diverses de Pellisson, 3 vol. in-12, Paris, 1739, et Dcsessarts a édité les Œuvres choisies de Pellisson, 2 vol. in-12. Paris, 1805.
Michaud, Biographie universelle, t. xxxii, p. 413-416 ; Hoefer, Soiwelle biographie universelle, t. xxxix, col. 512514 ; Moreri, Le grand dictionnaire hislorique, édit. de 1759, t. viii, p. 172-174 ; Feller-Weiss, Biographie universelle, t. vi, p. 422-423 ; Perrault, Les hommes illuslres qui ont paru en France pendant le XV 11e siècle, t. ii, p. 108-112 ; Journal des savants du 4 mai 1693, p. 282-298 ; Niceron, Mémoires pour servir à l’histoire des hommes illuslres, t. ii, p. 381-399, et t. x, p. 118-120 ; Bayle, Dictionnaire historique et critique, t. iv, p. 549-553 ; Fénelon, Éloge de Pellisson ; Ancillon, Vie de Conrarl ; Voltaire, Le siècle de Louis XIV ; Marturé, Histoire du pays castrais, 2 vol. in-8°, t. ii, Castres, 1822, p. 254266 ; Navrai, Biographie et chroniques castraises, 4 vol. in-8°, t. iii, 1835, p. 55-115 ; Delort, Histoire de la détention des philosophes et des gens de lettres à la Bastille et à Vincennes, 3 vol. in-8°, t. i, Paris, 1829, p. 3-12, 17-20, 56-82, 113-128, 141-151, 234-238 ; Haag, La France protestante, t. viii, p. 172-180 ; Encyclopédie des sciences religieuses, t. x, p. 423425 ; Marcou, Étude sur la vie et les œuvres de Pellisson, in-8°, Paris, 1859 ; Élie Benoît, Histoire de l’édil de Nantes, t. iv, p. 351 ; Camille Rabaud, Histoire du protestantisme dans l’Albigeois, in-8°, Paris, 1873 ; Bulletin de l’hisloire du protestantisme français, t. vi, p. 71 ; t. vii, p. 27-29 ; t.xii, p. 431. Ces derniers écrits, d’inspiration protestante, sont, en général, très sévères pour Pellisson.
J. Carreyre.
PELTANUS Théodore (1511-1584), tire son nom de son lieu d’origine : Overpelt, canton d’Achel, dans le Limbourg belge. Entré dans la Compagnie de Jésus en 1550, il enseigne les langues et la théologie deux ans a Home, deux à Munich, douze à l’université d’Ingolstadt. On peut se faire une idée de son enseignement par les nombreuses thèses imprimées dont il dirigea la soutenance. Lui-même, en 1576, à Cologne et en 1580, à Ingolstadt, publia un De noslra satisfactiont et purgatorio libri duo, in-4°, et un De tribus bonorum operum generibus libri 1res, in-4°. On cite encore de lui une Theologia uaturalis et une Theologia mystica ; les bibliothèques de Vienne et de Munich dent, en outre, plusieurs de ses cours manuscrits. Mais il rsl surtout connu pour ses traductions latines <li-s Actes du concile d’Éphèse, des commentaires de
s ! Jean Chrysostome sur les épîtres de saint Paul,
de Victor d’Antioche sur saint Marc, de Titus de Bostra sur saint Luc, d’André de Césarée sur saint Jean ei sur l’Apocalypse, des chaînes grecques sur le livre îles Proverbes. Plusieurs de ces traductions ont i et se lisent encore dans les éditions plus récentes.
Sommervogel, Bibliothèque de in Comp. de Jésus, t. vi, col. r.s ; Hurter, Nomenclator, 3e éd., t. iii, p. 190-192.
P. Galtier.
- PENAFIEL Léonard##
PENAFIEL Léonard, je’->ui i < péruvien, d’oriespagnole,
né à Rio-Bamba en 1597, admis dans
la’ompagnie en 161 l. enseigna la philosophie à Lima,
la théologie dogmatique et morale à Cuzco, fui recel
mattre des novices à Lima et provincial du
Pérou, il mourut à la Plata, le 10 novembre 1657.
