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PALAMAS. ŒUVRES POLEMIQUES


4. Cinq discours contre l’impiété et les fraudes de Sicéphore Grégoras, contenus dans le Coisl. 100, fol. 232-289, également inédits. Les quatre premiers sont signalés par Philothée, loc. cit., col. 634-635. Ils furent composés à la demande du patriarche Calliste en 1358-1359. Le titre du premier mérite d'être signalé : Toû tiaxaptcoTaTou àpxisncrxÔTCOu ©£aaaXovîxr r ç Tç>ryoploo wç Ô.TCÔ nvoç ÉTÉpou aoyypaçslç neçl T7)ç toû rpr^yopà ipsuSoypaqxaç ôpioû xal Sucras êeîaç. Cf. P. G., t. cl. col. 836 C. Il faut compter pour le cinquième ["EiturroXi] ~pbz tov èpcoT7)eravTa rcspl t% èyx£i[iivY)ç Toi aovoSixco TÔ[i.(o toû ii, syâXoi> Baapsîou pWjcreeaç xal ~apà toû rpTjyopâ cuxocpavTOUjiivrçç â>ç (X7] Yvrioîaç. P. G., i&id., col. 837 B.

5. Vingt et un opuscules ou lettres d’apologétique personnelle remplissant le Cois ?. 99, du xve siècle, 182 fol., qu'énumère Montfaucon, op. cit., cf. P. G., t. cl, col. 827-834 A :

a) ' TzoXoyia. SisÇoSixwxépa izzpl 0eîcov èvepysiôàv xal TÏjç xar' aÛTaç [xsOs^suç.

6) Ilepl 0s[aç xal OsottoioG jasOs^scoç, 7] rcspl T%

0ïîa ? Xal ÛTÏïpÇUOÛÇ àTrX6T7)T0Ç.

c) Aôyoç TpÎTOç, on BapXaàp 1. xal 'AxîvSuvôç sloiv ol S^oTOfxoijvTsç xaxàjç ôvtcùç xal àôscoç elç Sûo àvlaouç 0sô~ /)Taç ttjv fiÂav.

</) AtâXeEtç opOoSô^ou jxsrà (3apXaaj « TOU.

e) Toû aÙTOÛ opOoSô^ou Osoçâvou ;  ; SiàXsÇiç 7tpè< ; tov aTTÔ papXaaa'.Twv iniGzpéfyoLVTix ©s6n[i.ov, r] Trepl OîÔttjtoç xal toû xaT’aÛT/jv à[i.£0éxTOu te xal [ieOéxtou. Ce dialogue, publié par C. F. Matthæi dans ses Lccti : nés Mosquenses, t. ii, Leipzig, 1829, p. 7-37, est reproduit par Aligne, t. cl, col. 909-960.

/) 'AvtîOscti ; 7rpô< ; à cuvé0ï)xsv ô 'AxlvSovoç xa-rà toû naXaji.à S7 ( 6sv, gjç àX'^Owç Se xa~à t^ç sùaeêEÎ.aç kôtîjç xal tô>v EÛCTsooJv àrcâvTcov. Cette réfutation est divisée en dix-neuf chapitres, dont Montfaucon donne les titres, loc. cit., col. 829-831.

g) Lettre à Jean Gabras.

h) Lettre à Daniel, métropolite d’Aenos.

i) Deuxième lettre à Acindijne, envoyée de Thessalo nique avant la condamnation de Barlaam par le synode de 1341. Cette lettre fut écrite dans les premiers mois de 1341. En voulant se laver du reproche de dithéisme, que lui a lancé Barlaam, Palamas ne fait que se compromettre davantage en appelant la grâce divine une divinité inférieure, don de la divinité supérieure ou essence, Osôtyjç û<ps'.pisv7), Sôpov ttj :  ; Ô7repxsi[i.évT)ç. Acindyne réfute longuement cette lettre dans le Cod. Monacensis 223, fol. 32-50, du xve siècls.

j) Lettre au nomophylax Syméon, Tcô TtxvTa xaXÇ> xàyaOôi xal aoepw vopioçûXaxi.

À- ; Lettre au lùéromoine Paul Assanès.

I) Lettre ail moine Arsène le Studile.

m) Réfutation de l'écrit d’Ignace, patriarche d’Anlioche, contre Palamas : "On xal tô toû 'Avnoysîaç y.%-y. toû riaXa[i.â ypâu, [jwe iJjsûSôç êanv aÔT6yp7)ii.a xal ~ô~> auv<j8(.xM ts xal âyiope : (.nxcp TÔpt." S'.à 7tâvTcùv àvTÎOsTov. Ignace, patriarche d’Antioche, de passage à Antioclie, à l’automne de 1344, s’associa à la condamnation de Palamas et d’Isidore, évêque élu de Monembasie, portée par Jean Calécas, le 4 novembre 1344. Le moine rebelle répond au pontife sur un ton hautain et plein de morgue. Il donne des détails sur son origine constantinopolitaine, sa première éducation, raconte les circonstanées qui ont précédé et accompagné son arrestation à Héraclée et termine par un exposé succinct de son système. Le morceau est donc important pour l’histoire de la controverse.

