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logue existe sans interpolations dans le recueil d’Elias Djauharî, Vatic. arab. 157, fol. 19 v°-21 v », et, SOOS une forme moins pure, dans la Lampe des Ténèbres, c. i. § 18, Yalic. arab. 623, fol. 17 V>-20 v° ; cf. art. Kabab (Sains ar-Ri’dsah Abû’-l Barakât), t. viii, col. 2293.

Les hérétiques mentionnés sont les judéo-chrétiens désignés sous le nom de sabbatiens, les partisans de Simon le magicien ou simoniens, les marcionites, les disciples de Paul de Samosate, les manichéens, les audiens (texte syriaque de Rahmânî, traductions arabes d’Elias Djauharî et d’Ibn Kabar : photiniens dans Ecchellensis, nom en blanc dans Braun-Harnack), les borboriens, les koukécns analogues aux samaritains, les bardesanites, les ariens, eunoméens et macédoniens, les montanistes, les timothéens, qui ressemblent aux apostoliques ou apotactiques d’Épiphane, Heeres lxi (Harnack’K enfin les cathares ou novatiens.

J.-S. Assémani a revendiqué aussi pour l’évêque de Maypherqat, la composition d’une anaphore et d’un commentaire sur les évangiles, Bibl. orient., t. i, p. 179, mais ces écrits appartiennent à un autre Marouta, mort évêque de Takrit en 649. Les deux personnages ont été confondus et Takrit audacieusement identifiée à Maypherqat, ibid., p. 174. Cette erreur a la vie dure, c’est ainsi qu’on la trouve dans la notice du Dictionanj of Christian biographꝟ. 1882, t. iii, p. 859 ; Kirchenlexikon, 2° édit., 1893, t. viii, col. 958-960, sous lasignature de Zingerle ; The catholic Encyclopwdia, 1910, t. ix, p. 748 ; Enciclopedia universal ilustrada Europeo-Americana, Barcelone, t. xxxiii, p. 606.

En plus des ouvrages mentionnés dans le cours de l’article, voir : W. Wright, A short hisiory of syriac lilieralure, Londres, 1894, p. 44-46 ; Realenajïlopàdie fur protestantische Théologie und Kirche, t. xii, Leipzig, 1903, p. 392 sq., art. de Nestlé ; Rubens Duval, La littérature syriaque, 3’éd., Paris, 1907, p. 122 sq., 159 sq. ; A. Baumstark, Geschichle iler syrischen Lilcratur, Bonn, 1922, p. 53 sq. ; (). Bardenhewer, Geschichte der alkirehlichen Lileratur, t. iv, Fribourgen-B., 1925, p. 380-385.

E. Tisserant.

1. MARQUARD Léon d’Augsbourg, mort dans sa patrie le 30 janvier 1633, avait été un des religieux les plus éminents de la province observantine de Strasbourg, dont il fut deux fois provincial. Au chapitre général tenu à Rome le 9 juin 1612, le P. Léon était élu définiteur général, juste hommage rendu à sa science et à ses nombreux mérites. Non seulement il enseigna ses confrères comme lecteur général, mais il s’appliqua encore avec zèle à la conversion des protestants et publia de nombreux ouvrages de controverse, tant en latin qu’en langue vulgaire. On cite de lui : Conclusiones theologicæ de sacramentis in genere, in-4°, Munich, 1597 ; Theses de almo eucharistiæ sacramento ; de anima in communi et de vegetativæ, sensitivæ ac rationalis quidditatibus et passionibus, ibid. ; de ineffabili et augustissimo Verbi incarnati mysterio, ibid., 1599 ; de supersubstantiali, secretissimaque divina Dei essentia, ibid., 1601 ; de substantia, proprietatibus et conditionibus spirituum angelicorum bonorum et malorum, ibid., 1603 ; Axiomata theologica de una, vera et sacrosancta Christi in terris Ecclesia militante, ibid., 1605 ; Gründliche Erörterung und christliche Widerlegung, dass Martin Luther in allen und jeden mit dem Römischen Papstthum streitigen Puncten gelehrt und geglaubt habe das jenige, was stracks nach der heiligen Apostel Zeiten in den nächstfolgenden 600 Jahren offentlich ist geglaubt und gelehrt worden : Von D. Georg Müller, Wittenbergischen Prädicanten, anno 1606, ausgangen, anjezo aber, nach seinem Ableben, Jacob Heylbrunners unkatholischem Papstthum, dem er sich, neben andern Prädicanten, unterschrieben, entgegengesetzt, Ingolstadt, 1607 : Enumeratio methodica et compendiosa selectissimorum et omni exceptione majorum scriptorum totius occidentis, meridiei et orientis Ecclesiarum, quibus evidentissimum fit certoque probatur non tantum europœam, sed et africanam, alexandrinam, jerosolymitanam, antiochenam, constantinopolitanam, asiaticam et orientalem Ecclesias, ante mille annos romanæ Ecclesiæ ut capiti suo perpetuo adhœsisse, et vicissim Pétri successorem ut pastorem œcumenicum eis invigilasse,… in-8°, ibid., 1609 ; Eoangelisches Examen und rechlmàssige Behôrung der oermeinten ehristlichen Prcdiyt. vom Beruf der Kirchendiener, M. Melchior Volcii Pràdicanten bey St. Anna, in-4°, ibid., 1609 ; Kalechismus wahrer Religion und Glaubens, darinn ailes, was ein jeder guterzigcr Christ bey diesen Religions-Streit zu bedenken, als in einer Summa begrifjen. Sampt anyehangten ehristlichen… Gebetlen, in-8°, ibid., 1610 ; Qualiler cum heereticis disputandum sit, et ubi vera Dei Ecclesia sit, in-4°, Bamberg, 1610 ; Kalechismus oder wahrer christlich-und recht evangelischer Begrifj und Innhalt aller und jeder Puncten der allein seligmachenden wahren Religion und Glaubens, Dillingen, 1618 ; Augsbourg, 1629 ; Examen tractalus Joannis Henrici Hiemers præconis lutherani de fraternitate B. Mariée Virginis in Reilh, Dillingen, 1619, titre donné par Wadding d’un livre publié en allemand ; Demonstratio catholica et universalis sanctee romanee Ecclesiee et ejusdem fidei perpétuée, in-fol., Lechhausen, 1622.

