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MONOPHYSITE (EGLISE COPTE) — MONOPOLI


in arabischcr Sprache von Abou’l Barakât, dans les Nachrichlen der kgl. Gesellschafl der Wissenchaften za Gottingen, Philol, hislurische Klasse, 1902, p. 635-706 ; c’est le chapitre vn de la Lampe des ténèbres ; il est malheureusement très sobre sur les écrivains coptes ; Mallon, Ibin al c Assâl. Les trois écrivains de ce nom, dans le Journal asiatique, X" série, t. vi (1905), p. 509-529 ; du même, Une école de savants égyptiens an Moyen Age, dans Université Saint-Joseph. Mélanges de la Faculté orientale, t. i ( 1906), p. 109131 ; t. n (1907), p. 213-264 (traite surtout d’ouvrages grammaticaux et philologiques) ; voir aussi les divers catalogues de manuscrits coptes et de manuscrits arabes comme : Zoega, Catalogus codicum coplorum manuscriptorum qui in musœo Borgiano Velitris asservantur, Rome, 1810 ; Mingarelli, Aegypliorum codicum reliquiæ Veneliis in bibliolheca Naniana asservatte, Bologne, 1785 ; Crum, Catalogue of the coptic manuscripts of the Brilish Muséum, Londres, 1905 ; L. Delaporte, Catalogue sommaire des manuscrits copies de la Bibliothèque nationale de Paris, dans la Bévue de l’Orient chrétien, à partir de l’année 1910, t. xv sq. ; J. S. Assémani, Codices arabici bibliolhecœVaticanæ vel a christianis scripli vel ad religionem christianam spectantes, dans Mai, Scriplorum velerum nova collectio, t. iv, part. 2, p. 1-629 ; Rome, 1831 ; du même, Codices coptici bibliothecx Vaticanæ, dans Mai, Script, velerum nova collectio, t. v, part. 2, p. 114-170 ; F. Rossi, Manoscritti copti esistenti nella biblioteca nationale di Torino, raccolti da Bcrnardino Drovetti, dans la Bivista délia bibliotecae degli archivi, t. x, Florence, 1900.

IV. Dogmes et croyances.

Sévère d’Aschmounaïn, Histoire des conciles, texte arabe, traduction française par L. Leroy, dans la Pairologia orientalis, t. vi, p. 467-600 ; du même, Béfulation de Saïd Ibn Batriq ( = Eutychius d’Alexandrie), édit. P. Chébli dans la Pat. orientalis, t. iii, p. 121-242 ; Abou’l Barakât, La lampe des ténèbrts, c. i et ii, édit. L. Villecourt et E. Tisserant, dans la Pat. Or., t. xx, p.620sq. De cette précieuse encyclopédie nous n’avons pas seulement utilisé ces deux premiers chapitres, mais aussi la plupart des autres, dont la traduction française, préparée par le P. L. Villecourt, nous a été gracieusement communiquée par Mgr E. Tisserant, qui doit la publier avec le texte arabe original ; Jean Abou Zachariya Ibn Sabâ, La perle précieuse (les 56 premiers chapitres), éd. Périer dans P. O., t. xvi, p. 593-760 ; Philothée, kommos de la cathédrale du Caire, Tanvvir al-moubtadiim fi ta’lim addln (Instruction des débutants dans l’enseignement de la religion), 2e édit., Le Caire, 1885 ; traduction anglaise de Naser Odeh, A catechism of the coptic Church by Abouna Filothaus faithfully translated, Londres, 1892 ; Michel de Damiette, Les usages par lesquels les coptes orthodoxes se distinguent de tous les croyants et des hérétiques hétérodoxes, traduction allemande par G. Graf dans son ouvrage, Ein Beformversuch innerhalb der koplischen Kirche im xwolflen lahrhundert, Paderborn, 1923, p. 147-180 ; du même, Lettre à Marc Ibn al-Kanbar, ibid., p. 180-192. L’ouvrage même de G. Graf est une excellente monographie de la controverse sur la confession sacramentelle dont il a été parlé au cours de l’article ; Renaudot est, dans les temps modernes, l’auteur qui a le mieux étudié la théologie de l’Église copte, d’abord dans la Perpétuité de la foi de l’Église catholique touchant l’eucharistie, Paris, 1711, et la Perpétuité de la foi louchant les sacrements, Paris, 1713 ; puis dans ses savantes notes et dissertations aux liturgies coptes, dans Liturgiarum orientalium collectio cum disputationibus de liturgiarum orientalium origine et auctoritate, Paris, 1716, t. i ; de précieux renseignements d’ordre théologique se rencontrent aussi dans VHisloria patriarcharum Alexandrinorum, déjà signalée ; Denzinger, Bitus Orientalium, 2 vol., Wurzbourg, 1863, précieux à la fois pour la théologie et le rituel des sacrements ; l’auteur a utilisé l’étude manuscrite de Renaudot intitulée : Officia varia sacramentalia coplitarum et syrorum latine versa cum commenteras ; A. Mallon, Documents de source copte sur la sainte Vierge, dans la Bévue de l’Orient chrétien, t. x (1905), p. 182-196, 251-257 ; L. Delaporte, Quelques textes copies de la Bibliothèque nationale sur les XXIV vieillards de l’Apocalypse, dans la Bévue de l’Orient chrétien, t. xviii (1913), p. 411416 ; M. Chaîne, La consécration et l’épiclèse dans le missel copte, dans la Bévue de l’Orient chrétien, t. xvii (1912), p. 225-243, article d’ordre purement liturgique, où l’auteur n’aborde pas la question dogmatique posée par l’épiclèse ; Du Bernât, Lettre sur la religion des copies et sur leurs rites ecclésiastiques (écrite vers 1711), publiée par Aimé-Martin

dans Lettres édifiantes et curieuses concernant l’Asie, l’Afrique et l’Amérique, édit. du Panthéon littéraire, 1. 1, Orléans, 1875, p. 574-594, intéressante surtout pour certaines pratiques liturgiques que l’auteur a vues de ses yeux.

