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PIKRRK DE COU VA HO

PIKKKI— : DIACUK

1928

2° cdit.. Home, 1906, ». 192 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriptores trium ordinum S. Francisci, I. ii, 2 édit., Rome, 1921, p. 31>2 ; Bahize, Miscellanea, t. iii, Lucques, 1702. p. 206-358 ; F. X. Glasschrcder, Die Unterwerfung des Gegenpapsles Pelrus von Cdrbara und seine Ila/t in Avignon (1330-1333). [nspruck, 1889 ; 11. Denifle, Ckartularium unioersiiatis Parisiensis, t. ii, Paris, 1891, p. 340 ; (’.. Eubel, lier Gegenpapsi Nikolaus V. und sein, — Hierarchia, dans Historisches Jahrbuch, t. xii, 1891, p. 277-308 ; du même, Ver Registerband des Gegenpapstes Nikolaus V., dans Archivalische Zeitschrifl, II" série, t. i, 1893, p. 123-212 ; J. von Pflugk-Harttung, Die Wahl des leizien kaiserlichen Gegenpapstes (Nikolaus V. ron 1328), dans Zeitschrifl fur Kirchengeschichte, t. xxii, 1901, p. 566-585 ; C. Eubel, Die letzwilligen Légale des Gegenpapstes Nikolaus V. (I’etrus von Corbara l.àKn&RômischcQuartulschrijt, t. xvii, 1903, p. 181-183 ; Hefele-Leclercq, Histoire des conciles, t. vi, 2° part., Paris, 1915, p. 7 ll-7711 ; le conflit entre la papauté et l’empire sous le pontificat de Jean XXII, dans La vie diocésaine, de Dijon, t. xi, 1922, p. 455-458 ; L. de Vallon, Le nonce Raymond Stephani de Yulon amène lux iii(ds de Juin XXII l’antipape Pierre de Corbario I 1330), Marseille, 1931. Voir aussi la bibliographie de l’art. Jean XXII.

Am. Teetært.

30. PIERRE DE CRUZ (Cruce), frère

mineur conventuel portugais (xve siècle), docteur en théologie. En 1488, il devint régent du gymnase de Venise et, en 1491, de celui de Milan. Sur les instances du duc de Bari, Louis, il se retira en 1492 au couvent de Gènes. Il publia un traité dans lequel il s’efforce de déterminer le sujet premier de la science d’après la doctrine de Duns Scot et de résoudre la question si la science s’étend aussi aux êtres de raison : Quæslio de ratione subjecti primi scientin’secundum Johannem Scotum an ad entia rationis extendatur, Venise, 1500. Avec cet opuscule furent éditées deux lettres de Pierre de Cruz, dont l’une est adressée à Jean de Monte, maître à l’université de Paris. Il revit, corrigea et réédita les commentaires de Jean de Monte sur les Summuhr de Pierre d’Espagne : Commenti Joannis de Monte super Summulis l’etri Hispani, secundum viam doetoris subtilis magistri Joannis Scoti. Bien que J.-H. Sbaralea (op. cit., t. ii, p. 337) affirme que Pierre de Cruz édita ce commentaire à Venise, en 1490, après l’avoir déjà publié auparavant à Paris et qu’il le réédita à Milan, en 1495, aucun bibliographe n’en connaît d’édition parisienne ou milanaise, ni d’édition de Venise, antérieure à 1500. Celle-ci serait donc la 1e édition, faite par Pierre de Cruz, du commentaire de Pierre de Monte. Il fut réédité toutefois à Venise, en 1526. Cf. L. Hain, Reperl. bibliogr., t. ri, l re part., Berlin, 1925, p. 462, n. 11578-11579. D’ailleurs, le P. Sbaralea semble se contredire, puisque, d’un côté, il affirme que Pierre de Cruz devint docteur à l’université de Paris après 1492 et qu’il corrigea et édita, à cette époque, le commentaire de Jean de Monte et que, d’un autre côté, il soutient qu’il édita ce commentaire à Venise, en 1490, après l’avoir déjà publié auparavant à Paris. Ajoutons que les continuateurs de Sbaralea ne peuvent admettre que Pierre de Cruz ait été docteur de l’université de Paris, d’abord parce que ce titre ne lui est donné dans aucune de ses œuvres ; ensuite, parce qu’il est invraisemblable qu’il ait acquis le grade de docteur à Paris, après avoir exercé la charge de régent au gymnase de Venise et de Milan. Enfin, les mêmes continuateurs estiment qu’il n’est point aussi certain, que ne le suppose J.-H. Sbaralea, que Jean de Monte ait appartenu à l’ordre des frères mineurs.

