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PRO 1 RBES l I i ; I DES. Il Il I. I KRSIO NS

ircux I.1 m section, première collection s. do uoniennc, ne comprend que des distiques, isoles pour i.i plupart. Le trlstlque m. 7. n’es ! qu’apparent et il

tnpose, en réalité, d’un premier distique, 7 du deuxième membre, 7°, appartenant a vin second distique dont le premier membre a disparu mais pourrait être aisément suppléé d’après les Septante. Pans les c. x-xv, le parallélisme est surtout antlthétlqut (quelques vers de facture synonymlque, xt, 7. 25, 30 ; mi. 1 1. 28 ; mv. 13, 17, 19 ; aphoristlque, m. : >l : mi. ; > ; in. 14 ; xv, 16, 17 ; synthétique, . IN ; m. 29 ; xiv, 17 ; allégorique, . 26 ; m. 22). En revanche, tlans les autres chapitres, wi xxii, 16, l’antithèse est d’une extrême rareté va peine m. 23) et la synonymie reparait dominante et presque exclusive. - la m sei tion. premières paroles des muo. xxii, 17 i. 22, a quelques distiques isolés : xxii, 28 ; xxiii, 9 ; xxiv, 7. 10 ; des tristlques, xxii, 29 ; wiu. 5, 7, 31, 3."> ; xxiv, il ; beaucoup de tétrastiques et des proverbes de cinq, xxiii, 1-5 ; i. 3-4, six. xxiii, 1-3, 12-1 1, 19-21 ; wi. 11-12, et sept membres, xxiii, 6-8, Le parallélisme y est ordinairement du genre synonymlque. la iv section, autres paroles des sages, XXTV, 23-34, a <tcu distiques isolés, 28 et 29, les deux tristlques, 27 I, et le tétrastique 33-34. Le parallélisme, rigournent synonymique dans le morceau 30-34 (champ du paresseuxi. est ailleurs vague et négligé. — La ection, deuxième collection salomonienne, x.xvxmx. aurait été, comme la première collection îles proverbes de Salonion. composée tout entière de distiques, la plupart isolés, si les quelques tristiques i|ui s’y trouvent présentement. XXV, 7. 8, 13, 20 ; xxvii, 10 ( ?), 22 ; xxviii, 10, doivent être considérés comme des corruptions du texte primitivement tout eu distiques, a corriger aussi d’après les Septante et ies anciennes versions. Le parallélisme, en général irré renient poursuivi, est. lorsqu’il existe, de forme allégorique et synthétique, rarement antithétique. La vr section, Paroles d’Agur. xxx, n’offre en té qu’une sentence en distiques isolés m (15 restant douteux). Le parallélisme est synonv inique dans ux parénétiques 1-10, 17, 32-33 ; dans les priamèles ou proverbes numériques, il se réduit à la simple énuniération des faits qui résument ou prouvent la maxime ou plutôt l’observation exprimée d’abord d’une façon générale, 11-11. 16, 18-31. — La vii" secParoles du roi Lemuel. xxxi. 1-9, en un seul n’a qu’un tristique, 4 ; le parallélisme y est rigoument synonymique. — I.a viii c et dernière section, i « Femme forte », xxxi. 10-31, est en vingtdistiques aux membres également synonymiques. 2° Versions.

Nous parlerons seulement des versions

nte, Vulgate et Italique. — 1. Versions inuné--. — a) Version grecque des Septante. — La tradurtion grecque du livre bébreii des Proverbes a été antérieurement a l’année 132, date approximadu prologue et de la version alexandrine de l’Ec>ir ici, t. iv. col. 2031 et 2042), puisque l’auteur de ce prologue et de cette version signale comme déjà traduits en grec les hagiographes ( autres livres. que la Loi et les Prophètes) composés en hébreu, une traduction plus libre que littérale, dans lie le texte on iouve plutôt paraphrasé’raduit mot a mot. De plus, en beaucoup de passages, le grec s’écarte de l’hébreu pour le sens. Dans n « paraît être due à une

i traducteur lisant le texte dans l’ancienne hénicienne (v, I ; r.’., : vi, 16 ;

wn. 2 ; x. 24 ; xiii, 10 ; xr. 16 ; xxiv, 2 ; xxx. 1 ; cf. il.), ou séparant les mois flans la ta du manuscrit hébraïque autrement . i f Ginsburg. Introduction. » n y trouve nombre de doubla traductions,

dues a des hésitations causées par des circonstances de ci’genre cheï le premier tradui leur où plutôt quelque réviseur de la version : ainsi i, 14 ; ii, 19 ; v, 23 ; xiv, 22 ;

xxii. S et 9 ; XXV, 20j XXIX, 25 ; par des reprises ou retours partiels de mois ou d’expressions identiques

dans deux textes grecs trahissant la double traduction

d’un même texte hébreu qui comportait ces mots ou

ces expressions ; ix. 12 aurail mène été traduit trois

fois. Kaiilen I loberg. toc. cit.