n) Contre Jean Calécas et son exposé du tome synodal de 1341 : "On 7rapeÇï)yï)erlç la-', xal àvaaxeÛT) toû t6(aou aaor, ç, yjv ô TO r ç [3apXaaj.ÛTatç 7rpoa0é[jtsvoç TiaTpiâpx^ç ypâ'^aç èÇTjyrçaw toû tô^ou Ttpôç à7tâT » )v xaXsï. La pièce est dans le ton de la précédente, sera question

de cet Exposé du tome par Jean Calécas à l’article suivant.

o) Lettre au hiéromoine Philothée. Il s’agit du futur patriarche.

p) Lettre aux vénérables anciens de la Sainte Montagne, Ttpoç toùç Iv tw àylo ôpei aeoa<jti.icûTàTOo< ; yépov-aç.

q) Lettre à son propre frère Macaire.

r) Lettre au moine Bessarion.

s) Seconde lettre à son frère Macaire.

t) Autre discours contre Jeun Calécas, dans le Paris. 1238, du xve siècle, fol. 272 v-281, incip. : 'O SucrOc6côç 7) ! ^tv ypacpôuxvoç.

u) Lettre à l’impératrice Anne Paléologine t9j xpatÎcttt) xal sùasësaTaTT) Sscxttoîvy), tîj IlaXaioXoylvf), écrite en 1346, au moment où l’impératrice cherchait à se débarrasser du patriarche. Boivin l’a publiée en note dans son édition de l’Histoire byzantine de Grégoras, cf. P. G., t. cxlviii, col. 1011-1012, en note. Le même auteur donne quelques autres extraits des pièces signalées dans ce groupe aux col. 1031-1034, 1083.

En dehors de cette dernière lettre et du dialogue Théophanès, toute cette longue série est inédite. Plusieurs des morceaux qui la composent ont été écrits durant les quatre ans d’emprisonnement (1342-1347). D’autres, en particulier les deux dialogues et plusieurs lettres, datent de la fin de sa vie.

6. ïambes contre Acindyne, au nombre de 618, contenus dans le Parisinus 1238, fol. 41v°-48, du xv c siècle. Incipit : 'AxîvSuvoç j^èv èÇ. Palamas a voulu répondre sur le même mètre à son adversaire, qui a écrit contre lui un poèms polémique de 509 ïambes, édités par Allatius à la fin du t. i de la Grœcia orlhodoxa et reproduits dans la P. G., t. cl, col. 843862.

7. Florilège scripturaire et palrislique divisé en 16 chapitres, ayant trait à l’essence de Dieu et à son opération, contenu dans plusieurs manuscrits, notamment dans le Paris. 970, fol. 278-355, et le Paris. 1238, fol. 1-41, tous deux du xve siècle. Incipit : Ol 0soX6yoi cpaolv ettI 0EOÛ.

8. Ke’pàXata éxaTov 7rsvT7)xovTa cpuoixà xal 0soXoytxdc, rfiixâ. ts xal Ttpaxiixà xal xa0apnxà tyjç PapXaapûnSoç Xûji, 7)ç, Capila centum quinquaginta physica et theologica, ethica et practica et purgantia a Barlaamitica lue, contenus dans le Coisl. 100, fol. 290320, publiés d’abord par Nicodème l’Haghiorite dans la OtXoxaXla twv îspwv V7)7mxâiv, Venise, 1782, et reproduits dans la P. G., t. cl, col. 1121-1226. Dans ce résumé, qu’il a écrit vraisemblablement sur la fin de sa vie, Palamas a condensé toute sa doctrine philosophique et théologique.

Apologétique et l’adresse des musulmans.

La

conduite de Palamas durant sa captivité d’un an chez les Turcs ne pouvait qu'être l’objet d’investigations curieuses dans le camp de ses adversaires. Nicéphore Grégoras s’est fait l'écho des bruits malveillants qui circulèrent sur son compte à ce sujet. A les en croire, Grégoire subit de la part des infidèles les pires traitements et les plus honteuses ignominies. Conduit devant Hyrcan, il tint, par crainte de la mort, des propos indignes d’un chrétien. L’historien ajoute que, pour défendre la réputation de leur maître, ses disciples ont répandu des écrits envovés par lui du lieu de sa captivité. Hisl. byzant., t. XXIX, 3-4, P. G., t. cxlix, col. 197-201.

Il nous est parvenu, en eflet, deux écrits de Palamas qui répondent bien au signalement donné par Grégoras, à savoir une Lettre et son Église envoyée d’Asie durant sa captivité, 'EtuotoXyj y]v hz 'Aolaç al)((i.âXwTOÇ o.v upôç ty)v sauTOÛ 'ExxXv ; aîav ëypa^ev, et une autre lettre un peu plus courte, mais racontant les mêmes faits dans les mêmes termes, adressée au moine David