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PROPAGATION l> M 115 Ul. I. ni CHRISTI A NISM1

e. vu ; t. V, < w. l. il. c : I. VIII, c, i, etc. Au I. 1 c. i. cel historien rapporte que Dioctétien el M.iMiuifu Hercule se décidèrent.1 sévir quand ils virent presque tous les hommes abandonner le culte des dieux pour s’aflllier au peuple chrétien. P. (… il B, 213. 292, 316 A. 186 D,

sq„ 7 in sq., 825 a. I 1^ renseignements d 1 u n’apportent, il est vrai, il » ’données précises qu’à partir de la tin <lu n siècle ; cel historien marque néan moins le-— grands traits de la propagande chrétienne, nui s’affirma victorieuse surtout dans le demi-siècle qui précéda la persécution de Domitien (260-303).

iule. I larnack l’appelle péné

tration intensive. Au début du christianisme, ce sont

surtout lc> p.iu res qui sont évangélisés. Cf. Matth.,

M>ir surtout I i’or, 1. 26 30. Cette situation dure

longtemps ; Ion polémistes païens v trouvent nia

tiére a plaisanterie. Lucien, Mort de Pérégrinus, 12, 13.

ipologistes s’en vantent plus qu’ils ne s’en défen

dent. Minucius Félix, Octavius, c.. viii, xii, P. L,

t. iii, col Origène, Cont. Celsum, I. 1.

14 ; I. VIII, 7â. P. (, .. t. xi, col. 712,

1629. Toutefois, dés la première heure, « les

personnages importants, hommes et femmes, jusque

dan-— la unir impériale, sont convertis a la lui 1 lin

tienne. Act., xiii. 7-12 ; xvii, 1 12 : xviii, 2-26 ; Rom.,

wi. 1-15 ; I t or., vii, 12 ; i. 5 ; l’Iiil.. n. 3, 32. Pline

trouve en Bithynie des chrétiens dans tous les ordres.

xcvi. Sous l rajan. la communauté romaine

puissante pour que s. mit Ignace redoute

qu’elle ne l’arrache au m art re. Ad Rom., vi, 2-3 ; viii, 3.

Hermas m 1 plaint du relâchement que la tort une a

introduit dans les mœurs. Mand., X : Sun., VIII, IX.

n pt assez riche pour verser 200 000 sesterces à

ommunc. Tertullien, De præscript., c. xxx,

P. /… t. 11, col. 18

science a ses représentants : dès les temps apostoliques, l’éloquent Apollos. Act., xviii, ’_ ! 1 : 1 Cor., 1, 12 ; iii, 1-6. Les apologistes étaient hommes de haute culture, et il faut en dire autant de certains docteurs tiques comme Valentin. Tertullien était un juriste Clément d’Alexandrie signale la conversion de plusieurs philosophes. Simm., I. VI, c. xviii. 167, I. 100 C. L’école théologique d’Alexan--t en pleine vigueur depuis le milieu du ir siècle et produit des hommes de l’envergure d’Origène. 1 >i s le règne de Commode, l’aristocratie romaine a présentants : le martyr Apollonius était peut 61 1 e ur. Eusèbe, Hisl. eccl.. I. Y. c. xxi. P. (, .. t. xx. 188. A la fin du. Il siècle, les inscriptions chrétiennes portent les noms des Annwi et des Pomponii. hrétiens sont au sénat et parmi les clarissimes. Tertullien. Apol., c. xxxvii ; Ad Scapulam, c. rv-v, P. /… t. I, col. —Y. ! ", A, 781 sq. Ledit de Yaléricn est ire les (hrétiens des hautes classes. Saint . 1 x. n. 1. Hartel, p. 83 (.i. On trouve hrétiens jusque parmi les employés de l’État, a r exemple. Kusèbe, Hist. eccl., I. VI, . 11, P. G., t. xx, col.605sq. En Phrygie, toute univille est chrétienne. compris les fonctionnaires. Ibid., I. VIII, c. 1 et 11, col. 7 1° sq. Des axant Constantin, k. I 1 religion chrétienne a pénétré dans le publique de l’empire, comme, par Clément et (ait son entrée dans la science. » ir. les chrétiens deviennent puissant-.. Quoi qu’il en soit de la religion (orientale, juive, chrétienne) 1 matrone Pomponia Gra-cina,

de. Ann., I. XIII, 32, sons |i rt probable que, sous Domitien. le cou Flavius Clemens, était chrétien. xviii, 1 t. dans Kirch. op. cit., n .11.de de nombreux 1

—. I. IV, c. xxx, n. l. P. C,

L vii, col. 1065 l ;. Marcia, m ul resse en litre de I 1 mpe

leur, ohtient de celui ci la II lierai ion des du et icn damnes aux mines de SanlaiLMie. PMlOSOphumena,

l. l. e.