Wadding-Sbaraglia, Scriptores ord. minorum, Rome, 1906-1921 ; Veith, Bibliotheca Auguslana, Alphabetum X, Augsbourg, 1793 ; Hurter, Nomenclator, 3e édit., t. iii, col. 744 ; Minges, Geschichte der Franziskaner in Bayera, Munich, 1896.

P. Edouard d’Alençon.



2. MARQUARD Léon de Lindau en Bavière, est un des meilleurs représentants de la mystique franciscaine en Allemagne au xive siècle. — Il étudia à l’Université de Paris. Le 26 octobre 1379, le pape Clément VII ordonna à son légat en Rhénanie, Jean de Bâle, O. S. A., de lui conférer le grade de maître en théologie, ainsi qu’à Théobald d’Altkirch, O. P., quia in pluribus et diversis studiis generalibus in theologia longis temporibus studuerunt et legerunt.’K. Eubel, Bullarium franciscanum, Rome, 1904, t. vii, p. 219. Custode de Bodense, il fut élu en 1389, au chapitre de Strasbourg, provincial de l’Allemagne supérieure. K. Eubel, Geschichle der obcrdeulschen (Slrassburger) Minoriten-Provinz, Wurzbourg, 1886, p. 164. En 1390, il tint un chapitre à Nuremberg, en 1391, à Essling, et le 24 juin 1392 à Bâle. Peu après, le 13 août, il mourut à Constance.

Outre les Constitutions qu’il rédigea pour sa province, Marquard de Lindau composa plusieurs opuscules mystiques en latin et en allemand. Glassberger, Analecla franciscana, Quaracchi, 1887, t. ii, p. 218, 219, en énumère 29, tout en omettant ceux qu’il n’a pas vu et qu’il assure nombreux encore. Plusieurs de ces traités ont été conservés mss. : De arca Noe, Magdebourg, Bibl. d’État, cod. 12, fol. 157 ; Munich, lat. 18 729, fol. 184. — De perfeclione humanitatis Christi, Berlin, Bibl ! d’État, cod. theol. lat. 518, fol. 218, Munich, lat. 8414, fol. 304, lat. 18 729, fol. 155, lat. 9022, fol. 83, Magdebourg, cod. 12. — De nobililate creaturarum, Munich, lat. 15 175, fol. 153, lat. 18 729, fol. 161, lat. 8987, fol. 300 ; Berlin, cod. theol. lat. 518, fol. 255. — De trono Salomonis, Munich, lat. 8987, fol. 188. — De horto spirituali, Munich, lat. 8434, fol. 292. — De horto paradisi, Munich, lat. 8987, fol. 290. — De ftliorum Israël in Mgyptum descensione, Munich, lat. 15 325, fol. 195, lat.’9003, fol. 97. — De quinqiu sensibus, Munich, lat. 18 729, fol. 331, tut. 8987, fol. 360. De septem artibus, Munich, lat. 8987,