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NICÉE (lie CONCILE DE ;


tt]v olxslav |j.0V7)V, xal èv abandonner son couvent

ETspa à7rép)(ECT00ctsi 8È pour passer dans un ainre.

o-’jfx6f) toôto, ÇevoSo^eiaS’ils le font, on devra leur

00u aùxôv àvayxaïov, nprjesdonner l’hospitalité, mais

Xaji.6âv£a0ai. 8s avs’j yva>- non les recevoir sans le con [lt]C, TOÙ T)you|jl.svou <*ÙtoÔ sentement de leur higou où nç>0O7]xei. mène.

xj3’0sô> uiv tô 7tôcv àvaTÎÔeaOact, xal où toïç ISîoiç 6eXr][i.aot. SouXoùo 0ai., fiÉya XP^ ! ^ a wyx<Évei"

EÏte yàp èo-01ét£, ElTE

TOVETE, Ô 6sÏ0Ç aTrÔCTOXÔç

cprjCTi., Tràvra elç 861 ; av 0eoù 7toisïts. Xpiaxôç Se Ô 0EOÇ r)[xûv èv toïç EÙayysXloi.ç aÙTOû Taç àp^àç tojv à[i.ap-TY )[i.aTcov èxxoTcxeiv 7rpoa-TÉra ^Ev. Où yàp ï) [loiyela. [xôvov 7rap’aÙToG xoXàÇeTai àXXà xal Y) xlvrjaiç toù Xoyia(i.oû irpôç tï)v ttjç [xoixelaç èy^eipyjaiv xaxaxsxpiTai, XsyovTOç aÙTOûô È|i.6XÉ’.[ia< ; yuvaïxa 7tpôç

TÔ £7Tt6u(i.^CTai aÙTÎjç v^St)

Ijjior/EuaEV aÙT7)v Èv ttj xapSta aÙTOû- êv0EV oùv (La07)TEuOÉVTE< ;, Xoytcii.oùç ôçslXofjisv xaGalpEiv. El yàp xal navra e^eotiv, àXX’où uâvTa au ; j.9£p£i, <î>ç èÇ à7ToaToXix^ç cpojvîjç StSaax6[X£0a.’E7râvayxeç oOv Ècm 7ravxl àvSpl 8(.à to

ÇflV EO-0ÎEI.V. Kal OÎÇ jJLÈV

Ploç Èctti. yâu.ou xal texvcov xal XaixTJç SiaŒascoç àvajxlS ; Èa0Σtv àvSpaç xal yuvaïxaç tojv àSta6Xr)Tcov

ECTTt, [i.6vOV TÙ StSÔVTl TpO cprjv T7)v sù/apiaTiav TtpoaâyovTaç, f/, 7] fXETa tivcov 0u[i.£Xixwv £7riTr ( 8suji.âTa)v, eÏt’ouv oaTavixcov àa|Jiâtcûv, xiôapwv te xal Tropvixcov Xoyta[i.aTcov, oïç

ETTÉp/ETai 7) 7IpO<pY]TtX7]

àpà oÔTcooi XÉyouaaoùal ol (i.£Tà xtOâpaç xal <>ot.X-T’/jpîou tÔv olvov 7tIvovteç, Ta 8è ëpya xuptou oùx èx6Xéjrouai, xal ta è’pY a tcôv yeip&v aÙTOÙ où xa-TavooGaixal eï 7toù uote

El£V TOlOÙTOt EV TOÏÇ XP l0 "~

Tiavoïç, S’.opOoùa0coaav eî Se jjnf) ye, xpaxEÎTtoaav en’aÙTOïç Ta roxpà twv Ttpô

YJ[XtOV XaVOVIXÛÇ EXTE0ÉV Ta. OIç Se ô ploç ÈaTw Yjaùxtoç xal [i.ov6Tpo7uoç, ô auvaÇâfjiEvoç Kupîco tù 0ecô Çuyov [xovYJpir) apai, xaOtæTai xaTà (xovaç xal atwTïyjasi.- àXXà [x/)v xal toïç ÎEpaTtxôv èxXs ? ; a(i.évoiç piov oùS’ôXcoç ëÇeoti, xax’lStav yuvapl auvsa-Oleiv, si (xr) ttou jjLETa tivojv 9eo<p6p(ûV xal £ÙXa6ôiv àv-Spwv xal yuvaixwv, ïva

