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PIERRE DE CANDIE

l’IKKUK DE CELLE

L896

Wùrzbourg (c. cl, fol. 3. xv siècle), il est dénommé

Duclor venerandùs. Revue d’histoire franciscaine, t. vi, 1921°. p. 1 17. et P. Lehmann. Mittelalterliche Reinamen und E firent i tel, dans III. s/or. Jahrbuch, t. i i.

p. 215-21 ! ».

L. Wadding, Annales minorum, t. vii, Quaracchi, 1932,

an. 1405, n. mi-mi. p. 345-348 ; an. 1409, n. i-xxiv, et an. Mil », n. l-xi, p. 405-425 ; p. 616-631, où plusieurs brefs,

lettres apostoliques et décrets d’Alexandre Y sont publiés, qui se rapportent il Tordre des frères mineurs, ainsi que la fameuse bulle Hnjnaiis m excelsis (p. 623-627) ; du même, Scriplores ordinis minorant, Rome, L906, p. 8-9 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriplores ordinis minorum, t. i, Home, 1908, p. 9-10 ; 1’. Féret, La faculté de théologie de Paris et ses docteurs les plus célèbres. Mouen Age, t. iv, l’aris, 1897, p. 317-320 ; Mazziichelli, Gli scrittori d’Italia, t. i, l rc part., p. 455 ; Tiraboscbi, Storia délie lettcre ilaliane, t. vi, l rc part., Milan, 182 1, p. 38’.) sq. ; C. Oudin, Commentarius de scriptoribus ecclesiasiicis, t. iii, col. 1141-1143 ; IL Hurter, Xomenclalor, 3e édition, t. ii, col. 736-737 ; Hefele-Lcclercq, Histoire des conciles, t. vii, 1° part., Paris, 1916, p. 1-70 ; card. Fr. Ehrle, S. J., Ver Senlenzenkommentar Peters von Candia des Pisaner Papsles Alrxandcrs V. Lin Beitrag zur Scheidung der Schulen in der Scholaslik des XIV. Jahrhunderts, und zur Geschichte des Wcgestrcites, dans Vranziskanische Sludien, supplément 9, Munster, 1925 ; W. Lampen, O. 1°. M., Prosie seu poemata Pétri de Candia, O. F. M., dans Arch. jranc. hist., t. xxxiii, 1930, p. 172-182.

Am. Teetært.

21. PIERRE CAPULLI, frère mineur conventuel (fin du xT-début du xvir siècle). Originaire de Cortone, il appartint à la province toscane des frères mineurs conventuels. Théologien célèbre à son époque. il enseigna aux gymnases de Venise, de Bologne, ainsi qu’au collège Saint-Bonaventure, à Rome. Le 31 août 1605, il fut élevé au siège épiscopal de Conversano, dans la Fouille. Il y mourut le 24 juin 1025. Il publia un Commentarium in Jum Sent. D. Bonavenlurnlibrum, Venise, 1023, dédié au cardinal Alexandre Peretti, et un Commentarium in IIum Sent. D. Bonaventura’librum, Venise, 1024, dédié à saint Antoine de Padoue. Ces deux commentaires sont conservés à la bibliothèque nationale de Rome.

L. Wadding, Scriplores ordinis minorum, Rome, 1906, p. 180 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriplores ordinis minorum, t. ii, Ron.e, 1921, p. 333-334 ; C. Eubel, Hierurchia caihciici medu ti rccenli rv. i m ^.dit t. m Munster, 1923, p. 177 ; P.-R. Gams, Séries episcoporum, 2’éd., Leipzig, 1931, p. 877.

Am. Teetært.

22. PIERRE CASTIGLIONI, frère mineur conventuel (xv siècle). Natif de Milan, il appartint à la noble famille Castiglioni et revêtit la bure franciscaine dans la province des frères mineurs conventuels de Milan. Maître en théologie, il enseigna à l’université de Coïmbre, au Portugal, où il composa une Brevis lectura in libres Sententiarum et des Quodlibeta, qu’il doit avoir terminés le 24 juin 1453.

L. Wadding, Scriplores ordinis minorum. Rome, 1906, p. 180 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriplores ordinis minorum, t. ii, Rome, 1921, p. 331 ; Ph. Argelati, Bibliotheca scriptorum Mediolanensium, t. i, 2e part., Milan, 17 15, col. 381.

Am. Teetært.

