Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 12.1.djvu/68

Cette page n’a pas encore été corrigée

121

    1. PECHAM##


PECHAM. ŒUVRES PASTORALES

122

9. Dialogus de statu sœculi, attribué à différents auteurs par les mss. qui le contiennent, dont deux cependant le revendiquent pour Jean Pecham : le cod. lai. fol. 129 de la bibl. nationale de Berlin, et le cod. B, 333 de Carlsruhe. Il débute : Magister quid faciendo vitam œlernam possidebo (cf. De humaine cognilionis ratione anecdota quædam, p. xvii).

10. Meditatio de corpore Christi. Inc. : Ad mensam magnam sedisti, quia talia oportel te prseparare. Contenue jadis dans le cod. 587 de la bibl. du couvent-Santa-Croce à Florence (cf. Sbaralea, op. cit., t. ii, p. 113).

11. Meditatio de sacramenio allaris et ejus utilitatibus, conservée dans le cod. lat. 2735 de la Bibl. nat. de Paris. Féret, op. cit., t. ii, p. 327, n. 4. Cette méditation doit probablement être identifiée avec la précédente.

12. De passione Domini. Inc. : Pullus aquilse sanguinem. Cité par Wadding, op. cit., p. 147 et par John Boston (1410) dans son Catalogus virorum illuslrium, publié par D. Wilkins, dans Bibliotheca britannicohibernica auctore Thoma Tannero, p. xxxiii, Londres, 1748. Cf. J. Spettmann, Quellenkritisches zur Biographie des J. Pecham, dans Franzisk. Studien, t. ii, 1915, p. 280.

13. Citons enfin un Specchio de’fratie délie suore qui serait conservé dans le cod. K. IV de la bibl. Riccardienne à Florence. Cf. Sbaralea, op. cit., t. ii, p. 114.

Ouvrages homiléliques et pastoraux.

 1. Collationes

de omnibus dominicis per annum. Inc. : Honeste ambuletis, mentionnées par l’augustin anglais J. Boston (1410), op. cit., p. xxxiii, et par Wadding, op. cit., p. 147, cf. J. Spettmann, op. cit., p. 280. Cet ouvrage est contenu dans le cod. Raiolinson C. 116, fol. 30-39 (incomplet), et dans le cod. Laud. Mise. 85, fol. 1-31, de la bibl.Bodléienne d’Oxford. — A.Lecoy de la Marche, La chaire française au Moyen Age, p. 517, Paris, 1866, cite un sermon de Jean Pecham, qui serait contenu dans le cod.. Il de la bibl. d’Angers et un autre qu’il aurait « prêché aux écoliers de Paris ». D’après C. L. Kingsford et A. G. Little, Fratris Johannis Pecham tractatus 1res de pau per laie, p. 12, le cod. A.. Il de la bibl. ambrosienne de Milan contiendrait aussi des sermons de Jean Pecham.

2. Constitutiones provinciales, publiées par G. Lyndwood, dans Provinciale, à Oxford, en 1484 ; ensuite à Londres, en 1496 et 1499 ; à Paris, en 1501 et 1506 ; à Londres, en 1510 ; à Anvers, en 1525 ; à Londres, en 1557 ; à Oxford, en 1663 et 1679. Elles furent publiées aussi dans toutes les collections des conciles : l.abbe, t. xia, col. 1062 sq. et 1156 sq. ; I fardouin, t. vii, col. 779 sq. et 859 sq. ; Colet, t. xiv, col. '>. ;  :  ; sq. et 735 sq. ; Mansi, t. xxiv, col. 257-27U. 103 128, 159466. Les Constitutiones provinciales comprennent les Constitutiones promulguées et les Statuts ou capitula décrétés au concile de Reading, en 1279, Mansi, col. 257 201, et au concile de Lambeth, en 1281. Ibid., col. 403-420. Dans les Additiones ad ponciliutn 9 Hedingense, Pecham confirma les libertés et les droits de l’université d’Oxford, Mansi, col. 267-269, et dans Krnocationcs provisionum concilii Reading, il révoqua l’abolition prononcée au concile de Reading de quelques droits et privilèges du roi en matière spirituelle. Mansi, col. 270. On ne sait si ce fut dans ce même synode de Reading que l’archevêque de Cantorbéry publia un édit pour la réforme des religieuses ; Ordinationes in domibus religiosis. Mansi, col 26 1-268. u concile de Lambeth, en 1281, Jean Pecham promulgua un exposé sur les constitutions d’Othon et Ottoboni, cardinaux légats en Angleterre ; Exposittones in constitutiones Othonis d Othoboni. fl y d< l’exécution de ces constitutions, en ajoute quelques

nouvelles et quelques mesures devin lires.

