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PIERRE AIÎRIOL

PIERRE DE BLADESWELL

M.SJ

Strassburg, dans les Beitrâge de Bàumker, t. xxvii, fasc. 4-5, 1930 ; L. Kugler, Der Bcqriff der Erkenntnis bei IV. won Ockham, Breslau, 1913, p. 27 sq., 38 sq., 73, 82, 115 sq., 123.

3. Dieu. La Trinité. — (j. Grilnwald, Gesch. der Gottesbeweise im M. A. bis zuni Ausgang der Hochscholasiik, dans les Beilrdge de Bàumker, t. VI, fasc. 3, 1907 ; M. Schmaus, Der « Liber propugnulorius » desThomas Anglicus und die Lehrunterschiede zwischen Thomas von Aquin und Dans Scotus, 2e part. : Die trinitarisehen Lehrdiflerenzen, même recueil, t. xxix, 1930.

4. L’âme.

M. Kreutle, Die Unslerblichtkeilslehre in der Zeil nacli Thomas von Aquino, dans Philos. Jahrbueh, t. XL, 1927, p. 40-56 ; B. Jansen, S. J., Die Définition des Konzils non Wien, dans Zeitsehr. fur kalhol. Theol., t. xxxii, 1908, p. 289-306, 471-487.

5. La justification.

Denifle, Die abendtundisehen Schriftausleger bis Luther iiber Justitia Dei und Justificatio, Mayence, 1905, p. 186 sq. ; C. Feckes, Die Rechtfertigungslehre des Gabriel BicI und ibre Stellung innerhalb der nominalistichen Schule, Munster, 1925.

6. Mariologie.

Outre les renseignements fournis à l’art. Immaculée conception, surtout col. 1060 sq., voir 1’. Pauwels, Les franciscains et l’immaculée conception, Malines, 1904, p. 43-44, 53, 68, 83 sq., 252 sq. ; P. Doncœur, S. J., Les premières interventions du Saint-Siège relatives à l’immaculée conception, dans Rev. d’hist. eccl., t. viii, 1907, p. 283-285, 702, 705 ; t. IX, 1908, p. 278-293.

Monographies.

F. Stanonik, Ueber den ausseren

Lebensgang und die Schrijten des P. Aureoli, dans Der Katholik, t. lxii, 1882, p. 315-328, 415-427, 479-501 ; N. Valois, dans Hist. Ml. de la France, t. xxxiii, 1906, p. 479-528 ; R. Dreiling, O. F. M., Der Konzeplualismus in der Univcrsulientehre des Franziskanererzbischofs Petrus Aureoli, nebst biographisch-bibliogra/ihischer Einleilung, dans les Beitrdge de Bàumker, t. xi, fasc, 6, 1913 ; Fr. Pelster, S. J., Estudios sobre la transmisiôn manuscrilade algunas obras de Pedro Aureoli, O. F. M. († 1322), dans Esludios ecclesiasticos, t. IX, 1930, p. 462-479 ; t. x, 1931, p. 449-474 ; Am. Teetært, O. M. Cap., Un grand docteur mariai franciscain, Pierre d’Auriole. Biographie et activité littéraire, dans Etudes franciscaines, t. xxxix, 1927, p. 352-375 ; t. xl, 1928, p. 124-152 ; voir aussi G. Mollat, art. Auriole (Pierre d’), dans Dici. d’hist. et de géogr. eccl., t. v, 1931, col. 760-762.

Am. Teetært.

10. PIERRE D’AUVERGNE (xm<= xiv* s).

— Il a existé à Paris, en 1275, un personnage de ce nom, qui fut désigné, lors des troubles universitaires de cette année, par le légat Simon de Brion, pour exercer les fonctions de recteur. Cartul. universit. Paris., t. i, n. 460, p. 521-530. [Ce Pierre d’Auvergne est-il le même qui figure de nouveau comme recteur dans un document du 29 juin 1296, ibid., t. ii, post n. 590, p. 65 ? Denifle en doute, avec raison semble-t-il.] D’autre part, une lettre de Boniface VIII, du 18 juin 1296, accorde à Pierre de Croc, maître en théologie de la faculté de Paris, un canonicat à Notre-Dame, bien qu’il fût déjà chanoine et prébende de l’Église de Clermont. Ibid., n. 596, p. 71. L’appel d’Arnauld de Villeneuve au Saint-Siège est rédigé à Paris, le 12 octobre 1300, en présence de Pierre d’Auvergne, maître en théologie. Ibid., n. 616, p. 89. Ce doit être le même que le chanoine de Clermont et de Paris. Enfin, une bulle de Boniface VIII, du 21 janvier 1302, nomme Pierre de Croc, chanoine de Clermont, évêque de cette ville. Il y a toutes chances, quoi qu’en aient pensé Quétif et l’Histoire littéraire de la France, que l’évêque soit à identifier au chanoine de Paris, maître en théologie. L’évêque de Clermont mourut le 25 septembre 1304.

