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NICÉE (lie CONCILE DE ;

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Kav y)(i.eiç Y) a.yyc>.oç ê£ où- Qile que celui que nous vous pavoù s’J ! XYY £ ^^T rotl û|jûv ayons annoncé, qu’il soii 7rap’ô sÙ7)YYeXiaâpie0a anathàme ! Les prescriptions ùjnv, àvà0£[i.a ëarw. Tou- étant ainsi, réjouissons-nous tcov oùv outwç ovtcov xal en elles comme celui qui a o"l(X(i.apTupoj(jivtoV 7)fzïv, trouvé un riche butin, garàYaXXltoji. svot.STt’aÙTOÏç, wç dons les divins canons affeceï Ttç supot axùXa uoXXà, tueusement en notre cœur, àcrrtacûcùç TOÙç 0EÎouç xaobservons-les intégralement v6vaç Èvo"T£pviÇ6}AE0a, xal sans y introduire aucun chanôXôxXyjpov T7)v aÙTœv 81agement, tant ceux qui vien-TaY’Jjv xal àcràXeuTOv xpanent des saints Apôtres, les TÙvojjtsv tmv Èxte0Évtcûv trompettes du Saint-Esprit, Ù7TÔ twv àyltùv GCuXulyque ceux qui ont été promul-Ytov tou LTvEÙfi.aTOÇ twv gués par les six conciles géné7rav£09r)(ji(ov àTCoaTÔXwv raux, de même ceux qui ont tûv te Et ; aYÎœv olxou- été rendus par des conciles [i.evixtôv cuvôStov xal tojv particuliers, pour la publi-T 07uxc7jç o"uva0poo"0si.awv cation (IxSoo-iç) des canons sttI ÈxSôasi, toioÙtcov 81a- énoncés plus haut, et aussi TaYjxàTwv, xal t « v aYÎcov les canons des saints Pères, IlaTéptov Y)(Acôv.’EÇ Évoç car tous illuminés par le Yap a7tavTSç xal toù aumême Esprit ont prescrit ce toù IIvEÙ(jiaTOÇ aÙYaaôévqui est salutaire. Nous anateç, copicrav xà au|i.9£- thématisons quiconque est povTaxal oûç |i.Èv tû anathematisé par ces canons, àva6É(i.aTi TCapaTTÉfXTCouai., nous déposons ceux qu’ils xal Y)[i.EÏç àva0E|.iaTÎÇo|j.Ev déposent, nous excluons ceux oûç 8è Tfl xa6aipÉo"£l., qu’ils excluent, et lorsqu’ils xal y)[j.e’ïç xa0aipoûfXEV punissent nous appliquons oûç 8è loi à.<f>opia[iû>, xal la peine qu’ils décrètent. Que yjfAEÏç à<popîÇo[AEV oûç Se nos mœurs soient sans avae 7UTl.fncp 7rapaS18ôaat, xal rice ; soyons contents de ce rJ.zïc, waraÙTCùç Ù7106âXque nous avons, voilà ce que XofZEV’AcpiXâpYUpOÇ Y<*P clame ouvertement Paul le ô Tporcoç, àpxoû(X£voi toîç divin apôtre qui a pénétré îrapoûaiv, ô àvaêsëYjxcbç au troisième ciel et qui a elç TpiTov oùpavov, xal entendu des paroles mystéàxoûaaç (5cppY)xa pr)[i.aTa, rieuses. IlaûXoç ô 0eïoç àrcôaToXoç

81appif)Sï)v Poqc.

