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    1. PRIMAUTÉ##


PRIMAUTÉ. LE CONCILE DE FLORENCE

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ive et v. Sans doute, le pape élu à Constance évita toujours, pour sauvegarder la paix, de se montrer plus explicite. Mais son successeur, Kugènc I V ( l l.’il 1 147), lorsqu’il ratifia, dans son ensemble, le XVI* concile œcuménique, en l 1 16, ne manqua pas d’ajouter absque tamen preejudicio jurts, dignitatis et prseeminentise Sedia apostolicez. C’était, en ce qui concerne l’oeuvre accomplie à Constance, mettre hors de cause la primauté du pontife romain. Du reste, .Martin V, dans la xliii c session du concile, avait publié plusieurs décrets de réforme générale, dont certains portaient remède a quelques-uns des abus les plus criants reprochés a la curie. Le pape conclut ensuite, valables pour une

durée de cinq ans. avec chacune des nations, une con

vention particulière ou concordat, qui réglail surtout la matière des bénéfices, des annales, etc., BOil les principaux points de friction du Saint-Siège avec les cours. Enfin, au grand scandale de Gerson, il déclara que nul tic devail appeler du pape ni rejeter ses décisions en matière de foi. Gerson, Tract, quomodo et un liceat in causis fldei a Sununo pont, appellare, dans Opéra, t. ii, p. 303. Sur quoi, la clôture du concile fut prononcée (1118). Voir Hefele-Leclercq, op. cit., t. vu a, p. 71-584 ; art. Constanci >( : <>i<i<- iiri, t. iii, col. I20d sq., principalement col. 1206 « 1220 sq. 4. Pour continuer l’œuvre de réforme, et aussi pour répondre aux pressions exercées sur lui par les tenants des théories conciliaires, Nicolas Y ouvrit un concile, le 2, ’i avril 1 123, à l’ise ; mais, transférée < 1 " : 1 1 < j j- < I a Sienne pour cause de peste, celle assemblée ne put

guère que renouveler la condamnation des erreurs de Wiclef ci de 1 1 us et former des vœux stériles pour le retour des Grecs à l’unité. I.e 7 mars 1 12 I, la dissolution fut prononcée par les légats pontificaux parce que, poussé par les Français, le concile entendait régenter le

Saint-Siège. Néanmoins, SUT les instances des princes. Mari in V se ele’-eiela a convoquer un concile général à BAle, pour 1431. Il mourut aussitôt après et laissa son

successeur, Eugène IV (i l.’d i 1 17). devant ses eni

ments et en face d’une opinion Impatiente. Eugène IV

dut permettre l’ouvert ure du concile (23 juill. 1431).

Dès la i ri’session générale, l’aBsemblée se déclara légitimement réunie et proclama le double bul à atteindre,

savoir « la réforme de l’Église dans son chef et dans ses

membres et l’extirpation de l’hérésie husslte. La

guerre sévissait dans les environs de Bflle, les prclals n’arrivaient que très leiilement : d’autre pari, le pape, d’accord avecJean Y III Paléologue, auiail souhaité

un concile dans une ville proche de l’Adriatique.

Eugène IV, par une bulle du 1 S décembre, prononçail

donc la dissolution du concile et en convoquait un aut re,

qui devait se réunir, dans un délai de dis huit mois, , i Bologne. Mais les Pères de Bflle ne l’entendaient pas delà sorte ; le légat temporisa, el une n « session s’nuv i il.

le 15 février 1432, qui renouvela les décrets de Con Btance touchant la supériorité du concile général sur le pape. Beaucoup de membres < i u bas clergé sont là. qui, nettement révolutionnaires et hostiles à toute

hiérarchie, veulent réduire la papauté à rien. On

aggrave les textes de 1415 : t n concile général reçoil Immédiatement son pouvoir du Christ, et tout homme,