V. Discipline et coutumes.

L’ouvrage capital sur le droit canonique de l’Église copte est celui de W. Riedel, Die Kirchenrechstquellen des Palriarchuts Alexandrien, Leipzig, 1900, où les sources sont non seulement indiquées, mais aussi parfois traduites en allemand, où sont signalées aussi les études spéciales parues sur certaines d’entre elles ; beaucoup de ces sources, du reste, sont encore inédites ; G. Graf, Les ordonnances de Cyrille III Ibn Laqlaq, traduction allemande dans le lahrbuch fur Liturgienwissenschaft, t. iv, Munster-en-Westphalie, 1921. Plusieurs des ouvrages signalés dans les paragraphes précédents, notamment celui de Vansleb, Histoire de l’Église d’Alexandrie ; celui de G. Graf, jEi’n Beformversuch, etc. ; la Lettre du P. du Bernât, les Bitus orientalium de Denzinger, renseignent sur les usages spéciaux de l’Église copte. Nous avons puisé plusieurs détails dans la Lampe des ténèbres d’Abou’l Barakât, trad. Villecourt, dont plusieurs extraits ont été publiés dans le Muséon, t. xxxvi, xxxvii, xxxviii (1923-1925) sous le titre général : Les observances liturgiques et la discipline du jeûne dans l’Église copte, d’après la Lampe des ténèbres d’Abou’l Barakât Ibn Kabr (Ibn Kabar) ; Ermio Bey, Stndii storicodommatici sulla Chiesa giacobita Cofla, Rome, 1890 ; J. et A. Périer, Les 127 canons des Apôtres, dans P. O., t. vin.

VI. Vie liturgique et rituel.

Renaudot, Liturgiarum orientalium collectio, t. i ; L. Clugnet, Le calendrier de l’Église copte d’Alexandrie, dans la Bevut de l’Orient chrétien t. n (1897), p. 307-339 ; F. Nau, Le calendrier d’Abou’l Barakât traduit en latin par Benaudol, dans Bev. Or. Chr. t. xiii, p. 113-133 ; E. Tisserant, Le calendrier d’Abou’l Barakât, texte arabe et trad. française, dans P. O., t. x, p. 245-278 ; Nilles, Kalendarium manuale utriusque Ecclesise orientalis et occidenlalis, t. ii, p. 693-724 ; R. Basset, Le synaxaire arabc-jacobite, dans P. O., t. i, ni, xvi, xvii, R. Griveau, Les fêtes des copies, P. O., t. x, p. 315-343 : F. Nau, Les ménologes des évangéliaires copto-arabes ; P. O., t. x, p. 165-244 ; P. Renaudin, La messe copte (traduction de Mgr Macaire), dans Bev. Or. Chr., t. iv, (1900) p. 12-43 ; sur les sources et les éditions des liturgies coptes, voir la bibliographie de l’article Alexandrie (Liturgie) du Dictionnaire d’archéologie et de liturgie, t. i, col. 1197-1201 ; V. Ermoni, L’ordinal copte, dans Bev. Or. Chr., t. iii, p. 31, 191, 282, 425 ; t. iv, p. 104, 416, 591 ; t. v, p. 247 ; du même, Le rituel copte du baptême et du mariage, dans ROC, t. v, p. 445 ; t. vi, p. 453 ; t. vii, p. 403 ; t. ix, p. 526 ; L. Villecourt, Le livre du chrême, dans le Muséon, t. xli, p. 49-80 ; du même, Un manuscrit arabe sur le saint chrême dans l’Église copte, dans la Bévue d’histoire ecclésiastique, t. xvii et xviii ; du même, Le rile copte de la profession monacale pour les religieuses, dans le Bessarione, t. sér. III, t. vii, (1910), p. 35, 309. Sur les éditions des livres liturgiques voir H. Hyvernat dans l’article cité de The catholic encyclopedia, t. v, p. 361.

On trouvera d’autres renseignements bibliographiques dans l’ouvrage de Ibrahim-Hilmy, The literature of Egypt and the Soudan from the earliest times to the year 1885 inclusive, Londres, 1886, 3 vol., et dans la Bibliolheca çoptica de LBenigni, Bessarione, t. viii (1900), p. 42-54, 449-475.

M. Jugie.

    1. MONOPOLI (Jérôme de)##


MONOPOLI (Jérôme de), frère prêcheur italien, professeur de métaphysique à l’Université de Padoue en 1506, provincial de Naples en 1516, mort archevêque de Tarente en 1528.

Jérôme de Monopoli fut, en son temps, un orateur fameux. Il a également laissé divers ouvrages de philosophie, de théologie et de controverse : Commentaria et quæsliones in libros metaphysicorum ; Tractatus eruditus super symbolum S. Athanasii, et surtout Enchiridion de necessiiate bonorum operum et veritate sacramenti eucharistiæ adversus Zvinglium, publication posthume, Naples. 1539, qui avait son intérêt à une époque où les provinces vénitiennes furent un moment menacées par la doctrine de Zwingli.

Ouétif-Echard, Script, ordinis prædicalorum, t. ii, p. 76 ; Mortier, Histoire des Maîtres généraux de l’ordre des Frères prêcheurs, t. v, p. 233 ; Ilurter, Xomenclalor, 3e édit., t. ii, col. 1272 ; Fontana, Sacrum thealrum dominicanum, p. 102.

M.-M. Gorce.