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PROCÈS ECCLÉSIASTIQUES PROCESSIONS DIVINES

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portant sur « les devoirs essent tels, tels que célébration paroissiaux, administration des sacrements, spirituel des pauvres ei des malades, catéchismes et Instruction des Bdèles, prédication.

v |, rti par l’Ordinaire, ms’amende pas.

cv dernier peut lui Infliger une réprimande d’abord, pais une peine proportionnée à sa faute, non sans en iiipanivant avec deux examinateurs, et curé la faculté de se défendre. .1 ces mesures resteraient sans effet et quela mauvaise volonté du délinquant persévérerait Manifestement, l’Ordinaire peut, sans attendre, priver de s.i par lis-, - le curé amovible. Quant au curé inamovible, l Ordinaire procédera par degrés, le privant d’abord d’une partie de la totalité des fruits de son ce. puis, son obstination étant patente, du béné lire hal-mème. (’.an. 2182-2185.

|.l hekts. — Codex juris canonici. Home,

1917 ; Corpus juris canonici (éd. Friedberg), I elpzlg, 1881 ; tententim, de 1909 à 1923 ; les Aeta apottoliat Salis.

II. illUIIS II NI I ; M Il 1 HMM1 ni M m s ani 1 lu I i RS

di. Piridng, .’"s canonicum, 1674-1678 ; HcitTcn-Jus canonicum unii>ersum, Freising, 1700 ; Schmalz-ItniflHT. Jus ecclesiast. universum, Ingolstadt, 1712 ; Devoti, Institution™ eanonicir, 1. 111. Home, 1802 ; Bouix, De judi-Paris, 18.YV. De Angelis, Prerleeliones juris ran.. Home, 1877-1887 ; Nanti. Prsrlectionta juris can., M : Pliillips, Compendium juris ceci., Ralishonne, 1.S7.'> : lofa, Prmlectiones in textum juris canonici de judiciis ceci., t. i. Home. 1896 ; Wemz, Jus decretalium, t.. / v judiciis, Prati, 191 l ; Bassibey, Procédure matrimoniale g+nerulc, 1899 ; Bassibey, Le mariage devant les tribunaux ecclésiastiques, l’ari-. 1899 ; Fournier, Les officialités en Age, Taris.

III. COMM NI uni s i. s. sniiNs m C.ODE CONCERNANT

les procès. — Noval, De processibus, pars I, De judiciis, Rome. 1920 ; Roberti, 1 processibus, 2 vol.. Home, 1926 ; Blat. I>e processibus. Home. 1°27 ; ernzidal. Jus canonicum, t. vi, De processibus, 2 vol.. Home, 1928 ; Cocchi, Commentarium in Codicem, 1. IV. De processibus, Turin, ’tt des Codex juris Canonici,

Padcrt>orn. 1^21 ; Vcrmeersch-Crcusen, F.pilome juris can., . t. m. Matines, 1925 ; Cance, Le Code de droit canonique, t. m. Taris. 1932 ; Clayes et Simenon, Monnaie juris canonici, t. m. (.and. 1931 : Augustine, A comnnnlary on the new Code 0/ canon I.aw. t. vii, I ondres 1925.

IV. Traites s pi c i m oi m

i ris de procédure. —

S. iscont, Traclalus canonicus de malrimonio ralo et non

consummal ». Home. 1828 ; Santarelli, Codex pro postulaloribus. Home. T.12’.' : l-anicr. quide pratique de la procédure matrimoniale en droit canonique. Taris, l’. » 27.

A. Bride.

    1. PROCESSIONS DIVINES##


PROCESSIONS DIVINES. —. Fn seul Dieu. il Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit

>ieu, et ces trois personnes ne sont qu’un seul et même f>icu : telle est la formule qui est consacrée par’dont on ne doit s’écarter ni à droite ni à gauche. Chaque personne se distingue des autres par dations d’origine, c’est-à-dire par son mode de Voilà encore un mot consacré par l’Église. » -non. Études sur la Trinité, t. i. p. ">">. présent article a pour but d’étudier la signification et l’emploi de ce terme dans la théologie du mystère de la Trinité. On suppose ici ce mystère révélé par Dieu et proposé à la foi des fidèles par l’Église, et l’on s’en tient exclusivement a la considération des procèsdivines. I. Les processions divines en général. IL Les deux processions divines icol. 649). III. Le principe formel des deux processions divines (en]. i’..">3 i. IV. 1 mination des deux processions divines