C’est vraisemblablement à ce personnage dont nous venons d’établir le curriculum vitæ qu’il faut attribuer un certain nombre d’ouvrages philosophiques et théologiques, assez abondamment décrits dans Quétif-Échard, Scriptores ord. pried., t. ii, p. 489-490 (bien que Quétif ne croie plus, comme ses prédécesseurs, que Pierre d’Auvergne ait été dominicain), et surtout dans V Histoire littéraire de la France, t. xxv. Nous ne ferons que mentionner les ouvrages proprement philosophiques et scientifiques : achèvement du commentaire

de saint Thomas sur le De cœlo et mundo d’Aristote ; commentaire du Livre des météores, d’un certain nombre des Parvu naturulia, et des grands traités philosophiques du Stagyrite. Ces divers commentaires sont, pour la plupart, inédits. Le théologien doit retenir six questions quodlibéliques, dont l’une soutenue en 1298, formant un ensemble imposant et qui sont conservées, entre autres, dans les mss. Paris, lai. 14 562, 15 841, 15 851 ; Mazar. 1512. C’est là, dit Hauréau, « un recueil considérable et qui aurait mérité les honneurs de l’impression ». Voir les incipit de ces divers quodlibet dans l’Histoire littéraire de la France, loc. cit., p. 111-112. L’œuvre de Pierre d’Auvergne donne l’impression qu’il s’est attardé longuement à la faculté des arts et n’est venu qu’assez tard à la théologie.

Oudin, Comment, de script, eccl., t. iii, 1722, p. 527 et 593, distingue entre le chanoine de Notre-Dame, auteur des Quæst. quodlibet., et un Pierre d’Auvergne, d’abord dominicain, puis évêque de Clermont, auteur des ouvrages philosophiques ; Fabricius, Bibl. lai. med. el inf. œtatis, t. v, Hambourg, 1735, p. 711, attribue les quodlibel au recteur de-Paris et le reste à un dominicain qui est peut-être identique à l’évêque de Clermont ; Quétif-Échard, Scriptores ord. prædic, t. i, Paris, 1719, attribue tous les ouvrages à un même auteur qui n’est ni dominicain, ni évêque de Clermont ; F. Lajard, dans Hist. litt. de la France, t. xxv", 1869, p. 93114, met tous les ouvrages signalés au compte du même auteur, mais ne croit pas à l’identité de ce Pierre d’Auvergne et de l’évêque de Clermont ; Féret, La faculté de théologie de Paris. Moyen Age, t. iii, 1896, p. 221-227, se rallie à ces conclusions ; nous nous sommes rallié à celles qui ressortent des indications de Denifle, Cartularium universiialis Parisiensis, aux endroits cités.

É. Amann.

11. PIERRE DE BALDESWELL, frère

mineur anglais (fin du xme, début du XIVe siècle). Il fit ses études à l’université d’Oxford, où il prit le grade de maître en théologie. Il fut le trentième lecteur des frères mineurs à Oxford et succéda dans cette charge, vers 1301, à Philippe de Bridlington. Il doit avoir écrit des questions sur le I effet le IIe livre des Sentences, comme cela résulte des nombreuses citations, que l[on rencontre de lui dans le commentaire sur les quatre livres des Sentences de Guillaume de Ware, conservé dans le ms. Plut. 33, dext. 1 de la bibliothèque Laurentienne de Florence. Pierre de Baldeswell y est allégué aux fol. 14 v°, 23 v°, 54 v°, 57 r°, 59 r°, 60 r°, 61 r°, 61 v°, 67 r°, 76 r°, 76 v°, 94 v ». A ce dernier endroit est reproduit un texte de Pierre de Baldeswell, dans lequel il enseigne que les sacrements ne produisent point immédiatement la grâce, mais une disposition exigitive de la grâce. Dans deux notes marginales il est fait allusion à un quaternus composé par Pierre de Baldeswell contre Guillaume de Ware. Ainsi, au fol. 14 v°, on lit : Quaternus in quo improbatur Waro et au fol. 59 r° : Opinionem Thome intègre videas in quaterno Baldeswel contra Warum.

Pierre de Baldeswell est cité encore dans un commentaire sur les quatre livres des Sentences, conservé dans le cod. 300 du Gonville and Caius Collège à Cambridge et attribué à Guillaume de Nottingham par E. Longpré, Le commentaire sur les Sentences de Guillaume de Nottingham, O. F. M., dans Archivum franciscanum historicum, t. xxii, 1929, p. 232-233, par exemple au fol. 61 v° b, où, sous l’influence manifeste de Richard de Médiavilla, il rejette la distinction formelle.

A. G. Little, The grey friars in Oxford, Oxford, 1892, p. 163 ; du même, The franciscan school at Oxford in the III. century, dans Arch. franc. Iiislor., t. xix, 1928, p. 863 ; L. Meier, Ô. F. M., Wilhelm ton Nottingham († 1336), ein Zeuge fiir die Entvicklung der Distinclio formalis in der Universilàl Ox’ord, dans Philosophia Perennis, Festgabe Josef G user zwn 60. G-bnrlstag, t. i, Abhandlung n iiber die Geschichte der Philosophie, Ratisbonne, 1930, p. 255,