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l’IULOTIIÉE KOKK1NOS. ŒUVRES

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évêques avant leur ordination. liUc n’est plus en usage. Cf. l’article Palamite (Controverse), col. 1792, 1810. 6. Le fameux lome hagiorite, la vraie charte de l’hésychasme naissant. Inc. : Ta |jièv àp-ûwç xocOcoijuXt)(xéva. Édité d’abord par Nicodème dans sa Philocalia, Venise, 1782, p. 1009-1013, reproduit dans P. G., t. CL, col. 1225-1230. La rédaction de cette pièce doit se placer vers 1339-1340 et ne saurait en aucune manière être attribuée à l’alamas, pour qui elle fut toutefois rédigée et qui la présenta pour sa défense au synode de 1341. Cf. G. Mercati, op. cit., p. 245. Ainsi que nous le remarquons ci-dessus, le dernier argument invoqué en faveur de la restitution de l’opuscule à Philothée, est inopérant, sans que le doute soit pour cela permis. Voir aussi Échos d’Orient, t. xxx, 1931, p. 407, 408.

7. Tome synodique, rédigé et signé en août 135 1, deux mois après— la tenue du concile auquel il se réfère. Inc. : Outs ttjv xarà ttjç’ExxX7)a[ocç, édité dans P. G., t. cli, col. 717-763 : le texte, reproduit de Dosithée, T&fxoç’AyaTrrjç, Bucarest, 1698, est des plus insuffisants, particulièrement en ce qui concerne les signatures finales. Cf. Échos d’Orient, t. xxx, 1931, p. 417. Notons cependant que la paternité de cette décision synodale ne revient pas exclusivement à Philothée car, au dire de Jean Cyparissiotès, seul à soulever la question, Nil Cabasilas y aurait aussi collaboré. P. G., t. clii, col. 677 D ; cf. G. Mercati, toc. cit., p. 8.

8. Tome synodique d’avril 1368, contre Prochore Cydonès. Inc. : OùSèv t/jç ÔTCpTjçavîaç)(£Îpov, P. G., t. cli, col. 693-716, d’après la même source grecque, p. 93-114 ( Proie gomenaj. Cf. Mercati, op. cit., p. 8, 51.

9. Les anathématismes et acclamations insérés en 1352 au Synodicon du dimanche de l’Orthodoxie et répétés chaque année depuis, sans interruption, dans toutes les églises de l’ancienne obédience byzantine. Texte dans les diverses éditions du Triodion ; contenu dogmatique résumé par le P. Jugie ici même, art. Palamite (Controverse), col. 1794, 1795. On doit observer toutefois que l’attribution de la pièce à Philothée ne repose que sur le témoignage d’une suscription de manuscrit, le Monacens. gr. 505. fol. 2 v°. Cf. ibid., col. 1792 ; G. Mercati, op. cit., p. 55-61, qui, à l’occasion des anathématismes dirigés contre les deux frères Cydonès, a touché le problème, n’en souille mot.

2° Œuvres hagiographiques. —— Nous comprenons sous cette dénomination un nombre assez élevé d’éloges ou de vies de saints, ainsi que des offices ou acolouthies composés tant par goût — l’auteur fut moine — que par vindicte littéraire, afin de les substituer aux productions de Grégoras dont lui et son prédécesseur avaient interdit la lecture dans les églises durant la liturgie. La plupart des écrits de cette catégorie se rencontrent dans l’excellent Marcian. gr. 582 (xive s.) de 422 feuillets, qui, avec son prologue liminaire, a tous les dehors d’un recueil authentique. Cependant, il en est d’autres conservés ailleurs, le tout célébrant soit des personnages vénérés par tout chrétien, soit des héros propres à l’orthodoxie byzantine. Ce sont :

1. Vie de saint Anysia de Thessalonique. Inc. : Oôàèv àpsTTJç Tiu, iâ>Tspov. Éd. C. Triantafillis, SuXXoyï) éXXtjvixwv àvexSôxcov, t. i, Venise, 1874, p. 99-114 (et non 144 comme l’indique la Biblioth. hag. grwca, n. 146).

2. Éloge des apôtres. Inc. : "ESei. ii, èv wç àXYjOwç. Inédit dans le Marcian. gr. 58 ?, le Vatopedin. 640, fol. 148-194 (du xive siècle), etc.

3. Éloge de saint Démétrius. Inc. : Aï)(X— ! fjTpioç —/jfiïv toû te ouXXoycu. Inédit dans le Vindob. theol. gr. 101, fol. 1-20 v° ; le Vatic. gr. 809, fol. 187 V-210.

4. Vie de sainte Fébronia (Biblioth. hag. græca, n. 659). Inc. : Tupxvvixôv ti xai fitaiov. Inédit dans le Marcian. gr. 582, le Mosquens. 257, etc.

