PRUTENUS LOUIS PS A L Ml NICOLAS
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.ill Sbaralea, Supplementum, p, 193, il faudrait la i en 1466 ; d’après Greidercr, Germania froncis t. i. n. —77. en 1464.. Il tint une allocution au chapitre général de Klorence en 1 (93.. Il fut aussi le maître du célèbre Vlex de Breslau, O.F.M., mort en odeur de sainteté. L’année de sa mort ne peut être
avec précision, Il paraît toutefois qu’il faut la placer entre 1 190 et 1 198. En effet, dans la première lettre, citée ii dessus, il est encore considéré 101111110 vivant, tandis que dans la seconde il semble relégué
11 les morts.
S unis ne pouvons refaire avec précision et exac
Utude la biographie de Louis de l’russe. nous poss toutefois quelques détails plus précis sur sou activité littéraire. Il est en effet l’auteur d’un traite intitulé Trilogium anima, qui présente un intérêt particulier pour l’histoire littéraire, il le composa au Studium « lu couvent Saint-Bernardin de Brûnn et le termina en 1 I’.’; !. H l’emporta la même année au chapitre général de Florence pour le soumet lie a l’approbation des 1 apitulaires. Le censeur Louis de l’une le retint trois années et dans son rapport ne tarit pas d’éloges a son sujet. Le vicaire de la province de Bohème transmit cet ouvrage en 1496 a Nicolas Glassberger, a Nuremberg, avec la prière de le faire Imprimer en cette ville. Le 20 ou le 22 février l 198, ce dernier repondit qu’il avait donne le traité à I imprimerie Koberger, qui l’édita encore la même année 1 p.i avec le titre significatif : Trilogium aium.t non solum religiosis verum etiam seecularibus iraturibus. canfessuribus. vontemplantibus et studrntumen intellectus et ardorem aflectus adminis-I >e ces paroles il resuite que l’auteur a voulu un manuel pratique, dans lequel il rassemble toutes les connaissances nécessaires ou utiles aux prêtres, aux prédicateurs et aux confesseurs, non lient pour illuminer leur intelligence, niais aussi pour enflammer leurs cœurs.
it( est divise en trois parties, comme le l’ait apposer le titre. La première partie traite de la noblesse de l’âme et de ses puissances tant sensibles que spirituelles, de son origine, de son union avec le Corps (52 ehap.i : la seconde est consacrée aux pasen général et. en particulier, à l’amour qui unit l’Ame a Dieu et qui est envisagé sous toutes ses formes iap.) : la troisième est dédiée aux habilus, grâce, vertus théologales, cardinales, morales (principalement et la prudence), dons du Saint-Esprit, béatitudes, etc. (33 chap.). Dans l’exposé de ces différentes matières, tout en ne négligeant point les données de la philosophie et de la théologie spéculative, Louis de Prusse ne laisse p., s de montrer sa prédilection pour la théologie mystique, la théosophie. comme il l’appelle.. Il a recours a cette dernière dans presque les chapitres et s’efforce de fonder sur elle les rentes théories exposées au cours du traité ; ne il pas d’enflammer les cours de l’amour divin exciter à l’union intime avec Dieuî Les théories m stiques de l’auteur ne sont cependant point
sentimentales, elles reposent sur les fondements solides
oie chrétienne et de la théologie scolas tique. Une des notes les plus caractéristiques de ce
traité est d’ailleurs que son auteur cite abondamment
les philosophes et les théologiens qu’il a utilises, ce qui
ire die/ les écrivains d<— cette époque. Parmi les
pi,, .. Louis de Prusse dénote une prédilection
ristotc. auquel il emprunte d’ailleurs
triparti te de s-, a ouvrage. Parmi les théolo le plus souvent Huguei et Richard de
t. b— traite Dr spiritu il anima, saint Ber l’ierre Lombard, saint Thomas d’Aquin, saint
rt le Grand. Nicolas de Lyre. Lierre d’Aquila,
lint Bernardin de Sienne, Henri de il
Jacques du Paradis, niais surtout saint I iona eut lire cl Alexandre de 1 lalès. Dinis Scot n’est cité que rarel lient et encore dans des questions controversées entre fran
cisc.uiis et dominicains. Dans les théories débattues
entre codes. Louis se rattache généralement a saint
Bonaventure et.1 Uexandre de l lalès. comme par exemple pour la composition de l’Ame de matière et
de forme, la définition et le bul de la théologie, l’iden
tite de la grâce et de la vertu, etc.