23. PIERRE DE CASTROVOL, frère

mineur espagnol (xv° siècle). — Originaire de Mayorga, dans le diocèse de Léon, il appartint à la province d’Aragon des frères mineurs, dont il fut provincial pendant plusieurs années. Il fut confirmé dans sa charge de provincial par le chapitre général, qui se tint à Assise, le 22 mai 1 191. Il s’acquit une grande renommée comme philosophe et théologien et fut un disciple fidèle de Duns Scot, dont il s’efforça de propager les doctrines et dont il prit la défense contre denombreux adversaires. Il s’est illustré surtout par ses commentaires sur les livres d’Aristote et du pseudo Aristote. pour lesquels il s’est servi de la traduction que Léonard Bruni, appelé aussi l’Arélin, du lieu de son origine, Arezzo. avait faite au xv siècle des ouvrages du péripatéticien. Pierre de Castrovol édita un Commentarius super libros politicorum et œconomicorum, Pampelune, ! 190 (un exemplaire de cet incunable très rare se conserve à la bibliothèque nationale de Madrid). Il composa, en 1173. un Commentarius super libros phijsieorum ; en 1471. un Commentarius super libros de cœlo et mando ; en 1475, un Commentarius super libros de metheoris ; en 1470, un Commentarius super librum de anima ; il est aussi l’auteur d’un-Commentarius super libros de generalione et corruplione, ainsi que d’un autre Commentarius super libros parvos naturelles Aristolelis. Tous ces commentaires furent publiés ensemble à Lérida, en 1489, dans un seul ouvrage intitulé : Opus super totam philosophiam naturulem.

Pierre de Castrovol commença, le 25 avril 1479, la composition d’une Lectura super libros elhicorum, qu’il termina le 20 septembre 1480. Ce commentaire, après révision et correction, fut publié en 1489, à Lérida, par Gaspar Cascant, du même ordre, professeur de théologie à l’université de Lérida. En 1408, il rédigea les Formalilates, qu’il ne publia toutefois qu’à la fin du xv c siècle, probablement à Pampelune. Cette édition, cependant, ne porte aucune indication de la date ou du lieu de l’impression. En 1405, il composa une Logica, qu’il fit imprimer, en 1490, à Lérida. Dans tous ces commentaires et écrits, il se révèle un défenseur enthousiaste et convaincu des doctrines de Duns Scot. Pierre de Castrovol est enfin l’auteur d’un Commentarius ou d’un Tractalus super psalmum » Quicumque vult » seu super Symbolum sancti Alhanasii, imprimé à Pampelune, vers la fin du xve siècle (1490). et aussi à Toulouse, sans indication de date (vers la fin du xv c siècle). Cf. D. Reichling, Appendices ad Hainii-Copingeri reperlorium bibliographieum, fasc. 2, n. 461 ; M. Pellechet, Catalogue général des incunables des bibliothèques publiques de France, t. ii, n. 3369. Ce traité se distingue par l’abondance de l’érudition, la vigueur des raisonnements, la solidité et la fermeté des jugements et des arguments, l’indépendance par rappi rt aux diverses écoles, le caractère personnel des opinions défendues, la clarté de l’exposition. Une description détaillée de cet ouvrage a été fournie par A. Perez Goyena. S. J :, La teologia dogmâliect en la imprenla de Kavarra. dans Revista international de los estudivs vascos. t. xx, 1929, p. 306 sq.

I.. Wadding, Scriptores ordinis minorum, Rome, 1900, p. 180 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriplores ordinis minorum, t. ii, Rome, 1921, p. 334 ; 1 1. Hurter, Nomenclator, 3e éd., t. ii, col. 996 ; A t. I.opez, O. F. M., l-’rti l’cdro Galle go, primer obispo de Caria genti ( 1250-1267), dans Archivo iberoamericano, t. xxiv, 1925, p. 83-80 ; Seiv. Arboly y l’araudo, Bibliotéca colombina. Câtalogo de sus libros impresos, t. ii, Séville, 1891, p. 59-03 ; C. Hæbler, Bibliografta tberica del siglo AT, La Haye, 1903, n. 127-135

Am. Teetært.

24. PIERRE DE CELLE, abbé de Moutier-la-Celle, puis de Saint-Remi, évoque de Chartres († 1183). I. Vie. IL Œuvre littéraire.

I. Vie. Lierre de Celle, ainsi nomme de la [ire

mière abbaye qu’il eut à diriger, naquit en Champagne, vers le début du xiif siècle. Bien que nous n’ayons pas de renseignements sur ses parents, sa famille était certainement très honorable et illustre puisque sa cousine Agnès de Braine épousa le comte Milon de liai sur-Seine et, en secondes noces, Robert de France, comte de Dreux, frère de Louis le Jeune, roi de France.

Pierre de Celle, après avoir reçu une première éducation à l’abbaye de Moutier-Ia-Celle. près de Troyes, et à Provins, fut envoyé, jeune encore, au monastère