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I" lîni’ll I II I. CO NSTATATION

pie, comprennent i » tt bien . Hastlngs,

sti.i vol., ["outefols,

les proplu tiescoiuin n itoires peuvent, en raison « tances nui les entourent, c’re discernées des

dnipl turcs humaines et, précisément p

. disent pas dans telles conjonctures pré levenir un argument apologétique.

V ffl

Il s’agit lie démontrer que ilisation de la prophétie n’est pas l’effet « lu hasard ou d’une causalité naturelle entrevue conjecturale. mais qu’elle dépend uniquement de la prescience cl de la volonté divines (sans exclure d’ailleurs le jeu el des causes secondes, même libres}. démonstration, ici, est conduite par voie d’exclu ni le li. isard ni la prévision conjecturale des rap ! naturels de causes àelïets n’expliquent la réalisaévénement annoncé ; donc, la seule explication possible reste l’influence de la prescience et de la volonté divines.

ne saurait donner une explication rationnette de l’accomplissement des prophéties, mémo s’il iniquement d’un détail particulier. Si. avec as théologiens on invoque ici le calcul des probabilités, la probabilité en (aveur de l’accomplissement d’une prophétie devient pratiquement nulle. Cf. Chr. i, Prxlectionrs dogmatiew, t. i, n. 211. Mais cet mécanique : du calcul des probabilités, tout en exprimant une part de vérité, ne répond pas absolument aux conditions du problème. Il s’agit, en effet, its dont la réalisation dépend d’une série [ue nul, sinon Dieu, ne peut prévoir, ’ncement des cuises à leurs effets que présuppose tion de l’événement prédit ne saurait être hasard ; il faut en venir à l’intervention unique, transcendante, imprimant à l’ordl s i leurs effets la direction voulue pour

se tel événement déterminé.

ents principes qui montrent que l’ordre du

— oir.iit être le resuit it du li.is ml mollirent cgalc qui existe entre l’accomplissement d’une

I i r. dis ition fortuite d’une conjec t :

1 De multiples c mses ne peuvent concourir fortuitement

! détermine : autrement, cette imite

sullisaiite. < » r. dans l’accomplissement de

le multiples causes concourent pour

lisent déterminé et prédit, lix’emple :

on et s, résurrection, en indi qu mt les princip des circonstances : Voil i que nous mon et le l’ils île l’homme sera livre aux princes

i anciens ; ils le condamneront

Is, et ils l’insulteront, cra . lieront et le tueront : et, le troisième

I ire… ;  ; il. I » e même, il prédit le

ibilité de l’Église, les

i> ilem. I >< même, les pro t annoncé diverses vertus

aux faits de s ( vie.

peuvent provenir fortuitement

et essentiellement con i t simple promesse du Rédemp ! nom ire lellement et par ih s prop

retienne… lue

re foi tuite ;

— (ortlliteulent

i d’innom . —ir" ient la conque, pui lllll’s

i » icu.

I. l*es choses semblables, annoncées comme telles, [ré quenunent ou toujours, ne sauraient être réalisées pai le luis ird, l’i. <l ois lis dltlérentes prophéties de r Vncli ti tament. Us iii, mes événements snni toujours annoncés, lemetii ce qui concerne la personne et les œuvres <l a Messie. De telles prophéties ne peuvent donc être réalisées par le has ird.

iiun. il esi Impossible de taire de la rell Ion |i chrétienne le résultai d’un hasard et d’en exclure l’Inten lion du me. Or, toute la religion ludalque est pour ainsi due une prophétie dont l’accomplissement esi la rel chrétienne, i n tel accomplissement n’esl pas l’œuvre ihi hasard. Gan, Dt reoelalione, t. ii, p. 129-130.

En bref, là où apparaissent un ordre, une coordina tion s’imposanl aux causes secondes pour aboutir à la réalisation d’un événement prédit, le hasard n’esl pas une explication. Au principe de cel ordre et de celle

i-oordin.it ion doit se I rouver la cause première de loul ordre. Dieu.

b) La prévision conjecturale des rapports naturels de causes à effets ne saurait expliquer la réalisation des /*/" phétics. — La démonstration de cette vérité s’appuie

sur les mêmes principes que la réfutation île la thèse du

hasard. A un ordre manifeste dans l’agencement des causes et des effets pour produire un effet naturelle ment imprévisible correspond connue seule raison suf lisante la direction transcendante imposée pur la volonté divine, éclairée par la prescience. Pour COU naître et prédire infailliblement les événements, résul tats derniers de cet agencement des causes ( dont plusieurs sont libres) el des effets, la simple prévision humaine conjecturale ne sullil pas ; il l’an ! une communication de la prescience divine.

Quatre considérations [ont valoir la force de ce i argument :

1. Comme l’ordre du monde ne peut provenir d’une nécessité aveugle, parce qu’ainsi le plus parfait sortirait du

niions parlait, le plus du moins, l’intelligible du nnn-iiilclligible ; ainsi l’ordre des prophéties et leur accomplissement ne peuvent provenir d’une nécessité naturelle sans lu

direction supérieure de la divine Providence.

2. De plus, sous cette direction divine, l’ordre des prophéties et de leur accomplissement n’est pas encore naturel ; car les événements annoncés ne sont pas des effets naturels

el nécessaires, détermines déjà dans leurs causes naturelles ;

ce sont des événements futurs contingents et libres, dépen

liant fréquemment de la liberté de plusieurs individus qui n’entendent pas accomplir une prophétie, comme il apparaît dans la crucifixion du Christ.

3. Bien plus, le tutur contingent annonce est souvent un miracle dépendant de la liberté divine : telles l’incarnation du Fils, sa résurrection, la mission de l’Esprit-Saint, la propagation admirable de l’Église et sa durée indéfectible. or, le miracle, parce qu’il dépend immédiatement de la liberté divine, ne peut provenir ni du hasard ni de la néces siie naturelle, et la Providence, qui s’étend non seulement a la substance du miracle, mais à ses circonstances, ne peut

r mi miracle qui viendrait accidentellement en confirmation d’une fausse prophétie, puisque Invinciblement cette prophétie sérail admise comme vraie et que h s hommes seraient par Dieu lui-même incités a l’erreur.

i. Enfin…, l’espérance messianique n’est pas apparue naturellement eue/ les.luifs ; bien plus, fréquemment les

.luils refusaient haïr créance ans prophètes et [es tuaient m.. vu ; Os.. i, 5-14 ; [s., x x ni. 7-13 ; Midi., iii, .1er.. xi, I I ; x, l> ; KXVI-XXIX. I.t il n’est pas vrai i comme

l’insinue lien. ou nue les apôtres et les évangélistes se

soient efforcés d les rails historiques à leurs pré

ju_’ês. voulant a tout prix montrer les prophéties accomplies d m s ii vie de Jésus-Christ. Cet accomplissement des prophéties anciennes est, en effet, une vérité historique, attesté) non seul. —m ut par h i es, m lis encore par d’autres

uns. Quant aux apôtres, pendant la passion et la crucifixion du Sauveur, ils ne comprenaient pas encore que tout arrivait afin qui s’accompitl l’Écriture. et, le trol sniue ii.ui. ils s, refusaient i croire i ii résurrection, Gari ; i.

On l’a constaté plusieurs des arguments ni iiisi plus haut pour discriminer la