Très nombreuses sont les additions dont l’effet a été

soit d’augmenter la masse déjà pourtant bien impo

saute des proverbes en simples distiques de l’hébreu

(ainsi, dans les premiers chapitres du livre Seulement : i. 7 ; m. 15, 16, 22 ; iv, 27 ; i. S. 1 I ; vii, 2 ; i. 18), soit de compléter ou d’expliquer la pensée de l’aiileur (ainsi, dans les mêmes chapitres : i, 18, 27 ; ii, 2 ;

m. 2N ; iv, 10 ; v, 5 ; vi, 25 ; i. 6, 10), ou de ménager

quelque transition entre divers groupes (ainsi : v, 2 ; mu, 21). Ces additions proviennent OU d’un texte hébreu qui les contenait déjà, ou plus probablement

de notes marginales introduites dans le texte, pour les amplifications de pensée ; soit encore pour les proverbes ni sic. des autres versions grecques postérieures d’Aquila. de Sv mmaque ou de Théodotion, ainsi qu’il en est arrivé pour la traduction sv ro hexaplairc dont mainte leçon, Inexistante dans les Septante (telles w. 14-19 ; xxii. G ; xxv. 20 *>), vient de l’une ou de l’autre de ces traductions. Kaulen-1 loberg, toc. cit. Il faut observer pourtant qu’en quelques endroits ces additions du grec au texte hébreu ne sont qu’apparentes el qu’elles ont en réalité traduit quelque élément de ce texte aujourd’hui tombé et disparu (ainsi du distique actuel XI, li>, dont les membres ne sont parallèles que par une sorte d’artifice et reçoivent cha cun, dans le grec, leur antithèse naturelle).

D’autre part, il se trouve, dans le texte reçudes Septante, quelques omissions qui peuvent cire énumérées comme il suit dans leur totalité ; manquent I, 10 ; rv, 5 a ; IV. 7 : vii, 25 b ; viii, 29 ab ; 32 b et 33 ; xi, I ; xiii, (i ; xv, 31 : xvi. 1-3, 6-9 ; xvii, 10 b ; xviii, 8, 23-21 ; xix, 1-2 ; xx, 1 1-19 ; xxi, 5 et I8 b ; xxii, 0 ; xxiii, 23 ; xxv, 9 a. 19 (incomplet).

Des transpositions de proverbes se remarquent enfin dans la première collection salomonienne : xvi, 4, est placé après 5 ; xvi, 6, entre xv, 27 et 28 ; xvi, 7, entre xv, 28 et 29 ; xvi, 8-9, entre xv, 29-30 ; xx, 20-22, entre 9 et 10 : et, après cette première collection, les groupes supplémentaires se succèdent jusqu’à la fin du livre dans l’ordre suivant : xxii, 17-xxiv, 22, paroles des sages ; xxx, 1-1 I, « Paroles d’Agur (l rc partie) : xxiv, 23-24, autres paroles des sages ; xxx, 15-33, « Paroles d’Azur <2’partie) : xxxi, 1-9, « Paroles du roi Lemuel » ; xxv-xxix, deuxième collection salomolienne ; xxxi. 10-31, poème de la « Femme forte ».

b) Vulrjate latine. — File est l’œuvre de saint Jérôme qui la fit en 398, cf. Præf. in libros Salomonis, P. I… t. xxviii, col. 12 1 1. et l’adrt ssa aux évoques Chromace d’Aquilée et lléliodore d’Altino. Cette version s’écarte de l’hébreu en plus de cinquante passages. On n’eu peut conclure toutefois que le texte traduit par le solitaire de Bethléem différait beaucoup, dans ces passages, du texte massorétique actuel ; car c’est en trois jours seulement que fut exécutée l’ « interprétation » des trois écrits salomoniens, I’rov., Cant. et Fccl. : tridtu opus nomini veslro consecravi, interprelalioncm videli cet tri uni Salomonis voluminum ; et cette hâte excessive peut expliquer mainte lecture inexacte, ou même tout a fait fausse, du texte original. En deux endroits seulement la Vulgate biéronymienne renferme de courtes additions qui lui soient propres, c’est-à-dire qui n’aient point leurs correspondantes ni dans l’hébreu ni dans la version des Septante : c’est xtv. 21 b : ’/ni crédit in Domino, miser icordiam diligit, et xv, 26 : flrmabitur