l’Uni ; VBILISM I..1 UG I M I I m. I I II ÊOLOG I I
GOti « l.n^N.it rien.< faire aux générations suivantes et qu’il eùl ilii sur tout le dernier mot de la science ma raie. Sur l’étendue de l’ignorance du droit naturel, sur les conditions de rétablissement de la probabilité, sur .1 nécessité où l’on peut être « le suivre l’opinion d’au 1res esprits, sur les variétés individuelles il » -- consclen
. t sur d’autres points sans doute, il laissait plan’.1 des recherches et à un progrès ; sans compter que chaque âge amène avec soi des situations nou velles et inattendues, dont peuvent juger seuls les moralistes du prisent : en ce sens, il est même impos slble que la science morale soit quelque |our déflniti ventent close. M. un. parce qu’il obéit à des préoccupa lions moins scientifiques que pragmatiques et pane qu’il s’inspire de principes nouveaux, le probabilisme n’a pu fournir a if recherches que des contributions sujettes a contrôle et sans proportion avec l’énorme littérature morale qu’il a mise sur le marché.
Non-, avouons être bien plutôt frappé de la stagnation Imposée sous son régime a la théologie morale. Comme il arrive assez souvent, comme il est arrivé cotte fois dans des proportions exceptionnelles, un problème déterminé a capté à sou profil l’attention
raie et lionne lieu a cette production démesurée. La renommée qu’il a prise et la plaie qu’il s’est faite en théologie morale n’ont pas été sans gêner Tel iule d’autres problèmes, réduits bientôt à îles proportions dérisoires, quand ils n’ont pas été à jamais soustraits a la considération îles moralistes. Nous dira ton qu’on les retrouve « tans les cours de théologie scolastique. amplement et doctement traites ? Le malheur est justement qu’ils se trouvent là, a moins que certains d’entre eux n’aient été relégués jusqu’en philosophie morale, alors qu’ils devaient donner à la théologie morale son vrai caractère. A qui s’est rendu familière une théologie morale de type thomiste, il n’est pas
[.le de n’éprouver point un serrement de cœur quaml il compare à cell » ci les théologies morales d’aujourd’hui. El la comparaison n’en est pas hors de pro puisque ces dernières entendent diriger la prat ique
comme le voulait précisément celle-là. Mais quelle pratique appauvrie et quelles sèches directives d’un tandis qu’il v a de l’autre d’immenses ressources île pensée morale, que négligèrent trop de moralistes, distraits de ce labeur magnifique par la vogue des problèmes lies aux difficultés des consciences’. Et cependant ne s, - donnaient-ils point pour des niait ri s en ie chrétienne ? H n’v a pas de plus beau rôle, ils s’en firent. il faut l’avouer, une idée bien modeste, dont pâtit aujourd’hui encore la théologie morale.
Bien plus, il n’est pas certain que, dans lechamp même rohlèmes pratiques, ceux qu’il revendiquait pour . le probabilisme. chez les auteurs du moins qui le représentent en toute sa force, n’en ait pas rendu plus difficiles l’étude diligente et l’exacte solution. Car il se ute volontiers de la probabilité. Il ne prétend |Miint a la réponse nécessaire et dont l’autorité évince litres. Il proclame cette entreprise malaisée, et | » eut-i"t re certains ont-il s peur qu’on n’v réussisse trop bien, car une conduite unique alors s’imposerait, qui ut le choix et cène la liberté-. Le mouvement de I intelligence parvient malaisément ainsi jusqu’à son terme naturel. Son allure initiale en es| retardée d’au|ors que les problèmes, à mesure qu’ils sont plus difficiles, demandent qu’on les aborde avec une sorte d’allégresse intellectuelle et dans l’entrain de la conquête, le probabilisme n’offre à l’esprit que l’espoir gaiement valables ; si même l’une plus faible, elle aurait encore tous les In
Militions, quel élan pren lister laborieusement la vérité der clisposition psychologique dérivée
ire même du probabilisme, el dont l’effet ne
semble pas niable. Si la théologie morale est en retard
aujourd’hui sur tant de problèmes que posent les cou dit ions nouvelles de la Vie, c’est peut Être que le n loi nie
va trop vite, mais c’est aussi qu’elle manque d’anima
tion. En la dispensant trop cimipluisainuient de décou
vrir le vrai, on l’a privée de son meilleur excitant.
insi. c’est au plan inéinc de la casuistique, qu’il sein
Mail avoir avant tout Favorisée, que le probabilisme a retenu l’essor d, la théologie morale.
