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NICÉE (IK CONCILE DE]

La règle apostolique citée est le 30e canon des apôtres. Les canonistes grecs ont fait la remarque que, s’il est question nettement de simonie dans la deuxième partie du canon, la première traiterait plutôt le cas de ceux qui ont été élevés à la cléricature, à cause de leur générosité envers les Églises ou les pauvres et qui tirent avantage de cette situation.

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yàp toûto ÈXEYX07J tcettoi 7)XCOÇ, àTtOTtŒt TETpauXâ atov.

Le I er concile de Nicée avait prescrit la tenue du synode provincial deux fois par an. Le concile Quinisexte (appelé ici le VIe concile) dans son 8e canon avait mitigé cette obligation. C’est à ses prescriptions que se tient le IIe concile de Nicée. — Inséré au Décret, dist. XVIII, c. 7.

6. Une loi dit : Deux fois par an doit se réunir dans chaque province une assemblée d’évêques pour faire les enquêtes régulières. Les Pères du VIe concile ont décidé, pour éviter la fatigue et afin que ceux qui doivent se réunir aient toute commodité pour le voyage, que ces assemblées auraient lieu une fois par an pour la correction des abus. Nous renouvelons ce canon. Tout prince qui empêchera l’exécution de cette règle sera excommunié. Le métropolitain qui la négligera sans nécessité et sans raison ou sans être empêché par une force majeure sera puni des peines canoniques. Les évêques réunis devront veiller à l’exécution des vivifiants commandements de Dieu, car leur observation amène une riche rétribution. Le précepte devant servir de Hambeau, la loi de lumière de voie qui mène à la vie et de discipline selon l’Écriture qui dit : Le précepte du Seigneur est lumière, il illumine nos yeux. Le métropolitain n’a pas le droit d’exiger des évêques ni monture ni autre chose de ce qu’ils ont avec eux. S’il est démontré qu’il l’a fait, il paiera le quadruple.

Ç’"EcpT) ltaûXoç ô Ostoç àTToaToXoç- Tivûv àv0pcôttwv al âjxapTtat v : p68r[koi étatTtoi 8è xal Itcocxo-Xou 00ûcnv à[i.apTtâ>v yàp TcpoxaTaXa^.6avouatôv xal sTspat âjxapTtat sTtovTat TauTatç. Tf) ouv àasêEt atpsasi tcov ^ptaTtavoxa-TTjyôpcov xal àXXa àaeê’/)u, octoc auv7)xoXoù07)cTav.

7. Le divin apôtre Paul a dit : Certains péchés sont publics ; il g en a aussi qui en entraînent d’autres. Il arrive que certains péchés sont suivis nécessairement par d’autres. C’est ainsi que l’hérésie des calomniateurs de chrétiens (innocents) a entraîné avec elle d’autres impiétés. On n’a pas seulement enlevé

"Q.GTtsp yàp T7)V tgSv a£7T-Ttov EÎxôvcov àçstXovTO Ô<]hv Èx TTJç’ExxXTjataç, xal ETEpâ Ttva s0tj Tcapa-XeXotTcaatv, à XP’Ô àva-V £co07]vat, xal xaTà ttjv èyypacpov xal àypacpov 0sapto 0Ealav oûtw xpaTstv. "Oaot oùv ctstctoI vaol xa0t £pcô07)aav Èxtôç àyta>v XEt^âvcov [j.apTupcov, ôpl^optsv Èv aÛTotç xaTàGsatv ytv£CT0at X£t<J ; àvtov y.erà.

T7)Ç CTUV7)OOUÇ SÙ’/JIÇ-’O 8È

avEu àytcov Xet^âvtùV xa0t£pwv vaôv, xa0atp£ta0co, cbç Tcapa6£6’^xàx ; Tàç èxxX - /)ataaTtxà< ; TcapaSôaetç.

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les saintes images, on a aussi supprimé certaines pratiques ecclésiastiques qu’il est nécessaire de remettre en honneur selon la législation écrite ou traditionnelle. Nous ordonnons donc qne dans tous les temples qui ont été consacrés sans avoir de reliques, on en place maintenant avec les prières accoutumées. Si à l’avenir un évêque consacre une église sans y mettre des reliques, il devra être déposé, comme contempteur des traditions ecclésiastiques.

L’iconoclasme ne s’était pas seulement attaqué aux images, mais aux reliques des saints. La décision du concile visait la légitimité du culte des reliques ; le canon prescrit, en certain cas, la nécessité de ce culte.

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0p7)o-xstaç }j.uxT7)pîÇeiv e80 £av XptOTOV TOV 0EÔV TjfXWV, TCpOOTCOtOÙptEVOt [XEV

Xpto-TtaviÇstv, aÙTOV 8è àpvoûpiEvot xpù687jv, xal Xa-Tpaîtoç o"a66aTt£ovT£Ç, xal ETSpa’IouSatxà TrotouvTsç,

ÔpiÇoji.SV TOLITOUÇ [X7)T£ EÎÇ XOtVWVtaV, [JtTJTE EtÇ S)JT^,

[i.7)T£ £tç’ExxXTjalav 8s-X £o0af àXXà cpavspciç eïvat xaTà ttjv sauTcov 0p7joxslav’Eêpatouç, xal (xt)te toùç 7vat8aç aÙTcov Pair TtCstV, JtTJTE SoGXoV tôvEtO 0ai 7j XTaaOat. El 8è èE,

EtXtXptVOÛÇ 71 : taT£tOÇ È7tl Tpé^Et tiç aÙTojv xal ÔpLO-XoyTjcTEt èZ, ôXtjç xapStaç, 0pta[x6s’jcov Ta xaVaÙTcov E07j xal 7rpày[i.aTa, Ttpàç tô xal àXXouç sXEy/_07Jvat xal 8top0tÔCTaa0at, toûtov 7Tpoa8É)^£CT0ai xal PaitTt-J ^siv toùç rratSaç aÛTOÛ, xal ào-cpaXtÇsa0at aÙTOùç aTToaT^vat tûv’E6patxwv

ÈTltT7)8£U(xàTtOV Et 8è [AT] OIJTCOÇ EJ(Ol£V, |i.7)8a(i.tôç

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El SE TtÇ £Ûp£0Et7) TaÙTa XpUTITWV, Et [JtÈV È7TtaXO-TCOÇ 7) 7Tp£a6lJTSp0Ç 7] 8tà xovoç EtT], xaOatp£ta0coEt 8è Xatxàç t) [xovayéç, à<popt ^éaOto.

8. Comme certains Juifs se moquent du Christ, se donnant l’extérieur de chrétiens, tandis qu’en secret ils le renient, font le sabbat et vivent à la manière juive, nous avons décidé de ne les admettre ni à la communion, ni à la prière, ni de les recevoir dans l’église. On ne doit pas baptiser leurs enfants et ils ne doivent ni acheter ni posséder d’esclaves (chrétiens). Si un Juif se convertit sincèrement et professe la loi de tout cœur, en dénonçant leurs mœurs et leurs habitudes pour que d’autres puissent être convaincus et amendés, on doit le recevoir et le baptiser et agir de même pour ses enfants, mais on doit s’assurer qu’ils abandonnent leurs usages juifs. Ceux qui ne seraient pas dans ces dispositions ne doivent pas être admis (au baptême).

91 Tous les écrits puérils et remplis de sotte fureur contre les vénérables images doivent être déposés au palais épiscopal de Constantinople, pour y être mis de côté avec les autres livres hérétiques. Quiconque les gardera en secret devra, s’il est évoque, prêtre ou diacre, , être déposé ; s’il est moineou laïque, anathématisé.