Ce texte attribue lui aussi les canons du Quinisexte au sixième concile général, comme Taraise l’avait déjà fait à la quatrième session, sans que les légats romains et le pape aient manifesté leur désapprobation. Voir Mansi, t. xiii, col. 41.

j3’'E7t£187)TCp ^âXXov- 2. Comme nous chantons

teç o">jvTa<TO"6[XE6a tû 0sôV avec le psalmiste : Je m’exer-’Ev toîç Sixaicjfvaat aou cerai dans les commande pxXET7)a<o, oùx £7uX7]ao|i.ai menls, je n’oublierai pas tes

Tciv XÔywv aouuâvTaç y.kv paroles, il est salutaire que

XpiaTiavoùç toûto cpuXaTtous les chrétiens et surtout

teiv acoTYjplov, xaT’iE.ct.iceux qui sont appelés à l’épis pETOv 8s, toÙç tyjv IspaTicopat se conforment à cette

xyjv à[i.7TEXO[xÉvouç àÇlav. parole. C’est pourquoi nous

"OŒv ôp[Ço|i.EV, Tcàvxa tov prescrivons : quiconque veut

JTpodcY£0°6ai fiÉXXovTa sîç être sacré évêque doit savoir

tov tyjç èmaxojzîqç Pa0fi.ôv tout le psautier par cœur,

ttixvtcoç t6v (JiaXTYJpa y^ojafin de pouvoir instruire sur

axsiv, ïva cibç Ix toutou, ce point les clercs qui sont

xal 7râvTa tov xaT’aÙTÔv sous sa dépendance, et le

xXyjpov O’jtw vou0etyj |i.usî- métropolitain doit examiner

o"0ai- àvaxpîvEaOai 8e àasi le candidat ne s’est pas

(paXciç Û7TO toù |i.7)Tp07TOcontenté de lire rapidement

XItou, el 7rpo0û[i.toç ë)(Ei les saints canons, le saint

àvaYWcôaxElv ÈpEuv/jTtxwç évangile, les lettres des apô xal où 7rapo8£unxciç, TOÙç très et toute la sainte Écri te Ispoùç xavévaç, xal to ture au lieu de les étudier à

aYiov’EuaYYsXlov, t^v fond ; s’il se conduit d’une

te toû 6eIou àTCOCTToXou manière conforme aux ca pl6Xov, xal Ttàaav tt]V nons divins, et s’il instruit le

(kiav YP a< P^l v’xat’X-OLzà peuple sur ce point. En

Ta 0£Ïa ÈvTaX[xaTa àvællet, ainsi que le dit le grand o-TpéçEaOai, xal 818âaxEt, v Denys, les maximes qu’une tov xaT’aù-ôv Xaov. Oùala tradition divine a fait arri-Yàp T7)ç xa6’7), u.àç ÎEpapver jusqu’à nous, c’est-à-dire Xtaç saxl Ta ÔEOTCapaSÔTa la véritable intelligence des XÔYta, y}Y ouv’Ô T & v ŒÎwv saintes Écritures sont l’es-Tpaçôiv àXï)01vT] èmts : rjiLfjsence de notre hiérarchie. xa0wç ô [léyocç à7T£cpYjvaTO Celui qui hésite et refuse Aiovùaioç- El 8è àpiçtad’agir et d’enseigner ainsi ne 675TOÎ7), xal [XY] àa[i.£vl^ot doit pas être sacré, car Dieu oÛtcû 7roi£Ïv te xal SiSâaa dit par son prophète : Tu xeiv, ji.Y) XEipOTOvdaOco. as rejeté la sagesse et moi je te "E<pï) Y*P TCpoçiQTlxôiç 6 rejetterai afin que tu ne sois 0e6ç Su lTzLyv(x>csi.v à.n<jï- pas mon prêtre. o"co, xaYw à7ca)CTO[i.al ae

TOÙ [iYJ UpaTEÙElV (XOl.

On rapprochera ces prescriptions relatives à la « science compétente » des divers membres de la hiérarchie, des efforts faits à la même époque par les conciles occidentaux et Charlemagne lui-même. Ce canon a été inséré par Gratien, dans le Décret, dist. XXXVIII, c. 6, d’après la traduction d’Anastase.

