Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 10.1.djvu/78

Cette page n’a pas encore été corrigée

l’.l

MARONITE (ÉGLISK)— MAROUTA DK MAYPHERQAT

112

perpétuelle des Maronites, Le Caire, 1908, en arabe, cité Recueil, — 20. Debs (Josepb), archevêque maronite de Beyrouth, Histoire de la Syrie, t. iv-vni, Beyrouth, 1899-1905, en arabe. — 21. Dib (P.), Étude sur la liturgie maronite, Paris, 1919, cité Liturgie maronite. — 22. Douaïhi i Etienne), patriarche maronite d’Antioche, Mutulrat Ela. dàs (lampe du sanctuaire). 2 vol. Beyrouth, 1895-1896, edit. Chartoûnî, en arabe, — 23. Eutychès d’Alexandrie (Sa’id ibn Batriq), Annales, Beyrouth, 1905, édit. Cheikho, dans Corpus script, christ, orient., scrif t. arabiei. Textus. Sér. III. t. vi. — 24. Gaudefroy-Dcmombynes, La Syrie a l’époque des mamelouks d’après les uuleurs arabes, Paris, 1923. — 2."). Ghabriel (Le P. M.), Histoire de l’Église syriaque maronite d’Antioche, 3 vol. Ba’abda (Liban), 1900-1906, en arabe, cité Histoire. — 26. Golubovitch île P. (’.), Biblioteea bio-bibliografiea délia Terra Santa et dell’oriente irancescano, Quaracchi, t. i-n, 1906, cité Biblioteea. — 27 Goudard (Le P. J.), La Sainte Vierge au Liban, Paris, (1908). — 2 ?. Guillaume de Tyr, Historia rerum in partibus Iransmarinis gestarum, dans P. L., t. CCI, cité : Historia. — 29. Hattoûny (Le P. Mansour El), Précis historique de la province du Kasrawàn, 1884, en arabe.

— 30. Jacques de Vitry, Historia Hierosolimitana, dans Bongars, Gesta Uei per Francos. Orientalis historia’, t. I, Hanovre, 1011. — 31. Jouplain, La question du Liban, Paris, 1908. — 32. Labat (Le P. J.-B.), Mémoires du chevalier d’Arvicux ; envoyé extraordinaire du roy à la Porte, etc., t. ii, Paris, 1735. — 33. Lammens (Le P. H.), Le Liban : notes iwchéologiques, historiques, ethnographiques et géographiques, 2 vol., Beyrouth, 1913-1914, en arabe, cité Le Liban ; La Syrie. Précis historique, 2 vol. Beyrouth, 1921. — 3t. Lecnis XIII Pontifieis Maximi aeta, t. x, xi et xx, Home, 1891, 1892 et 1901. — 35. Lettres édifiantes et curieuses. Mémoires du Levant, t. i, Lyon, 1819. — 36. Mai i A. i, Scriptorum veterum nova collectio, t. iv, Home, 1831. — 37. Marcellin de Civezza, Histoire universelle des missions franciscaines, trad. du P. Victor-Bernardin de Bouen, t. iii, Paris, 1898. — 38. Martinis (B. De), Jus ponlipeium de PropagandaFide, 7 vol., Borne, 1888-1897 ; Benedicti XIV acta sire nondum sive sparsim édita nunc primum collecta, t. i et ii, Naples, 1894, cité : Benedicti XIV acta. — 39. Mas’oudi (historien arabe du x c siècle), Livre de l’avertissement et de la révision, édit. de M. J. de Goeje, Leyde, 1894, dans Bibliothcca geographorurn arabicorum, t. vin. — li>. Mas’ad (Paul), patriarche maronite d’Antioche, Addoroul-Manzoûm (les perles disposées en séries), Tamich il.ihan), 1863. — 41. Mawardi (ou Maverdi, juriste du xi’siècle), Constitutiones polilicæ (Kitâb’l-ahkùm as— Sullanyyah), édit. Max-Enger, Bonn, 1853. — 42. Nau (F.), Opuscules maronites, Paris, 1899-1900. — 43. Pastor (L.), Geschichte der Pàpsle im Zeitalter der katholischen Reformation und Restauration. Gregor XIII (1572-1585), l"ribourg-en-B., 1923. — 44. PU X Pontifieis Maximi acta, t. m. Home, 1908. — 45. Quaresimus, Hislorica, theologica et moralis Terra ; sanetæ clucidatio, t. i, Venise, 1880.