22. C’est une grande chose d’offrir tout à Dieu et non de suivre sa propre volonté. Le divin apôtre dit : Soif que vous buviez, soit que vous mangiez, faites tout pour la gloire de Dieu. Le Christ Dieu, dans l’évangile, nous commande d’éviter les occasions de péché. Non seulement l’impureté est proscrite, mais aussi la pensée impure est condamnée, rjuand il dit : Celui qui regarde une femme pour la convoiter à déjà commis l’adultère dans son cœur. Avons donc des pensées pures. Car si tout est permis, selon l’Apôtre, tout n’est pas utile. Tout hommedoit manger pour vivre. Les laïques des deux sexes engagés dans le mariage et ayant des enfants peuvent manger en commun, à la condition toutefois d’adresser des actions de grâces à Celui qui donne toute nourriture, et de s’abstenir, dans les repas, de toute représentation mimique et de chansons sataniques et lubriques, car c’est à ceux qui agissent ainsi que s’applique la menace prophétique qui dit : Malheur à ceux qui boivent le vin avec accompagnement de cithare et de psallérion, qui négligent les œuvres du Seigneur et qui ne font aucun cas de ses préceptes. S’il y a des chrétiens qui agissent ainsi, qu’ils se corrigent, sinon on leur appliquera les canons décrétés par les anciens. Quant a ceux qui vivent en silence et dans la solitude, et qui ont promis à Dieu de porter le joug du célibat, de s’asseoir et de se taire, et de même ceux qui ont fait choix de l’état ecclésiastique, ils ne doivent jamais manger en particulier avec une femme, mais seulement en présence de plusieurs hommes et de plusieurs femmes remplis de la crainte de Dieu, afin que le repas contribue à leur perfectionnement spirituel. Cette règle s’applique aussi aux rapports des parents entre eux. Toutefois, s’il arrive que, dans un voyage, un moine ou un clerc n’ait

xai auT/) 7) auvEaTlaaiç pas apporté avec lui sa nour 7Tp6ç xaTÔpGcoatv 7TVEUfi.ariture et se voie dans la né t(.xt)v à^ây-fl. Kal Êrcleroycessité d’entrer dans une

yEvwv Se tÔ aÙTÔ tcoieItcû. hôtellerie, ou dans une mai El 8È xal aù6(.ç Èv ùSoitcoson privée, il peut le faire,

puisqu’il n’a pu agir autrement.

pta au|xêv) Ta tyjç àvayxsîaç xpsîaç |j.t) ÈTucpspsa 6ai (i.ovaxôv y) ÎEpaTtxôv avSpa, xal Sià tô àvayxaïov xaTaXùaat floùXe-Tat, eÏts Èv 7rav80-/Elw sÏts Èv ol’xw Tivoç, aSstav s/eiv

aÙTOV TOÙTO 7TOt.£tV, WÇ

tyjç XP £ î a Ç xaTaTVEtyoùoyjç.

Conclusion. — Il ne semble pas que le septième concile ait demandé au pape son approbation. Nous possédons deux lettres de Taraise à Adrien, écrites toutes deux peu de temps après le concile. Dans l’une, il lui raconte ce qui s’est passé au concile ; dans l’autre, il expose son sentiment sur la simonie et sa manière de la combattre. "Voir le texte de ces lettres dans Mansi, t. xiii, col. 457 sq. Ni l’une ni l’autre ne parle d’approbation demandée ou reçue.

Par ailleurs, le long mémoire rédigée par le pape Adrien I er en réponse aux violentes critiques faites par les Livres carolins au IIe concile de Nicée, Jafïé, n. 2483, laisse au premier abord dans l’indécision. Après avoir réfuté les capitula apportés à Rome par Angilbert, le pape termine par une brève narration de ce qui s’est passé à Nicée, et il ajoute : Ideo ipsam suscepimus synodum, nam si eam minime recepissemus, et ad suum pristinum vomitum fuissent reversi, quis pro tôt millium animarum christianorum interitu habuit reddere rationem… nisi nos solummodo. Cette réception du concile de la part du pape était d’ailleurs logique, car le concile ne faisait qu’affirmer la doctrine reçue à Rome et afïirmée spécialement par Grégoire II. Et le pape continue : Nos vero adhuc pro eadem synodo nullum responsum hactenus eidem imperatori reddidimus, metuentes ne ad eorum reverterentur errore.m. La lettre d’Adrien est écrite dans la seconde moitié de 794. Ainsi sept ans après la fin du concile, le pape n’a pas encore manifesté son approbation à la cour byzantine. Mais dans quelle erreur le pape craint-il que cette cour ne retombe ? On comprendrait assez difficilement que l’approbation pontificale des décidions iconophiles de Nicée pût amener à Constantinople un regain d’agitation iconoclaste. L’erreur dont parle ici Hadrien n’est pas une erreur doctrinale, mais un méfait d’ordre politique. Nous avons vii, ci-dessus, col. 418, que les légats pontificaux avaient mission de restaurer en Orient le culte des images, mais aussi de réclamer la restitution au pape tant de ses droits patriarcaux sur les pays que l’on avait soustraits à son obédience que des patrimoines romains, sis en terre byzantine et qui avaient été confisqués à l’époque de Constantin Copronyme, cf. col. 421. Or, silices deux points, rien ou à peu près n’avait été obtenu. Des trois « erreurs » qui auraient dû être réparées, il en restait encore deux : In hoc oslenditur quia ex uno capitulo ab errore reversis, ex aliis duobus in eodem permaneant errore. Approuver simplement le IIe concile de Nicée, ce serait paraître donner à la cour byzantine un quitus qu’elle n’a pas mérité. Textes dans P. L., t. xcviii, col. 1291-1292.

Tel est le sens de cette longue conclusion, à vrai dire singulièrement entortillée, du mémoire adressé par Adrien à Charlemagne. Le pape donne à l’œuvre dogmatique de Nicée une approbation explicite, quoi qu’il en soit de la réserve qu’il garde à l’endroit de Constantinople. On a dit à 1 art. Images (Culte des), t. vii, col. 775 sq., et à l’art. Carolins (Livres), t. ii,