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PORPHYRE — PORTALIÉ (EUGÈNE !


dans Journal o/ Iheol. studies, t. xv, p. 360-395 et 481-512 (cf. aussi Crafer, The Apocriticus of Macurius Magnes, Londres, 1919) semblent avoir sinon concilié tout a fait les opinions (cf. Kriiger, dans Deutsche LiteraiurzeitUTig, t. xxxiii, 1912, col. 83-86, et Geffcken, ibid., t. xxxvii, 1910. col. 1037-1012), du moins diminué beaucoup leurs divergences. On ne s’entend pas sur les intermédiaires qu’il convient de placer entre le KaTa Xptcrrcavâv et 1° A7toLpiTiy.oç, mais on reconnaît que ce dernier ouvrage contient « la substance » des attaques de Porphyre et même quelquefois ses ipsissima verba.

c) Enfin, Ilarnack, comme conclusion de ce débat, a donné une édition de tous les textes (témoignages, fragments, références) qui se rapportent ou paraissent se rapporter au traité de Porphyre Contre les chrétiens : Porphyrius « Gegen die Christen » XV Biieher, dans Abhandlungen der kôn. preuss. Akad. der Wiss., Phil.-hist. Klasse, 1910, t. I, ouvrage capital, auquel il convient d’ajouter un article du même auteur : Neue Fragmente des Werks des Porphyrius gegen die Christen. Die pseudo-Polycarpiana und die Schrifl des Rhetors Pacatus gegen Porphyrius, dans les Sitzungsberichte de la même académie, 1921, t. i, p. 200-284, et t. ii, p. 834 sq.

II. Travaux.

Études particulières.

1. Sur la vie de

Porphyre. — Lucas Holstenius, De vila etscriptis Porphyrii philosophi, dans la Vita Pylhagoræ de Porphyre, Ve éd., Rome, 1630 ; 2e éd., Cambridge, 1055, et reproduite par Fabricius, Bibl. grseca, V éd., t. iv, Hambourg, 1723, p. n et 207 sq. ; G. Wolff, Porphyrii de philpsophia ex oraculis haurienda, Berlin, p. 7-37, premier essai en vue de replacer l’œuvre de Porphyre dans son cadre chronologique ; J. Bidez, Vie de Porphyre, Gand, 1913, ouvrage capital ; F. Cumont, Comment Plotin détourna Porphyre du suicide, dans Revue des études grecques, t. xxxii, 1919, p. 113 sq.

2. Sur les écrits philosophiques et religieux de Porphyre. — .1. Bernays, Theophrastos’Schrifl iiber Erômmigkeit, ein Beitrag zur Religionsgeschichte, mit kritischen und erkldrenden Bemerkungen zu Porphyrios’Schrift iiber Enthaltsamkeit, Berlin, 1860 ; F. Bôrtzler, Porphyrius’Schrift von den Gôtlcrbildern, Erlangen, 1903 ; N. Bouillet, Porphyre, son rôle dans l’école néoplatonicienne, sa lettre à Marcello, traduite en français, dans Bévue crit. et bibliog., Paris, mars 1804, p. 181 sq. ; A. Chaignet, La philosophie des oracles, dans Rev. de l’hisl. des relig., t. xli, 1900, p. 337-353 ; K. Gass, Porphyrius in epislula ad Marcellam quibus fontibus et guomodo eis usus sit, Bonn, 1927 ; A. Ilarnack, Greek and Christian piety at the end o/ the III. century, dans Hibbert Journal, t. x, 1911, p. 65-82 ; P. Heseler, Zu Porphyrius’Schrift’Açopfjiaî irpôç rà vor)T ! Z, Kreuznach, 1909 ; V. Purpus, Die Ansc/iamingen des Porphyrius iiber die Tierseele, Ansbach, 1899 ; C. Ruelle, Texte astrologique attribué à Démophile et rendu à Porphyre. dans Bévue des études grecques, t. xxiv, 1911, p. 333 ; A. Schâfers, De Porphyrii in Plat. Tim. commentario, Bonn, 1868.