Pierre de Cruz édita encore un ouvrage célèbre dans l’histoire des frères mineurs, intitulé : Antiminorica adversus Minoricam frntrum dictorum de observanlia, Venise, 1505. Ce livre comprend deux parties. La I re, terminée le 17 mars 1502, constitue une réponse détaillée au traité Minoriea, composé, selon Pierre de Cruz, par un frère mineur observant français. La II e, plus

courte et terminée le 15 juin 1505, fournit une réponse à la Qiuvstio Joannis Pcrini noviler (an. 1505) comparenlem contra pauperes conventuales de eorum dispensât ione dubilantis.

L. Wadding, Scriptores ordinis minorum, Home, 1906, p. 187 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum ail scriptores ordinis minorum, t. ii, Rome, 1921, p. 337-338 ; D. Reichling, Appendices ad I lainii-Copingeri Repcrloriuin biblioijruphicum, fasc. 4, Munich, 1908, p. 204 ; L, Hain, Repertoriiun bibliographicum, t.), 2* part., Berlin, 1925, p. 213, n. 5846 ; t. ii, 1° part., p. *.62, n. 11 578-11 579.

Am. Teetært.

31. PIERRE DAVID, frère mineur français (xvii c siècle). Inscrit à la province de Paris, il fut professeur de théologie en 1646 au couvent de Séez. En 1634, il assista au chapitre provincial de Mézières. Il se révéla, dans ses cours et dans ses nombreux écrits, un disciple fidèle de Duns Scot et un défenseur enthousiaste des doctrines du Docteur subtil. En 1649, il publia à Paris une somme de philosophie selon la pensée de Duns Scot : Brevis et accurata summula totius philosophie ad menlem Doetoris subtilis, in-8°, 128 p. Cette somme expose surtout la doctrine du Docteur subtil au sujet de l’être, de la substance et de l’accident. Elle fut rééditée en 1726. Il édita en français un ouvrage analogue : La philosophie dans un ordre nouveau qui fait connaître en peu de temps et en peu de paroles la nature de la substance et de l’accident, Paris, 1664, in-12, 57 p. Il publia encore les ouvrages suivants : Summula tractatus de preedestinutione ad mentem Doetoris subtilise jusque interpretis magistri Angeli a Monte Piloso, s. 1. n. d., in-8°, 40 p. ; Le chemin de vérité qui conduit une âme désireuse de faire son salut à la perfection de la sainteté, Paris, 1656 ; 1661, 2 vol. in-12 ; Prima octava de summa Christi erga homines chitritate in eucharistia. Secunda octava de assumplione sacras virginis Mariée in præcipuis antiques legis mulieribus figurâtes, Paris, 1661, in-8° ; Les résolutions généreuses d’une <îme sainte pendant sa retraite des dix jours, Paris, 1662, in-12, 57 p. ; Sermones adventus de adoptione filiorum Dèi, Paris, 1663, in-8°.

J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriptores ordinis minorum, t.n, Rome, 1921, p. 338 ; Fr. Pérennes, Dictionnaire de bibliographie catholique, t. ii, Paris, 1867, col. 803-804 ; Catalogue général des livres imprimés de la Ribliothèque nationale. Auteurs, t. xxxvi, Paris, 1908, col. 295 ; Dominique de Caylus, Merveilleux épanouissement de l’école scoliste au XVIIe siècle, dans Etudes franciscaines, t. xxvi, 191 1, p. 278.

Am. Teetært.

32. PIERRE DIACRE (vie siècle). — Le nom de Pierre, diacre, se lit en tête de la lettre adressée en 519-520 par les moines scythes aux évêques africains exilés en Sardaigne par le roi vandale Trasamond, et dont le plus représentatif était saint Fulgence de Buspe. Texte dans P. L., t. lxii, col. 83-92, et aussi t. lxv, col. 442-451, parmi les lettres de saint Fulgence. On a dit, à l’art. Hormisdas, t. vii, col. 171 sq., quelle était la signification de cet incident, et l’on y reviendra du point de vue doctrinal à l’art. Scythes (Moines). Les moines en question voulaient obtenir du pape Hormisdas la reconnaissance de la formule Unus de Trinilate passus, et, d’autre part, la condamnation des doctrines, pélagiennes à leur gré, de Fauste de Biez. Rebutés par Hormisdas, pour les raisons que l’on a dites, ils demandent aux évêques africains l’approbation que le Siège apostolique leur avait refusée, C’est toute la signification de la lettre de Pierre Diacre, De incarnatione et gratta D. N. J. C, nettement divisée en deux parties. La première, c. i-v, est relative aux formules chxistologiques, et le c. rv en particulier roule autour de l’expression unus ex Trinitate incarnait s et passus. On remarquera la place considérable qui est faite dans l’argumentation aux anathématismes ) cyrilliens, l’équivalence qui est mise entre la