5. Vie de saint Germain V Hagiorite (dans le monde, Georges Maroulès), mort vers 1335 à 84 ans. Inc. : ’AXXà reûç àv Ttç tô xaG’rnjiâç, Inédit dans le Marcian. gr. 582, fol. 186-213 v°. Écrit d’une importance toute spéciale pour l’histoire du monachisme au temps des premiers Paléologues.

6. Vie et office de Grégoire l’alamas (Bibl. hagr. gr., n. 718 ; L. Petit, Bibliographie des acolouthies grecques, Bruxelles, 1926, p. 101-102). Le nécessaire a été dit à l’article Palamas, col. 1735, 1712. 1775, 1793, sur ces deux écrits, les plus importants du dossier.

7. Éloge des trois hiérarques (Basile, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome). Inc. : Toùç SiSanxàXouç r)jj.à>v s7raivéaco|i.EV, dans P. G., t. cliv, col. 768-820. Cf. Bibl. hag. gr., n. 748.

8. Vie du patriarche Isidore (mai 1347-déc. 1349). Inc. : Tatâcopov Se apa. Éd. A. Papadopoulos-Kérameus, Vie de deux patriarches œcuméniques du XIVe siècle, SS. Athanase I « et Isidore I », Saint-Pétersbourg, 1905, p. 52-149. Cf. Bibl. hag. gr., n. 962.

9. Éloge de Sicodème le Jeune, moine du couvent de Philocallès. Inc. : ’AXXà tîç ocv 7rapaSpà|ji.oi. tô> Xoyaj. Inédit dans YAthon. 6078, n. 8 (Panteleimon 57 1).’10. Vie de saint Onuphre. Inc. : Taïç twv àvSpciv àptaToiç, donné comme anonyme par la Bibl. hag. gr., n. 1380. Inédit, entre autres, dans le Marcian. 582 et le Mosquens. 257, fol. 249-273.

11. Passion de saint Phocas. Inc. : Eî Se xai. to’jç Xaji.7rpotjç. Inédit dans le Marcian. gr. 582, le Parisin. gr. 1185 A, fol. 131 v°-139, le Mosquens. 257, fol. 109122.

12. Vie de saint Sabas le Jeune, moine athonite mort en 1349. Inc. : 2x6aç 6 0aupiâoi.oç ûnodeaiç. Éd. A. Papadopoulos-Kérameus, ’AvâXsxTa tspoctoXujjlitix ^ç OTaxuoXoytaç, t. v, p. 190-359. Cf. Bibl. hag. gr., n. 1606.

13. Éloge de tous les saints. Inc. : Kai to Xôyoïç [ièv ôcXXcoç. Inédit dans le Marcian. 582, le Vatoped. 634, fol. 68-111, etc. Le manuscrit vénitien a conservé en outre un office de même objet. Inc. : IIoîoiç sùçrjputov

3° Œuvres homilétiques et exégéliques. — Ce groupe comprend :

1. Un" volumineux homiliaire ou Kyriakodromion, contenant des homélies pour tous les dimanches de l’année : AiSaaxocXtoci &nb 8’a<pôpa>v éXXoyîa|i.cov, àvSpcôv dorô ts toû Xpuctoctt6(j.ou xal STEpCOV, EIÇ rà xarà xuptaxàç àvxyivcoaxû^sva àyix sùayyéXr.a, CTuXXeyeïca" 7rapà xupîou OtXoOéou àp/ismaxÔTrou KcovaTavTivouTTÔXecot ;. Ainsi l’auteur a entendu faire un recueil d’instructions dominicales, dans lequel, sans doute, il a mis du sien, mais où il a sûrement beaucoup emprunté aux autres.

Une enquête minutieuse pourrait seule déterminer ce qui revient au compilateur ou à ses devanciers. Indication des principaux manuscrits dans Theologische Revue, t. iv, 1905, p. 145 ; voir aussi Néoç’EXXv]v r J(i.vv)iJi(ov, t. iii, 1906, p. 251, 252. Le nombre, l’ordre et la longueur des homélies varient avec les collections, indice de contaminations probables avec les’ouvrages similaires de Thomas Magistros, Jean Agapétos, Michel Glykas (voir ces noms) et autres. Les éditeurs ont tiré de ce recueil six homélies (les vi, xxiv, xxvii, xxxiii, xlii et xliv). La première est donnée comme de Philothée par Triantafillis, op. cit., p. 47-61. et comme de Jean Calécas par la P. G., t. cl, col. 264-280 ; la quatrième, mise (ibid., p. 115-121) sous le nom de Philothée, est imprimée ailleurs, P. G., t. cxx, col. 1236-1245, sous celui de Jean Xiphilin, auquel les autres (ibid., col. 1221-1220 B, col.. 1236 B1245) ont été attribuées par Matthei à la suite d’une méprise. En réalité, comme l’indique le manuscrit même utilisé par ce savant éditeur (Mosquens. 20 !)),