Y’n&aav tJ’TJcpOT Y lv0 ~ 3. Toute élection d’un évê[xévTjv 7rapà àp/6vTCov, èmque, d’un prêtre ou d’un diaoxÔtcou ꝟ. 7rpEO"6uT£pou (^ cre faite par l’autorité sécu-Soaxovou, àxupov [iivElv lière, doit être nulle selon le xaxà tov xavôva tov XÉyovcanon qui dit : Si un évêque TaEl’Tt.ç Ê7Ûo"X07T0Ç xoos’empare d’une Église avec fjuxoïç ap/ouai Xp7)o-à[ZEl’aide de la puissance de ce voç, Si’aÙTÛv ÈYxpaT’/jç monde, qu’il soit déposé et’ExxXyjaïaç jévriTM, xaque tous ceux qui acceptent 0aip£Îa0co xal àfpopiÇéasa communion soient exclus. 0 « aav, xal ol xoivwvoùvCar celui qui doit être élevé teç aÙTW TrâvTEÇ. Aei y^P à l’épiscopat doit être élu par tov (jiéXXovTa 7Tpo616à^sades évêques, comme il a été 0ai sic È7Vi.ax07rY)v, imb èmdécidé par les Pères de Nicée ox67Tcov (Jr/lÇ’ÇEO’ôaixadans le canon qui dit : L’évê0à>ç Ttapà tojv àyloiv liaque doit être choisi par tous TÉpwv tôjv Èv Ntxaîa copiles évêques de l’éparchie ; si une CTTai èv tu xavôvi tô nécessité urgente ou la lon-XiyovxLETrlaxoTtov 7Tpogueur du chemin s’y oppose ar)XEi. (xàXiaTa ièv ùrcô (rois (évêques) au moins doi-TCavTwv TÔiv Èv TY) È7Tap)(la vent se réunir et procéder à la xa0tCTTaa0aiel 8è Sua^E- « cheirolonie », munis de la pèç eÏt) toùto Yj 81à xaTEpermission écrite des absents. 7t£ÎYOuaav àvaYXY)v Y) 8tà La confirmation de ce qui (i/îjxoç Ô80Ù, ÈÇa7ravTOÇ s’est fait revient de droit dans TpEtç £7rl to aÙTO a>va.yochaque éparchie au métropo[XÉvouç (aufx^’/içcov y wo " litain. [XÉvcov xal twv à716vTcov

xal ouvT10£ti.Évcov81àYpa|^ (XaTOv), TOTE TY)V J_ Sl P°~

Tovlav 7toieïff0ai* to 8k

xùpoç tcov yivoi.év<ùv 8180 a0ai xa0’ÉxâaT7)v ÈTtapj(îocv

TÛ ji.Y)Tp07roXiTY).

Le premier canon visé est le 31e canon apostolique. Pour le texte du I er concile de Nicée, voir ci-dessus, col. 410. Ce canon a été inséré par Gratien dans le Décret, dist. XL III, c. 7.

8’'O XT)puÇ TÎjç àXï)- 4. Le héraut de la vérité, ©Etaç ô (i.£Y « ç LlaùXoç, 6 le divin apôtre Paul, comme 0£toç àrcôaToXoç, olovsl xas’il donnait un canon aux vôva Tl0slç toîç’EçectÎwv prêtres d’Éphèse ou plutôt à TcpsaêuTÉpoiç, [xaXXov 8è tous les clercs, dit avec assuxal 71avxl kpaTLXW xXvjpcorance : Je n’ai désiré ni l’arji. aTl, ouTwç Ê7tappY]ai.âo"- gent, ni l’or, ni le vêtement de 07) eItewv’ApYuplou Y) qui que ce soit ! je vous ai Xpualou Yj l[iari.a(i.où où- montré de toute manière que Sevoç £7TE0ù[i.Y)aa, uâvTa c’est en travaillant ainsi qu’il ÙTCÉSEtïa Û[x1v, Ôti outcûç faut soutenir les faibles, esti-