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- PRÉMOTION PHYSIQUE##
PRÉMOTION PHYSIQUE. RAISONS DE L’AFFIRMER
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ne pouvez, rien faire », dans l’ordre du sa ut. Joa, xv, . I s’élèvera de faux christs… et ils feront des prodiges jusqu’à séduire, s’il se pouvait, les élus mêmes. » Matth xxiv, 24. « Mes brebis entendent ma voix ; je tes connais, et elles me suivront. Et je leur donne la Vie 2 „ Sic, et elles ne périront jamais et nul ne les ravira de ma main : mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et nul ne peut les ravir de la main de mon Père. » Joa., x, 27 : ; <>. Toujours l’infaillible efficacité du décret divin est expliquée non point par le consentement humain prévu, mais par la toute— pi ussauce divine, exprimée par ces mots : « nul ne peut 1< s ravir de la main de mon l’ère ».
I), . même encore, chaque fois que.Jésus parle de .son heure, celle de la passion, il dit quel, , de toute éternité déterminée par un décret divin, qu’avant cette heure nul ne pourra porter la m un , ’ontre lui. C’est donc que Dieu es. maître des volontés Smalnes, à ce point qu’elles ne peuvent même pèche qu’à Seure où de toute éternité Dieu l’a permis, e1 du genre de pèche que Dieu a permis, sans en être cause ni directement, ni indirectement. C est ainsi qull est dit dans l’évangile de saint Jean, vii, 30 : ; US cherchèrent donc à le saisir, et personne ne mil la
main sur lui, parce que son heure net ail pas encore
venue. » Jbid., xiii, 1 : « Jésus sachant que son heure
était venue… après avoir aime les siens les au n..
iusciu’à la fin. » Ibid., xvii, 1 : « Père, l heure est venue (voir le commentaire de saint Thomas sur tous ces textes de l’évangile de saint Jean ; nous avons noté qu’il v voit l’heure non a nécessitait delerminala, ^edaProvidentiaprœflnila. Or, cette heure est ^celle du plus grand acte libre du Christ (acte qui avait donc été, de toute éternité, l’objel d’un décret divin prédéter minant positif), c’est aussi l’heure du plus grand péché, du déicide (acte qui avait été d* toute éternttél objet d’un décret divin non pas positif, mais permissif, d telle sorte que ce péché ne devail pas arriver avant cette heure, ni sous une autre forme que celle permise
par Dieu). Cf. saint Thomas, III’. q. XLVI, a. —.
q " De m’êine, dans les Actes des apôtres, ii, 23, saint Pierre, le Jour de la Pentecôte, dit dans son discours aux.Juifs : « Cet homme (Jésus de Nazareth) vous avant été livre selon le dessein Immuable et la pre science de Dieu, vous l’avez attaché à la croix et mis à
mort par la main des impies. Dieu l’a ressuscité U
Z même à remarquer que, dans ce texte, le dessein Immuable.^ àpio^vT) pouXfi, précède a pmdence xalnpoYv^en TOÛ©eov. Cf. S. Thomas. ID. q. xlvii, Deus sua eeterna voluntate præordmavil passio’n’en, Christi ad humani generis liberationem.
De même, Act., x, 11 :. Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et lui a donne de se faire Voir non à tout
le peuple, mais aux témoins choisis d’avance.. Ibid.,
xin 48 « En entendant ces paroles, les gentils si réjouirent… et tous ceux qui étalent destinés à la vie
éternelle devinrent croyants. Ibid., XVII, 26 : « Dieu a déterminé pour chaque nation la dune de son existence et les bornes de son domaine. « P"’/ XXII, Il saint Paul raconte qu’après sa conversion Aname lin 3,.. p a ul, mon frère, recouvre la vue. Et, au même instant, Je le vis. Il dit alors : Le Dieu de nos pères t a prédestiné à connaître sa volonté, à voir le Justee à entendre les paroles de sa bouche. Car tu luiservrtras de témoin… » Et, librement, ma.s infailliblement, saint Paul servit de témoin à Notre-Selgneur.