. P. G., t. xvt c col. 3382 c. Des chrétiens sont.m palais de Sepiiine Sévère, et son iiK Caracalla eut une nourrice chrétienne, rertullien, Ad Scapulam, c. i. P. /… t. 1. col. 782. alérien, d’abord favorable

aUX chrétiens, dont la COUT et.ul pleine, se tourne en

suite contre eus et édicté des pénalités spéciales con tre les césariens. Denys d’Alexandrie, dans Eusèbe, llist. eccl., I. VII, c. x. P. G., t. xx, col. 657 660. Sons Dioclétien, la cour de Nicomédie est remplie de chrd liens, et les premiers édiis voudront l’épurer. Eusèbe, Hist.eccl., I. VIII, ci, P. G., I. xx. col. 740-744. Don, , des la première heure, les chrétiens s’introduisirent à la cour et. a la longue, ils avaient fini par en constituet une pallie Importante. I larnack. op. cit., p. 10.

La pénétration de l’armée fut plus lente, en raison de l’opposition que les rigoristes trouvaient en ire l’état militaire ei l’étal de chrétien. Cependant, sous Marc-Aurèle. la légion fulminata comptait un grand nombre de chrétiens. Cf. Eusèbe, Hist. eccl., I. V, c. v, P. t, ..

t. XX, COl. III A. Elle devait fournir plus tard les qui

ranie martyrs de Sébaste. Le cas du soldat que Ter tullien glorifie pour avoir refusé la couronne militaire, entachée d’idolâtrie, devait être exceptionnel. Du traité, il semble bien résulter que ce geste fut blâmé par les camarades. De corona, c. 1, P. /… I. 11. col.’.’.’t. Eusèbe cite d’autres exemples de soldais chrétiens. Hist. eccl., I. VI, e. v. xii. xi. 11 : I. VIII. c. iv : I.. c. vin. P. t ;.. t. w. col. 533 A. 609 C. 613 H. 749 D. 694 H. En résumé, le christianisme n’a jamais été. à la différence du culte de Mithra, la religion des camps.

el ce n’est pas par les soldats qu’il s’est répandu..Mais

les chrétiens furent nombreux à l’armée, el. comme ils étaient plus exposés, on s’explique le nombre assc/ urand de soldais maiiv rs.

On a vu plus haut que, dès l’âge apostolique, les femmes elles-mêmes joiièrent un ride dans l’Église. Ce réile alla s’aeeentuant à mesure que les femmes converties appartenaient à des classes sociales plus élevées. Couvert ies ou favorables au christianisme : Domicile, la femme de Flavius Clemens : Marcia. favorite de Commode ; Julia Mamma-a. mère d’Alexandre-Sévère ; enfin, la femme et la fille de Dioclétien. Cf. Rivière, op. cil., p. 36. D’autres indications dans Tertullien, Ad Scapulam, c m. P. /… t. 1, col. 780 ; dans Eusèbe, Hist. ml.. I. VIII. c. 1. />.< ;.. t. xx. col. 740 C. Un décret de Calliste aurait autorisé les femmes nobles à cont racler des unions illégales avec des esclaves. I l’on il ressort quc le christianisme n’a jamais été la religion d’une caste, mais qu’au contraire il a été répandu dans lous les ran.us et dans toutes les classes. Cf. Arnobc. AdO. ventes. I. II. c. v, P. /… I. v. col. 816.

.’î. Expansion géographique. Les documents sont rares ei fragmentaires et. très certainement, dès avant Nicée, il y avait des chrétiens dans bien des end roi I s où l’on ne peut pas en faire la preuve. Pour les détails, on se reportera a I larnack. op. cit.. p. 70-262, bien utilisé par.1. Rivière, <>>. cit.. p. : w sq. Voici, résumées, les conclusions du savant allemand. Au début du IV Siècle, on peut répartir les chrétiens eu quatre groupes : a 1 les provinces ou le christianisme comptait près de la moitié des habitants et formait la religion domi nanle : Asie Mineure, sud de la Thracc, Chv pic. Arménie, ville et territoire d’Édesse ; l>/ les provinces ou le

christianisme avait ga^né une pallie notable de la population et exerçait une influence sur l’élite dm géante et pouvait tout au moins rivaliser avei les autre -. religions : Antiochc, Célé-Syrie, Egypte, Thébalde, surtout Alexandrie, Rome avec des parties de l’Italie centrale et méridionale, Afrique proconsulaire et Nu midie, Espagne, principales parties de la Grèce, côte