le texte grec alexandrin et les autres versions anciennes, peut-on à bon droit conclure que les titres des psaumes places en tête du texte hébreu sont plus anciens que la version des Septante et que, dès lors, ils viennent, sinon en droite ligne des auteurs mêmes des psaumes, au moins d’une antique tradition juive ? Rep. 1 Oui.
Dubium III.- Utrum prædiou psalmorum situli, judaicæ traditionis testes, quand o nulla ratio gravis est contra eorum genuitatem, prudenter possant in dubium revocari ? Resp. Negative. III. Les titres susdits, témoins de la tradition juive, peuvent-ils, lorsque nulle raison grave ne s’oppose à leur authenticité, être prudemment révoqués en doute ? Rép. Non.
Dubium IV.- Utrum si considerentur sacræ Scripturæ haud infrequentia testimonia circa naturalem Davidis peritiam, Spiritus sancti charismate illustratam in componendis carminibus religiosis, institutiones ab ipso conditæ de cantu psalmorum liturgico, attributiones psalmorum ipsi factæ tum in Veteri Testamento, tum in Novo, tum in ipsis inscriptionibus, quæ psalmis ab antiquo præfixæ sunt, insuper consensus Judæorum, Patrum et Doctorum Ecclesiæ, prudenter denegari possit præcipuum psalterii carminum Davidem esse auctorem, vel contra affirmari pauca dumtaxat cidem regio psalti carmina esse tribuenda ? Resp. Negative ad utramque partem. IV.- A considérer la multiplicité des témoignages de la sainte Écriture relatifs au talent naturel de David éclairé par le charisme de Esprit-Saint dans la composition de poèmes religieux, les institutions fondées par lui relativement au chant liturgique des psaumes, les attributions qui lui sont faites de psaumes, soit dans l’Ancien Testament, soit dans le Nouveau, soit dans les inscriptions mises depuis longtemps en tête des psaumes, et, en outre, le consentement des Juifs, des Pères et des Docteurs de l’Eglise, peut-on nier prudemment que David soit le principal auteur des poèmes du psautier ; ou bien, par contre, est-il loisible d’affirmer que quelques-uns seulement de ces poèmes doivent être attribués au psalmiste royal ? Rep. Non sur les deux points.
Dubium V.- Utrum in specie denegari possit Davidica origo eorum psalmorum, qui in Veteri vel Novo Testamento diserte sub Davidis nomine citantur, inter quos præ ceteris recensendi veniunt psalmus : Quare fremuerunt gentes ; psalmus XV : Conserva me Domine ; psalmus XVII : Diligam te Domine, fortitudo meu ; psalmus XXXI : Beati quoi um re- V. Peut-on spécialement dénier une origine davidique aux psaumes qui dans les citations de l’Ancien ou du Nouveau Testament sont clairement attribués a David, et en tête desquels il faut signaler le ps. 11, Quare fremuerunt gentes ; le ps. xv, Conserva me Domine ; le ps. XVI, Diligam te Domine, fortitudo mea ; le ps. XXXI, Beati quoi um remissæ sunt