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PIERRE LE VÉNÉRABLE — PIERRE-PAUL DE NOVARE

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t. vi, col. 1187. On trouve quelques noies sur son action réformatrice dans Pierre de Poitiers, la chronique de Cluny, Ordéric Vital, Pierre (le Celle, Robert du Mont, .Matthieu Paris. Ces documents ont été résumés par A. Duchesne dans la Biblioiheca Cluniacensis, p. 585-589 ; et d’autres sont reproduits p. 007 et 1017-1660.

III. Notices et iiiavaux.

Trithéme, De scriptoribus ecelesiasticis, n. 418 ; Manillon, Annales ord. S. Bened., t. vi, p. 356, 519 ; Gallia christiana, t. IV, p. 1137-1140 ; Fabricius, Bibl. latina med. et inflm. tetalis, t. v, Hambourg, 1730, p. 752-758 ; Ceillier, Histoire des auteurs sacrés et ecclés., t. xiv, 1803, p. 500-525 ; (Dora Clémencet ], Histoire littéraire de saint Bernard et de Pierre le Vénérable, Paris, 1773. p. 120-536 ; Histoire littéraire de la France, t. xiii, 1814, p. 2 11-207 (notice de Daunou) ; Pignot, Histoirede l’ordre de Cluny, t.nr, Autun-Paris, 1861, p. 49609 ; Duparay, Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, sa vie, ses œuvres et la société monastique au Xll’siècle, Chalonsur-Saône, 1802 ; J. d’Avenel, Vie de Pierre le Vénérable, Paris, 1874 ; Demimuid, Pierre le Vénérable ou la vie et l’influence monastique au A’//-— siècle, Paris, 1895 ; J. de Ghellinck, Le mouvement théologique au XIIe siècle, 1914, passim ; Manitius, Geschichie der lateinischen Lilerutur des Mitlelalters, t. iii, 1931, p. 136-144 ; dom U. Berlière, Les origines de Cîleaux, dans Revue d’histoire ecclésiastique, 1901, p. 254-257.

P. SÉJOURNÉ.

71. PIERRE VIRGILE, frère mineur conventuel (xvir siècle). Originaire de l’Ombrie, il s’enrôla dans la province de Saint-François des conventuels. Maître en théologie, il enseigna dans plusieurs Shidia generalia de son ordre. Il fut un fidèle disciple et un défenseur acharné de Duns Scot. Il écrivit un ouvrage en faveur du Docteur subtil, pour le justifier et le disculper des attaques de ses adversaires, lesquels prétendaient trouver des assertions contradictoires dans les théories et les doctrines de Duns Scot. Cet ouvrage est intitulé : Dilucidatio asserhrum Scoti, quie ab aliquibus conlradidoria reputantur ou encore : Contradictionumumbræ apparentes in dictis Docloris sublilis Scoti, Pérouse, 1649.

J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriptores ordinis minorum, t. ii, Rome, 1921, p. 372.

Am. Teetært.

72. PIERRE DE XARAVA, frère mineur espagnol. Originaire de Cuenca, il appartint à la province de Garthagène des frères mineurs de l’Observance. Il est l’auteur d’une Summa theologica, d’un Opus contra judseos et d’un Tractatus de modo quo Christus proficiebal. Tous ces ouvrages étaient conservés dans la bibliothèque du couvent des frères mineurs de la régulière observance à Cuenca.

J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriptores ordinis minorum, t. ii, Rome, 1921, p. 373.

Am. Teetært.

73. PIERRE-MARIN DE PADOUE, deson

nom Mussita, frère mineur de la province de "Venise († 30ct. 1791). Auteur de quelques ouvrages qui n’intéressent pas directement la théologie et dont on peut retrouver la nomenclature dans Antoine-Marie de Vienne, Scriptores ordinis minorum strictioris observantise provinciæ S. Antonii Venetiarum, Venise, 1877, p. 137-141, le P. Mussita s’est distingué surtout par son opposition ferme et résolue au théatin Ignace-Louis Bianchi. Ce dernier, dans De remédia œternæ salutis pro pari’nlis in utero clausis sine baptismale morientibus, Venise, 1768, avait soutenu que la doctrine suivant laquelle les enfants morts dans le sein de leur mère pouvaient être sauvés par les vœux et les prières de leurs parents jouissait d’une haute probabilité théologique. Le P. Mussita écrivit contre ce traité un opuscule intitulé Epistola ad amicum theologiæ studiosum contra cujusdam scriptiunculæ auctorem (s. 1. n. d.), dans lequel il s’efforçait de réfuter la thèse de Bianchi. La doctrine du théatin fut d’ailleurs con.damnée par la faculté de théologie de Paris et Bianchi

publia une nouvelle édition revue et augmentée de son traité, à Venise, en 1770. Il ne changea point sa doctrine et s’efforça de réfuter les arguments allégués contre sa thèse par le P. Mussita et d’autres.