Ce traite fournil aussi îles données caractéristiques
sur quelques scolastiques. Ainsi il cite la Summa de ereaturis d’Albert le Grand sous le titre de i.ib-r de quatuor coteois (IIP part., c. xuii. Il ne tarit pas d’éloges pour la Summa (heologica d’Alexandre de
1 laies, pour en démontrer la haute Valeur, Louis de
Prusse cite les témoignages caractéristiques de Gerson et île Thomas d’Aquin. Ce dernier toutefois ne parait pas être aut lient ique. Il tient en outre que saint Thomas dépend en grande partie d’Alexandre, surtout, dit-il. dans la 11-’11. Les quatre parties de la Somme sont attribuées indist incteinent à Alexandre. La Summa de anima de Jean de Rupella n’est pas citée.. Il est affirmé que la Métaphysique d’Aristote ne comporte que douze livres, alors qu’en réalité elle en comprend quatorze, d’où il faut conclure que
probablement, au milieu du XVe siècle, douze livres
seulement de cette Métaphysique étaient traduits en
latin et connus. Louis de Prusse est un fervent dis eiple de saint liona enture et fait îles efforts répètes pour le faire accepter comme niait re préféré dans les Sluilm de l’ordre parce que sa théologie n’est pas
purement intellectuelle comme celle de saint Thomas
et de Duns Scot. mais aussi et avant tout mystique. En parcourant cet intéressant traité, on rencontre une foule d’autres détails non moins importants sur les scolastiques et leurs doctrines.
11 est a remarquer enfin que le c. vi de la troisième partie n’est pas de Louis de Prusse, mais de Nicolas Glassberger lui-même. On y examine l’opinion émise par l’augustin Jacques-Philippe de Bergame, d’après laquelle saint François d’Assise aurait été le disciple de Jean Bonus de Manloue, aurait reçu de lui l’habit et fait profession entre ses mains de la rè^le de saint Augustin. L’auteur prouve que cette opinion doit être rejetée comme contraire aux données de l’histoire.
D’après J.-IL Sbaralea. Supplementum, p. 193, et H. Hurter, Xomenclator, t. ii, col. 1008, Louis de Prusse aurait encore composé deux petits traités intitulés De immaculata eoneeptione 11. M, V. et De usu liberi arbi-Irii li.M.V. in utero matris. Il paraît toutefois plus probable que ces deux opuscules ont été extraits du grand ouvrage Trilogium anima, dans lequel sont traitées ces mêmes questions.
L. Wadding, Annales minorum, t. x, Quaracchi, 1933, an. 1494, n. î.xiii, p. 103 ; le même, Scriptores ordinis minorum. Borne, 1906, p. 164 ;.1.-11. Sbaralea, Supplementum ml scriptores ordinis minorum, t. ii, Home, 1921, p. 193 ; V. Gretderer, Germania franciscana, t. I, Inspruck, 1777, 1. IV. n. 277 et 345, ». 7.ii et 773-774 ; Pierre Rodolphe de Tossignano, HUtoria seraphiete religionis, t. III, Venise, 1586, p. 328 0 ; N. Glassberger, Cluvnica, dans Analecta franciscana, t. ii, Quaracchi, 1887, p. i-i ; L. Hfain, Reper ton. Il m bibliographicum, t. n a, Berlin, 1925, n. 10315 ; W.-A. Coplnger, Supplément to Hain’s Bepertorium, I rc part..Berlin, 1926, p. 306 ; I’. Mlnges, Dos < Trilogium anima » des Ludwig non Preussen, O.F.M., dans Franzlsk. Studien, 1. 1, 1914, ». 291-311 ; il. Hurler, Nomenclator, : ; éd., t. ii, col. 1008.
A. Teetært.
- PSAUME Nicolas (aussi Pseaume e( Pseaulme)##
PSAUME Nicolas (aussi Pseaume e( Pseaulme),
abbé de saint-. ban de Verdun, de l’ordre de Prémon
tré, évoque de Verdun t+ 10 août 1575. I. Biographie
IL Ouvrages.
I. Biographie.
Nicolas Psaume est une des