. i orollaires fcol. I

I. I IN GÉNÉRAI.. 1° No !.. - processions possibles en umaines.

1. F.n procession en

où -i'>, -ï(Tt ;, pro

cession, signifie marcher en avanl, De là le tenue de procession réservé aux marches religieuses. Pro céder de i signifie marcher en partant d’un point de

départ, sortir d’un point d’origine. Le point de départ est le principe de ce mouvement ; le » ut ou point d’arrivée en est le terme.

Au sens philosophique du mot, on appelle par ana

logle procession l’origine ou l’émanation d’un être ou d’une opération relativement à son principe :

l’effet procède de la cause, la faculté procède de l’âme, l’opération procède <ie la faculté.

2. Procession d’opération et procession de terme.

Dans l’ordre crée, une chose procède d’une autre de deux manières : comme opérai ion ou comme œuvre opérée

ou terme. Ainsi, la volition procède de celui qui veut comme opérai ion. mais l’œuvre accomplie procède de loin rier comme terme. Théologiens et philosophes ont coutume d’appeler la première processif) operationis, précisément parce qu’elle ne produit aucune réalité distincte de celui qui opère. La seconde, qui produit une réalité nouvelle et distincte, est dite processio secundum operationem ou processio operali.

3. Procession transitive et procession immanente. — La procession de terme est elle-même double, transit ie ou immanente. ad ci Ira ou ad inlra. Voir ces mots. t. i. col. 39.X. La procession est transitive, ad extra, au dehors, lorsque le terme passe au dehors, comme la statue sort des mains du sculpteur, comme les créatures sortent de la tcute-puissance divine. La procession est ad intra, au dedans, immanente, lorsque le terme demeure dans son principe, comme notre verbe mental, qui procède de l’intelligence et y demeure. Ainsi, en Dieu, le Fils et le Saint-Esprit, tout en procédant, l’un du l’ère, l’autre du Père et du Fils, demeurent dans l’essence divine avec laquelle ils s’identifient.

4. Distinction entre le principe, l’opération et l’oeuvre opérée, dans les processions. — Dans les êtres créés, chez qui seuls peut se rencontrer la procession d’opération, il existe, certes, une distinction entre le principe opérant et l’opération elle-même qui constitue la procession. Mais cette distinction est celle qui intervient entre le sujet et sa modification accidentelle. Ainsi, l’acte même de vouloir est une procession d’opération qui se distingue du sujet voulant, comme l’accident de la substance.

Dans la procession de terme, la distinction entre le sujet opérant et l’œuvre opérée peut être ou substantielle ou accidentelle. Distinction de substances, comme cela peut se produire dans la procession ad extra, si l’œuvre opérée est elle-même une substance, par exemple la maison par rapport à l’ouvrier qui la bât il. Distinction de substance et d’accident, si le terme produit est un simple accident perfectionnant l’agent, comme il arrive dans les processions ad intra des êtres créés, par exemple l’idée ou verbe mental conçu par notre intelligence.

Les processions possibles en Dieu.

1. // faut

éliminer de Dieu la procession d’opération, parce qu’elle implique une imperfection, dans le principe même dont elle procède, lui effet, l’opération, dit saint Thomas, est la perfection de celui qui opère ». De veritale, q. iv, a. 2, ad 7um. Donc, mettre en Dieu une procession d’opération serait supposer en lui la possibilité d’un perfectionnement : ce serait le faire capable de changement, de composition, toutes choses qui répugnent. Il ne peut donc y avoir en Dieu d’autre procession que les processions de terme.

2. La procession de terme « ad exlra » est, par rapport à Dieu, non seulement possible, mais réelle. Nous supposons ici démontrée le fait de la création. Voir ce mot. En Dieu, par rapport au monde créé, il faut admettre une action créatrice, immanente à lui, mais dont l’effet est réalisé ad extra, sans que cette procession de