3. Sur l’œuvre antichrélienne de Porphyre. — F. Anwander, Die lilerarisehe Bekàmpfung des Christentums in der Antike, dans Benedictinische Monatschr., t. VI, 1924, p. 297-320 ; R. Asmus, Julians Galilàerschrifl, Fribourg-en-Br., 1904 (Julien et Porphyre) ; G. Bardy, Les objections d’un philosophe païen d’après l’Apocriticus » de Macaire de Magnésie. dans Bull.d’anc. littérat. eld’archéol. chrét., t. iii, 1913, p. 95111 ; Geffcken, Kaiser Julianus, Leipzig, 1914 (Julien et Porphyre) ; H. Hauschildt, De Porphyrio philosopha Macarii Magnelis apologetæ christiani in libris’Aizoxpmx&v auctore (dissert. Heidelberg), Bonn, 1907 ; IL Kellner, Hellenismus und Christentum, dans Theolog. Quarttdschrift, t. xlvii, 1865. p. 60-102 ; P. de Labriolle, Porphyre et le christianisme, dans Rev. d’hist. de la philos., t. iii, 1929, p. 385-440 ; J. Lataix [A. Loisy ], Le commentaire de saint Jérôme sur Daniel, § 1, Opinions de Porphyre, dans Rev. d’hist. et de liltér. relig., t. ii, 1897, p. 164-173 ; Lœsche, Ilaben die spdteren neuplalonischen Platoniker gegen das Christentum das Werk des Celsus benulzt ? dans Zeilschr. fur wissens. Théologie, t. xxvii, 1883, p. 257 sq. ; J. Mofîatt, Great attacks on christianity. n, Porphyry « Against christians », dans The expository Urnes, t. xi.m, nov. 1931, p. 72 sq. ; A. Seitz, Christus-Zeugnisse ans dem klassischen Altcrtum von unglàubiger Seite, Cologne, 1900, p. 49-61 : Der Neuplaloniker Porphyrius : Siber, Aposlasia Porphyrii vera, observ. XXVI, dans Miscelli : nea Lipsiensia, t. i, Leipzig, 1710, p. 305-339 ; C. Ullmann, Einfluss des Christentums auj Porphyrius, dans Theol. Studien und Kritiken, t. v, 1832, p. 376-394 ; H. Vogels, dans 771eof. Revue, t. xi, 1912, col. 17-20 (sur le texte de la

Bible suivi par le philosophe païen de Macaire) ; Wilamowitz-Mrellendorff, Ein Bruchstuck aus der Schrift des Porphyrius gegen die Christen, dans Zeitsclir. fiir die neutest. Wissenschafl, t. i, 1900, p. 101-105.

Ouvrages généraux.

1. Dictionnaires et encyclopédies.

Outre A. Franck, Diclionn. des sciences philos., voir Smith-Wace, Dictionary of Christian biography, art. Porphyrius, t. iv, 1887 ; Protest. Realencyklopddie, art. Hiéroclès, t. Vin, et Neuplatonismus, t. xiii, p. 779 ; Pauly, Realencykl. der klass. Altertumsuiiss., art. Porphyrius, l re éd., t. v.

2. Il istoires de la philosophie et de la littérature.

Outre les

histoires générales de la littérature grecque (Christ, Croiset) et de la philosophie (Prantl, Zeller, l’eberweg-Prâchter, Bréhier), voir : C. Corbière, Le christianisme et la fin de la philosophie antique, Paris, 1921 ; P. Duhem, Le système du monde. Histoire des doctrines cosmologiques de Platon à Copernic, t. i et ii, Paris, 1913-1914 ; C. Elsee, Neoplutonism in relation (o christianity, Londres, 1908 ; M. Louis, Doctrines religieuses des philosophes grecs, Paris, 1909, p. 308-318 ; C. Schmidt. Plotins Stellung zum Gnostizismus und kirchlichen Christentum, Leipzig, 1901, p. 80 sq., dans Texte und Unlers., t. xx, fasc. 4 ; J. Simon, Histoire de l’école d’Alexandrie, t. ii, ParN, 1845, p. 82 sq. ; E. Vacherot, Histoire critique de l’école d’Alexandrie, t. ii, Paris, 1846, p. Il sq. ; Th. Whittaker. 771e neoplatonisls, 2e éd., Cambridge, 1918.