même le pape, doit lui obéir en ce qui concerne la foi,

l’extirpation du schisme et les réformes générales de

l’Église dans son chef et dans ses membres. Dans In

ni" session, on somme Eugène 1 Y de comparaître et de retirer la bulle de dissolution. Dans la ve session, les Pères - ils n’étaient que i renie deux se disposent à déclarer le pontife contumace. Après unefurieuse bataille, le pape capitule, retire sa bulle. Dans les ses sions xx el suivantes, hconcile publie d’énergiques décrets de réforme dirigés contre le concubinage des clercs, mais aussi contre les annales, les appels répétés à Rome, les interdits généraux pour les fautes des par ticuliers, et contrebien d’autres abus --. In décret de la xv session prescrit formellement la célébration I lière des conciles provinciaux et des synodes diocésains. Mais, avec la XXIII’session, le conflit redevient aigu (25 mars l 136) : toutes les réserves apostoliques sont supprimées, les rapports du pape ave Collège sont étroitement réglementés ; enfin, a son couronnement et au jour anniversaire, hsouverain pontife prononcera un serment d’adhésion aux décrets « le Constance sur la supériorité du concile. Les l’ères de Bâle, devant la résistance d’Eugène 1. constituent auprès d’eux unecurie, avec chancellerie, chambre, rote, destinée a drainer les ressources financières arrachées a la curie romaine. Le pape alors prononce la dissolution de l’assemblée révolutionnaire : devant son refus de revenir sur celle mesure, le concile, dai xxx r session (21 janv. 1438), fulmine coi une sentenceehsuspense-, et, dan-. I i session suiv. il déclare sebismatique hnouveau concile réuni par hSaint Siège < I errare. Une xxxmsession (16 mai l 139) proclame comme dogmes ehfoi la supériorité du concile généra] sur le papeet l’indissolubilité’lu concile Enfin les vingl <n trente Pères qui s, - sont destinés a siéger a Bflle déposent Eugène IV et bientôt un conclave, eph mcompte qu’un seul ciee te ure ardina), nomme un antipape, Amédée, duc de Savoie, -eus le

nom de lélix Y c’i nov. 1 139). Coin meil faut a Bon élu

des ressources, le concile l’autorise, en violation !

propres décrets, a |ev e-r des ; inn ; ilicl.ins iiim nu SUR

cpii dépasse toutes les prétentions de la c urie roit

Le monde s’alarma de - uses cxtr.i

ci decette menace d’un nouveau schisme ; Félix V ne

fut reconnu ni par les peuples ni par les princes ; les

meilleurs esputs. qui avaient été d’abord l’Ame de l’assemblée, hlégal Cesarinl, m-c rétaire du concile, is Sylvius, seni pins brillant théologien, Nie.ii.is de (’.usa. abandonnèrent le parti. Le 16 mal 144 tenace assemblée célébrait sa xi v et dernli re --c sslpn. 5. Pendant ce temps, s’était tenu le w il concile œcuménique, convoqué a Ferrare d’abord le 18 sep tendue 1437. Lecardinaux et évêques fidèles au

Saint Siènc ne lardèrent pas a s’v réunir. Eugène l

en perse m ne sv rendit h- 2 1 Janvier i 138, suiv i de près par l’empereur Jean YIII Paléologue et on grand nombre de dignitaires et ehthéole recs, entre

autres Bessarion de Nlcée, Mari d’Éphèseet Gémisthe Pléthon.

La peste chassa |e papecl le coin de. qui dut Se

transporter A Florence (1439) i durant quatre mois se mesurèrent Latins et « .nés. On voulut aller, plus qu’en 1274, bu fond des questions litigieuses ; on n’en réussit que mieux a se donner des preuves non équl veie|ues d’une antipathie mutuelle. Cédant.i la i siie politique, les Grecs consentirent néanmoins a une union, que promulgua le décret <l u < Juillet. Après une mise au point des doc t unes et pratiques c ontrovei ledécret aborde en ces termes la primauté du pape

1 Hfflnimus sanctam a| os tolicam Sedem et i omanum

| enil lin-, ni m imix ci miiii ciibeni leiiiie |<i iiii.itum et Ipsum | ont iliee-m (uccesso i cm c-s-ebeat i I et n pi Incl

piS a| OStOlOI uni el el lllll

c hrist i ico lum, totiusque Eccleslæ ci| ut ci omnium christianorum patrem bc doctoi c m existei’-.e i u m m

I e.1 tO I et I e> ||M i lleh. I e pendi ac puberaandi uni Vels.elein I eeleslalll a Pei minci iiiesiio Jesu Christo plenam i otestatem tredtimii esse, quemadmodum

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pasteui ci le docteur de tous les chrétiens, et que Notre-Seii ni-iii.lesuse i risl lui a cicnuiien la personne de

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