11. Hurler, Nomsnzlator, :  ; éd., t. v, col. 9.

Am. Teetært.

74. PIERRE-PAUL CAPORELLA, frère mineur conventuel, originaire de Potenza († 1556 ;. Il passa de longues années à Palerme, où il érigea un mont-de-piété, pour venir en aide aux jeunes filles sans parents. Il fut aussi régent au couvent Saint-Antoine de Naples, vers 1542. Présenté en 1552 par Charles-QuinI pour le siège épiscopal de Cotrone, en Calabre, et nommé par Jules III, le 28 septembre de la même année, il y mourut en 1556. Il s’est rendu célèbre par un opuscule, dans lequel il défend l’indissolubilité du mariage et l’illicéité du divorce entre Henri VIII et Catherine d’Aragon : Quæstio de matrimonio serenissimx régime Angliæ nu.nqu.am incudine subtilissimi docloris Joannis Scoti antehac versata, Naples, 1531.

Le P. Caporella composa lui-même cet ouvrage. J.-H. Sbaralea se trompe quand il affirme que le P. Caporella ne fit qu’éditer cet ouvrage, qui aurait été composé par un certain frère mineur du nom de Jean, peut-être Jeun Vigerius, ou Jean Forestus ou Jean, le confesseur de Catherine ou Jean Standicius. Ce traité, dédié au comte de Sarno, est conservé dans la bibliothèque Alexandrine de Rome. J.-H. Sbaralea mentionne très probablement à tort une édition de 1512 de cet opuscule. Le P. Caporella publia encore Operum infidelium, fideliumque in peccalo manentium diligens elucidatio, Naples, 1542.

L. Wadding, Scriptores ordinis minorum, Rome, 1906, p. 192 ; J.-H. Sbaralej, Supplementum ad scriptores ordinis minorum, t. ii, Rome, 1920, p. 355 ; C. Eubel, Hierarchia calholica medii et recentioris œvi, t. iii, Munster, 1923, p. 180.

Am. Teetært.

75. PIERRE-PAUL DE NOVARE, frère mineur conventuel (fin du xvie — début du xviie siècle). Originaire de Novare, dans le Piémont, il obtint le doctorat en théologie en 1590 et fut successivement régent des Studia generalia de Rome, Assise (16051608), Milan, Padoue et Venise. Il aurait été encore en vie en 1630. Il est l’auteur d’un Commentarium in quatuor libros Sententiarum juxta menlem sancti Bonaventuræ, qu’il aurait composé à Assise, pendant qu’il y enseignait la théologie. Une copie de ce commentaire serait conservée dans la bibliothèque du couvent Saint-François ; nous n’avons pu la retrouver.

J.-H. Sbaralea distingue encore un autre Pierre-Paul de Novare, frère mineur conventuel, comme le précédent, et philosophe célèbre, qui aurait été régent du Studium générale de Bergame, de 1593 à 1596 et de celui de Modène vers 1607. Il serait mort à Novare en 1616, à l’âge de 68 ans. U aurait composé un Commentarius in octo libros Physicorum Aristotelis, pendant qu’il était régent à Bergame et des Adnotationes lucidissimæ in 7/ am dist. I { libri Sent., ad mentem Doctoris subtilis Duns Scoti, le 24 avril 1607, alors qu’il était régent à Modène. Il faut nécessairement distinguer ce second Pierre-Paul de Novare du précédent, puisque le premier était régent à Assise entre 1605 et 1608, tandis que le second était régent à Modène en 1607. Il n’est en effet pas possible que le même personnage ail été à la fois régent à Assise et à Modène.

Enfin, il existe une Oratione in laude del beato Carlo Borromœo cardinale di S. romana Chiesa et arcivescovo di Milano, publiée à Milan, en 1606 et prononcée par Pierre-Paul Carnatti de Novare, frère mineur conventuel, docteur en théologie et professeur dans les scolc cannobiane, de Novare. Ce discours fut prononcé à la