3. Histoires de la destruction du paganisme.

Les ouvrages anciens de Beugnot (1835), de Lasaulx (1854), de Schulze (1887-1892), ne s’intéressent guère à la théologie des derniers païens, de Porphyre en particulier. On trouvera un exposé plus complet dans les ouvrages d’histoire de l’Église : Duchesne, Hist. ancienne, t. i, c. xxvii ; Batiffol, La /xiix constantinienne ; Dufourcq, L’avenir du christianisme, t. IV 4e éd., et aussi dans F. H. von Arneth, Das klassische Heidentum und die christliche Religion, 2 vol., Vienne, 1895 ; A. Causse, Essai sur le conflit du christianisme primitif et de la civilisation, Paris, 1920 ; A. Dieterich, Untergang der anliken Religion, dans Kleine Schriften, Leipzig, 1911, p. 449-539 ; J. Geffcken, Aus dem lilerarischen Kampfe zwischen Heidentum und Christentum, dans Preussische Jahrbùcher, nov. 1903, p. 225-253, et surtout : Der Ausgang des griechisch-rômischen Heidentums, Heidelberg, 1929 (réimpr. avec un suppl.) ; A. von Ilarnack, Mission und Ausbreitung des Christentums in den erslen drei Jahrhunderten, 4e éd., Leipzig, 1924 ; G. Uhlhorn, Kampf des Christentums mit dem Heidentum, G’éd., Stuttgart, 1899 ; P. Wendland, Die hellenistisch-rômische Kultur in ihren Beziehungen zu Judentum und Clu-islentum, 2e éd., Tubingue, 1913.

L. Vaganay.

    1. PORRELE ou PORRETE François##


PORRELE ou PORRETE François, domi nicain, est l’auteur de Thèses de locis theologicis, 1699, in-8°, conservées à la bibliothèque Casanate du temps d’Échard.

(Juétif-Échard, Scriplores ordinis prædicat., t. n. 1719, p. 750.

M. -M. Gorce.

    1. PORTALIÉ Eugène##


PORTALIÉ Eugène, théologien de la province de Toulouse de la Compagnie de Jésus. — Né à Mende, le 3 janvier 1852, il entra au noviciat de Toulouse, le 31 décembre 1867, et eut pour maître des novices le R. P. Ginhac, qu’il devait retrouver, en 1886-1887, comme instructeur du troisième an. Très vite remarqué pour ses dons intellectuels et son ardeur au travail, il donna sa pleine mesure en théologie, où, entre autres professeurs, il eut le P. Piccirelli. Aussi, au cours de la première année supplémentaire. d’études théologiques qui lui fut accordée, à Uclès, fut-il invité à soutenir un grand acte, présidé par le nonce de Madrid, Rampolla, accompagné de son secrétaire, le futur pape Benoît XV. La soutenance fut très brillante. Après une autre année d’études privées passée à Rome, il reçut l’affectation définitive pour laquelle tout le désignait et devint lector vespertinus de théologie au scolasticat (de 1888 à 1897, à Uclès ; de 1897 à 1899, à Vais, près Le Puy).

Son enseignement fut très personnel et vivant. Il y apportait, avec des dons remarquables d’exposition, une connaissance de plus en plus approfondie de la doctrine et de son histoire, en particulier, des divers systèmes théologiques. C’est spécialement dans les