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PECHAM. ŒUVRES THÉOLOGIQUES


t. xi, 1928, p. 216. Ce même Quodlibetum est contenu dans le cod. lat. Otlob. 196, fol. 29 r°-32 V, de la bibl. vaticane. Dix-neuf questions de ce même Quodlibetum sont contenues dans le cod. 96 de Merton Collège à Oxford. Cf. F. Tocco, Tractatus contra fralrem Robertum Kilwardby, O. P., dans Fratris Johannis Pecham tractatus très de paupertate, p. 99-108. D’après J. Spettmann, Die Psychologie des Johannes Pecham, Munsteren-W. , 1919, p. x, le Quodlibet de natali serait conservé aussi dans des mss. des bibliothèques d’Angers, d’Arras, d’Assise, de Dôle, de Gôrlitz, d’Iéna, d’Oxford, de Paris (2 mss.), de Prague, de Reims.

Un autre Quodlibetum qui débute : Inter ihesauros sapientiæ et scientiæ sola invenitur Creatoris et creaturæ cognitio, est contenu dans le cod. Plut. XVII, sin. 7, fol. 37 v°-50 r°, de la bibl. Laurentienne de Florence. Il comprend 53 questions énumérées par J. Spettmann (op. cit., p. xxix-xxxi), dont la l re est : Quæritur utrum Deus per infinitam potentiam suam possit jacere materiam esse sine omni forma. Jean Pecham l’aurait composé lors de son séjour à la curie romaine, entre 1276 et 1279. J. Spettmann, op. cit., p. xxxiv. Les frères mineurs de Quaracchi en ont publié une question, dans De humanæ cognitionis ratione anecdola quædam, Quaracchi, 1883, p. 179-182, à savoir : Qusesilum est demum de ipsa Dei sapientia vel luce œterna, utrum sit ratio cognoscendi quidquid intellectualitcr cognoscitur in via (cod. cit., fol. 38 v°).

Selon les mêmes éditeurs (op. cit., p. xvi), un Quodlibetum qui commence : Quirsiliun est de rébus divinis et humanis, serait contenu dans le cod. 3926 de la bibl. palatine de Vienne et des Questions quodlibétiques seraient conservées aussi dans le cod. 203 de la bibl. d’Angers et dans le cod. lat. 15 805 de la Bibl. nat. de Paris. Cf. aussi P. Féret, La faculté de théologie de Paris, t. ii, p. 327, n. 2.

13. Tractatus de Trinitate, conservé dans le cod. Reg. 10 B. IX, fol. 61, du British Muséum à Londres et publié à Londres en 1510 sous le titre : De summa Trinitate et fide catholica. Cf. W. Lampen, op. cit., p. 217.

14. Tractatus de virtutibus et vitiis, Inc. : Kola quod carilas habet multos effectus qui, d’après Sbaralea, op. iil., p. 113, aurait été conservé dans le cod. 587 de la bibl. du couvent de Santa-Croce à Florence. Ce traité est anonyme ; il est inséré dans ce mis. avec d’autres écrit’ut anonymes, mais qui doivent certainement être considérés comme l’œuvre de Jean Pecham. D’où l’on conclut qu’il faut attribuer probablement aussi ce traité ; i l’archevêque de Lan lorbéry.

15. Formula confessionis ou Formula eonjessionum, ou Formula île m<ni<> confitendt, inédite, conservée dans de nombreux manuscrits. Citons en ; Vatie. lat. 1162 ; lat. 6622 et 3725 de la bibl. nat. de Paris ; r. 376 du British Muséum :, i’de la bibl. du chapitre métropolitain de Prague, i bibl. Ripoll à Barcelone ; lat. il < ; 25 de la bibl. de Munich ; Conv. soppr. P, VI, 885 de la bibl. nationale de Florence ; cod. s. Croce, l’hit. IX, sin. 1 1 (disparu) « le. la bibl. Laurent ienne de Florence ; theol.. iâ de la bibl. de Dresde ; I), 278