1 1. l.i.u i.i vu si m i v nu.n m. n. Mais à l’endroit « lu probabilisme, l’Église a adopté une attitude qu’il
importe souv erainenient de prendre en considération.
Nous avons raconté ci évalue ces faits de notre mieux.
Jusqu’à saint Alphonse, le probabilisme ne peut celles
se flatter d’avoir été l’objet des laveurs du magistère, encore que les condamnations ne l’eussent pas atteint
en ses positions essentielles. I.a glorification de cidoc leur, bien qu’elle ne visai point spécifiquement son système ou ses conceptions morales, ne peut manquei désormais île conférer à celles-ci une autorité dont elles ne pouvaient se prévaloir jusqu’alors, et nous savons quille parente il v a de ces conceptions au probabi lisine. en dépit d’une thèse nettement divergente de saint Alphonse. Depuis cet événement capital, il est notoire que le probabilisme, dont nous avons dil quel regain il connut au XIX’siècle, est en usage dans l’Église, sans avoir toutefois ce crédit universel que ses partisans lui attribueraient trop promptement. Il est légitime d’arguer en sa faveur de ce l’ait, car il v va de la vie chrétienne, objet par excellence de la vigilance et du gouvernement de l’Église, laquelle régil les mœurs comme la foi. On peut même renforcer l’argu ment en considérant un usage des Congrégations romaines qui, consultées sur quelque point de morale. renvoient volontiers aux » r<>b<iti auc tores, desquels certainement on ne peut exclure, dans l’intention de ces organismes officiels, les théologiens probabilistes ; en observant en outre quedes instances Eurent faites auprès
du Saint Siège en vue de condamner ce système, sans
que l’autorité suprême sortit pour autant de sa résen e. Cf. Noldin, t. r, 1929, p. 238-239. En ces conditions, il apparaît que nous rencontrons ici un problème fie
méthodologie théologique, a la lois délicat et intéressant, sur lequel nous nous expliquerions comme il suit. 1° // appartient au théologien d’adhérer it une doctrine morale déterminée. - D’une pari, il est assuré qu’entre uni théologie morale thomiste et celle qui se réclame ou s’inspire du probabilisme. il y a non point passade pur et simple du spéculatif au pratique, non point progrès doctrinal (comme certains le disent. échappant ainsi au problème que nous abordons), mais ce dissent iinent que nous avons observé, suivi 1 1 apprécié. Les recti fixai ions que s’esi imposées le probabilisme a mesure qu’il persévérait laisseiil a peu pies entières ces divergences initiales d’esprit et de méthode. D’autre pari subsiste le fait que nous ve s de
rappeler. De celui-ci, on tirerait certainement une conséquence indue si. en son nom. l’on interdisait en matière de probabilisme un jugement de valeur ou, ce qui revient au même, si l’on imposait a Ions de penser que s’équivalent les diverses conceptions morales en c ouïs dans la théologie cal holique. On trahirai ! par là une-rave méconnaissance de la nal unde la I néologie, laquelle, a partir des données qui se résument en l’enseignement actuellement acquis du magistère, porte ses jugements propres et dont elle assume la respoi liilité. Son rôle n’est point d’enregistrer purement el simplement ce qui se dil ou même ce qu’on a le droif de dire. mais, s’en étant diligemment informé, de pronon cer a son tour son j Ainsi lirent li
théologiens, el c’est pourquoi apparemment il v a dans
l’Église des pensées théologiques diverses, telles qu’un
même esprit ne peut adhi