Enfin saint Paul lui même dit aux Romains, viii, 28 « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son éternel dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aUSS prédestinés… Ibid., ix, 11-18 :. Rébecca conçut deux enfants…, et avant même qu’ils fussent nés…
afin que le dessein électif de Dieu fut reconnu ferme, non en vertu des œuvres, mais par le choix de celu. qui appelle, il fut dit à Rébecca : « L’aîné sera assu. ietti au plus jeune »… Que dirons-nous donc. Y a-t-il de l’injustice en Dieu ? Loin de la ! Car il dit a Moïse : . Je ferai miséricorde à qui je veux faire miséricorde et j’aurai compassion de qui je veux avoir compassion.. insl donc l’élection ne dépend ni de la volonté, ni des elTorts, mais de Dieu qui fait miséricorde.. Il est clair dans ce texte que [’élection, décret éternel de la volonté divine ne dépend pas du consentement humain prévu. L’indépendance souveraine de Dieu ne peut être mieux
affirmée…, .
Ibid ix 23 " « Si Dieu a voulu faire connaître les richesses de sa gloire à l’égard des vases de miséricorde qu’il a d’avance prépares pour la gloire… (ou est 1 injustice ) ?
Ibid vin 37 : —Dans toutes nos épreuves, nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimes.
Ibid xi 1-7 : « Est-ce que Dieu a rejeté son peuple !
Loin dé là… il dit (autrefois, a Plie :.Je m— suis , réserve sept mille hommes qui n’ont pas fléchi le
genou devant Baal. — De même aussi, dans le temps présent il y a une reserve selon un choix de grâce. <>r. si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres dirons-nous donc ? Ce qu’Israël cherche, il ne la pas obtenu mais ceu i que Dieu n choisis l’ont obtenu, tan. lis que les autres ont été aveuglés. Le choix divin n est
pas fonde sur le consent eineul hum. un prévu.
Semblablement, I Cor., iv, 7 : Car qui est-ce qui te distingue, qu’as-tu que tu ne l’aies reçu ! D après sa lnt p., ul. ce qui distingue le juste de l’Impie, ce qui même commence à le distinguer, lorsque le juste,
„„., „, a se convertir, cela U l’a reçu. Saint Thomas
dira [ q kx, a. 3 : Comme l’amour de Dieu est cause de toul bien, nul ne serait meilleur qu’un autre, s’il n’était plusalmépar Dieu. C’est leprinclpe de prédilection, qui s’applique dans l’ordre naturel el
dans celui de la grâce, SOll pour les.nies sah.ta.rc
difficiles, soit pour les actes salutaires faciles. Ce principe est d’une universalité absolue, et il suppose que , , „„„„, ,, . Dlen pour nous est efficace par lui m
et non pas par notre bon consentement prévu, puisque
i | bonté de ce consentement a pour cause première Dieu source de tout bien. Ce principe de prédilection, si nettement formulé par saint Paul et qui affirme s, hautement la souveraine indépendance de Dieu, est équilibré par cet autre principe : Deus impossibilia non jubet Dieu ne commande jamais l’Impossible, el U rend réellement possible à tous les adultes l’accom plissement des préceptes, des « pie ceux e. les obligent, en ce sens comme dit saint Paul. I l’un., n. I : Dieu veut que ions les hommes soient sauvés voir art , i sus u<>. col. 3019.
ament ce second principe se concllle-t il mti mement avec le principe de prédilection 1 (.est là un mystère Inaccessible. Pour le Noir il faudrait l., D(, , , ei comment se concilient en elle l’inflnle misé de, l’inflnle justice et la souveraine liberté ou Indépendance de Dieu.
On lit de même, dans Eph., i, 5 i : C est en lui
(en lesiis Christ) que Dieu nous a élus des avant la création, pour que nous soyons saints et Irrépréhensibles devant lui (et non pas parce qu’il avait prévu
notre sainteté), car, dans son amour, il nous a pi Unes a être ses flls adoptlfs par Jésus Christ, selon sa
libre volonté, en faisant ainsi éclater la gloire d l sa ..race (et non pas celle du libre arbitre de l’homme),
par laquelle il nous a rendus agréables a ses veux, en
son FUs bien aime. Ibid., i, 12 : C’est aussi en lu nue nous a ons et é dus. aJ ant été prédest mes suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d après