île la bibl. Fortaguerri de Pistoie en Toscane ; 96 de

la bibl. de l’arme : lot de la bibl. de Tours : 184 de

la bibl. univ. de Toulouse. Mans quelques manuscrits, comme ceux ue > i de la Vaticane, le

traité est précédé d’une dédicace qui c< lence

Bminenlis devolionis, excellenliê dtscretionis scienttaruin cl. pielati » rev. pries, m dont. Berengarlo divina provident i a episcopo Vuaculentii… suus humillimiis flllut ri indignas seruus f rater Johannes uni. fratrUTn minorum sub timbra alarum suarum efusdem tummi pontiflcis psenitenliarius. D’autres omettent cette dédicaci et commencent par le prologue Stcut dtctl

beatus Johannes canonial— suæ primo capitulo… Idcirco fili, postulasti a me fratre Johanne, ordinis fratrum minorum indigno et neenon omnino inutili pœnitentiario domini pape, ut dem tibi aliquam formulait ! in scriplis redactam, ex eufus inspectione peccata tua possis plenius confiteri. D’après le témoignage de l’auteur lui-même, le traité comprend six parties. Dans la première, il est question de ce qui doit précéder la confession ; dans la seconde, de ce qui doit accompagner la confession ; dans la troisième, de ce qui doit constituer la confession ; dans la quatrième, de ce qui doit la suivre. La cinquième partie traite des raisons pour lesquelles la confession doit être réitérée et la sixième donne un confîteor d’après lequel il faut instituer la confession. Cependant, nous croyons que cette Formula confessionis ne peut point être considérée comme une œuvre de Jean Pecham, mais doit être attribuée à un autre franciscain, à savoir à Jean Rigaldi ou Rigaud († 1322). Nous exposerons brièvement les raisons qui nous ont amené à cette conclusion. D’abord, le plus grand nombre des mss. attribuent ce traité à Jean Rigaud. Nous ne connaissons que le cod. conv. soppr. F, VI, 855 de la bibl. nationale de Florence et le catalogue de la bibl. Ripoll de Barcelone qui le considèrent comme une œuvre de Jean Pecham. Le ms. de Florence même ne l’attribue point à l’archevêque de Cantorbéry, mais porte la rubrique rouge : Incipit summa compilata per fralrem Joanneir). Ensuite, l’auteur s’appelle dans le prologue pénitencier du souverain pontife. Or, si nous savons que Jean Pecham a été lecteur à la cour romaine entre 1276 ou 1277 et 1279, nous ne possédons aucune notice qu’il ait exercé la charge de pénitencier. Les historiens attestent d’autre part que Jean Rigaud a été pénitencier du pape Clément V (1305-1314) et de Jean XXII (1316-1334), qui l’éleva, en 1317, au siège épiscopal de Tréguier. De plus, dans quelques mss. la Formula confessionis est dédiée à Dércnger, évêque de Tusculum ou de Frascati. Nous savons que Bérenger Fredoli (ï 1323), fut créé cardinal en 1305 et ne devint évêque de Frascati qu’en 1309 ; cf. Ul. Chevalier, Répertoire, Bio-bibliographie, t. i, col. 1608. H faut en conclure « pie la Formula confessionis doit avoir été composée après 1309, date de l’élévation de Bérenger au siè^e épiscopal de Frascati. Or, Jean Pecham mourut en 1292. Enfin, Jean Rigaud cite lui-même la Formula confessionis

qu’il avait composée antérieurement, dans son Compendium théologies pauperia, 1. A’, rubr. 35, et I. VI, rubr. 2 :  ; et 24. Il s’ensuit que la Formula confessionis, commençant : Sieut dicit beatus Johannes canon tes StUE ne peut point être considérée comme l’ouvre de Jean Peeliain. mais doit être attribuée au franciscain Jean Rigaud. La Formula confessionis aurait été imprimée a Mayence, en 1673, avec i’Ordinarium Dite religiosm de Jean Rigaud. Féret. op. cit., t. ii, p. 374, n. 2.

16. Liber de oculo morali. (.’est un recueil d’exemples empruntés à l’optique pour illustrer la doctrine et la morale chrétiennes. Inc. : Ni diligrntrr rolucrimus in lege Domini meditart, fæillime perpendemus ea fiue pertinent ad visionem et oculum. Il comprend 15 cha. dont les litres ont été énunuTcs par.1..spettmann, Dos Sehri/lclicn De <nuhi moral i nnd sein Verfasser, dans Arch. franc hisl., t. XVI, 1923, p. 311t.

ne qu’a eue cet écrit au Moj l

attestée pal les nombreux mss. que l’on reneont ie dans

presque toutes les bibliothèques. J. Spettmann, op. cit..

p..’il 1-316, en énumère Jusqu’à 83, <e traite a

ublli a plusieurs reprises : ce qui atteste encore l’importance que l’on > attachait à cette époqui L. llain, Repertorlum, t. na, p, 162, cite deus éditions différentes s. d. n. I. (mais fl Augsbourg à la fin du

w siècle), dans lesquelles le Liber de ocalo itminli est