< >n lui doit : l" Theologia de Deo uno, Lyon, 1663 ;
Deo uno et in no. Lyon, 1666 ; 2° Dis
putatione.i ncholasticx et morales de virtute ftdei dtvinm
deque infldelilale, hærest et pœnis heereticorum, Lyon,
1671’' Tractatut de incarnat ione Verbi Domini,
Lyon, 1678. Ce dernier ouvrage n’a été publié qu’après la mort de l’auteur. Les deux autres on) paru, croyons nous, de son vivant, mais nous n’avons pas la « laie
premières éditions De plus, le P. Léonard a é une des œuvres philosophiques de son frère uite, le p. Ildefonse Penaflel, qui rut aussi professeur de philosophie et de théolo Cuzco et a Lima et avall composé, outre quatre tomes « l’un Cursus tnteget phllosophlctu (1653 1655 1670), deux tomes d’une Theologia tcholastica nalu
ralis de Dei natura, proprietatibus, attribulis, enlium naturalium proprietatibus. Le P. Léonard y ajouta deux autres tomes. L’ouvrage en deux volumes a paru à Lyon en 1678.
Sommervogel, Bibl. de la Comp. de Jésus, t. vi, col. 470 ; Hurter, Nomenclator, 3e éd., t. iii, col. 925 ; E. de Guilhermy, Ménologe de l’assistance d’Espagne, t. iii, p. 367.
R. Brouillard.
PENALOSA (Ambroise de) de la Compagnie de Jésus, né à Mondejar en Espagne en 1588 et mort à.Madrid en 1656. Entré dans la Compagnie en 1605, il enseigna la théologie à l’université de Vienne. Il y publia, en 1636, un De Christi et Spirilus Sancli divinitate neenon.S’.S’. Trinitatis my.iterio, spécialement dirigé contre les sociniens, qui se répandaient alors en Hongrie et en Pologne. Plus tard, parut de lui, à Anvers, une longue étude sur le privilège de l’immaculée conception : Vindiciiv Deiparæ Virginis de peccato originali et debito illius contruhendi, rigore theologico præstructie… In qui bus quivstiones variæ tum ad scholasticam tum <ul expositivam disciplinant speclanles noviter agitantur (1650).
Hurter, Nomencl., 3e édit., t. iii, col. 1004-1005 ; Sommervogel, Bibl. de la Camp, de Jésus, t. VI, col. 470.
P. Galtier.
- PENCINI Innocent##
PENCINI Innocent, dominicain vénitien. Il
devint, en 1644, professeur de métaphysique thomiste
à l’université de I’adoue, et, en 1649, recteur de cette
université. II mourut en 1690. Son œuvre écrite comprend
des travaux de droit canonique, une théologie
biblique du Pentateuque : Nova veleris legis mystico
sacra galaxia Scriplurse in cœlo Angclici præceptoris…,
Venise, in-fol., 1670 ; un précis de théologie apologétique,
// paragone dogmalico, in-8°, Venise, 1682.
Hurter, Nomenclator, 3e édit., t. iv, p. 462 ; Quétif-Echard, Scriptorcs ord. prædic, t. ii, 1721, p. 726.
AI. M. GoRCE.
- PÉNITENCE##
PÉNITENCE. — La pénitence, en théologie, peut
être envisagée à un double point de vue. C’est d’abord
la disposition d’une âme qui, affligée d’une faute commise,
s’efforce, autant qu’il est en elle, d’en réparer les
conséquences. Peut-être le mot « repentir exprimerait-il
assez bien la nuance spéciale de cette disposition.
Ainsi entendu, le repentir a sa place, sous une
forme ou sous une autre, dans toutes les religions.
Dans le christianisme, tout particulièrement dans le
catholicisme, cette disposition de l’âme fait partie
intégrante d’un des rites ayant pour objet la rémission
des péchés, rite auquel elle a finalement donné
son nom : ce rite s’appelle, depuis la plus haute antiquité,
la pénitence tOUt court, OU, beaucoup plus
tard, le sacrement de pénitence.
1. PÉNITENCE-REPENTIR.
|. Le mot et la chose. II. La pénitence dans la sainte Écriture
(col. 72 1 1. III. La pénitence d’après les pères de l’Église (col. 729). IV. La pénitence chez les théo logiens du Moyen Age (col. 7.’il). V. Doctrine de
l’Église sur la pénitence : le concile de Trente (col, 738). VI. Théologie de la pénitence (col. 743).
I. Le Mm i.r la chose. 1° Le mot. Le mot
français pénitence est la transcription du mot latin
panitentia, dont l’él j mologie et la signifleat ion exa< te
ne sont pas entièrement tirées au clair. I.a similitude apparente entre pana et pmnitentia a longtemps invité a rapprocher les deux vocables : panitere (ainsi écrivait oui c’était pœnam tenere. Les pr< de la lexicographie ont fait abandonner ce rapprochement, il semble bien que la graphie panitentia
soil la plus ancienne, qu’il faille rejeter la forme
panitentia, el rapprocher notre mot des adverbes ptene, ptenttus. Ce rapprochement même n’éclairclt