Mansi, col. 363-364. Dans les Littene contra exemptes, adressées à Févêque de Londres, Pecham déclare suspens les abbés et prieurs opiniâtres qui avaient refusé de venir au concile de Lambeth et ordonne de mettre sous séquestre les revenus des églises annexées à leurs monastères. Mansi, col. 423-424. On lit encore, col. 423-428, la lettre courageuse adressée, le 2 novembre 1281, par l’archevêque de Cantorbéry, au roi Edouard, en réponse à celle du roi, dans laquelle il s’opposait à la célébration du concile, Litterse Eduardo ejus nominis régi Angliee post conquestum primo, de libertate Ecclesiæ, col. 421-422. Il y défend l’autorité et la liberté de l’Église que le roi ne respectait pas scrupuleusement. Jean Pecham publia encore, en 1282, une Lettre synodale, adressée au pape Martin TV, au sujet de la mise en liberté d’Amaury de Monfort, chapelain du souverain pontife : Littera synodalis directa domino papæ super liberatione Amalrici de Monteforti. Mansi, col. 464-466. En 1284, l’archevêque de Cantorbéry promulgua des ordonnances très importantes pour l’Église du pays de Galles. A. Haddan et W. Stubbs, Councils and ecclesiaslical documents, t. i, Oxford, 1869, p. 562 sq. et 571 sq.

Aux trente et un chefs d’accusation, rédigés contre lui par les prélats, dans lesquels il s’agissait surtout d’empiétements sur leur juridiction et d’appels trop facilement admis à l’ofïicialité métropolitaine, Jean Pecham, dans un esprit de paix, faisait de légitimes concessions dans : Responsiones ad articulas episcoporum contra dominum archiepiscopum Cantuariensem, et dans : Ordinalio super querelis ofjlciali Cantuariensi per subdilos fralres sufjraganeos illatis. Peut-être écrivit-il aussi contre ses accusateurs : Apologeticon et Apologia synodalium statutorum. Toutes les lettres synodales et pastorales de Jean Pecham ont été rassemblées et éditées par D. Wilkins, dans Concilia Magnse Britanniæ et Hiberniæ ab anno MCCLXVIII ad annum MCCCXLIX, t. ii, Londres, 1737. Quant aux mss. qui contiennent ces constitutions, on peut voir Fr. Johannis Pecham tractatus très de paupertate, p. 10-11.

3. Hæreticæ quæ.dam opiniones declaratse et condemnatse ou Errores damnati, conservés dans plusieurs mss. : le cod. 24 (2) de Corpus Christi Collège, le cod.. Il du Pembroke Collège, le cod. 303 du Gonville and Caius Collège, à Cambridge, le cod. 141 de la bibl. communale de Todi (L. Lconii, Invenlario dei codici délia biblioteca communale de Todi, n. cxli, p. 50, Todi, 1878), le cod. Borgh. 301 de la bibl. vaticanc (cf. />. Johannis Pecham tractatus 1res de pauperlate, p. 7). L’ancienne bibliothèque du couvent de Saint-François, à Assise, en aurait possédé aussi un ms., selon L. Alessandri, Invenlario dell’antica biblioteca del S. Convenlo di S. Francesco in Assisi, compilato nel 1381, n. liv, n. 13, Assise. 1906. Ces Errores damnati furent publiés par D. Wilkins, Concilia Magna Britanniæ, t. ii, p. 123-121, et dans Ch. Triée Martin, Regislrurn epislolarum fratris Johannis Peckham, t. iii, p. 221-223, Londres, 1882. Ayant renouvelé, en 1284, la condamnation des 30 articles faite en 1277 par Robert Kilwardby, alors archevêque de Cantorbéry, IV. ham s’attira les invectives des dominicains, principalement de Richard Knapwell. Il y répondit par des lettres qu’il écrivit tour ; i tour au chancelier et aux maîtres d’Oxford, aux cardinaux Mathieu Orsini, Ordonius et Jérôme d’Ascoli et n l’évêque de Lincoln. Comme les dominicains ne désarmaient pas, Jean Pe< ii on réunit.> Londres, le :  ; <> avril 1266, un synode pour examiner certaines propositions hérétiques répandues en Angleterre, contenues dans Annotes d »

DaruHaplla, publiées par 11.1’.. Luard, ’Wms Rrr. Ilril.

Médit i-’.i>i tcrlptore » t t. sxxvi e. Londres, 1866, p. 328,

Huit de ces propositions furent i en ron-