— 46. Babbath (Le P. Ant.), Documents inédits pour servir a l’histoire du christianisme en Orient, t. i-n, Paris-Leipzig, 1905-1921, cité Documents inédits. — 47. Bahmani (Mgr Ignace Ephrem II>, patriarche syrien d’Antioche, Les liturgies orientales et occidentales, Charfet (Liban), 1924. — 48. Recueil des hisl. des croisades. Lois, t. i-n, Paris, 18411843. — 49. Relazione dell’ablegazione apostolica alla nazione de’Maroniti nella Siria, e Monte Libano (en 1736) di Monsignor Giuseppe Simonio Assemani alla S. Congr. de Propaganda Fidc, Borne, 1741, cité Relazione ; Relazione di alcuni accidenti eccorsi nella Siria presso la nazione marnnila, e provvedimenti sopra di essi presi dalla Santa Sede apostolica (Home, 1744), cité : Relazione di alcuni accidenti. — 50. Renan (E.), Mission de Phénicie, Paris, 1864.

— 51. Rey (E.), Les colonies franques de Syrie aux XIIe et MU’siècles, Paris, 1883. — 52. Ristelhueber (B.), Les traditions françaises au Liban, Paris, 1925. — 53. Rochemonteix (Le P. C. de), Le Liban et l’expédition française en Syrie (lH60-lS61).Dorumentsinédits du général A. Ducrot, Paris, 1921. — 54. Roger (Le P. E.), La Terre sainte, l’aris, 1664. — 55. Rohricht, Geschichte des Konigreichs Jérusalem (1100-1291), Inspruck, 1898. — 56. Hohricht-Meisner, Deutsche Pilgerreisen nach dem Heiligen Lande, Berlin, 1880. — 57. Sbaralea, Bnltarium franciscanum, t. i, Rome, 1759. — 58. Sinodo libanese (difesa del) celcl’rnto d’ordine délia Santa Sede nel Monte Libano l’anno 1736, Home, 1741, cité : Difesa del Sinodo. — 59. Suriano (Le P. F.), // tratlato di Terra Santae dell’oriente, édit. Golu bovich, Milan, 1900, cité Traita <> di Terra santa. — 60, Synodus proptneialis a Remo Domino Patriarcha Antiocheno, arehiepiscopis et episcopis nec non clero s ; veulari et reijahiri nationis syrorum maronilarum una cum Remo I). Jos. Sun. Assemano, Scdis aposlolicæ Ablegato, in Monte Libano eclebrata, .1mm 1736.., Rome, 1820, cité, Synode du Liban. 61. Testa, Recueil des traités de la

Porte ottomane avec tes l’uissances étrangères, t. ni et vi, l’aris, 1866 et 1881. — 62. W’illamont (Les voyages du Seigneur de), Lyon, 1609. — 63. Volney (C.-F.), Voyage en Egypte et enSyrie pendant les années 1783, 1784 et 17s, ~>, t. i, Paris, 1822. — 64. Wright (YV), Catalogue qf syriac. Munuscripts in the British Muséum, Londres, 1870-1872.

P. DlB.

    1. MAROUTA DE MAYPHERQAT (SAINT)##


MAROUTA DE MAYPHERQAT (SAINT).

mort évêque de cette ville (appelée aussi Mayyafariquin ou Martyropolis) probablement entre 418 et 420. I. Vie. II. Œuvres.

I. Vie.

Les sources habituelles de l’histoire littéraire

syriaque n’ont fourni jusqu’ici aucun renseignement sur la naissance et la jeunesse de Maroula ; mais un auteur musulman, le célèbre géographe Yâqout († 1229), dans son Kitâb mu’djam al-bouldân, édit. Wustenfeld, Leipzig, 1869, t. iv, p. 703-707, au mot Mayyâfâriqîn, donne sur l’ensemble de sa vie des informations qui méritent d’être résumées.

Le père de Marouta gouvernait la Sophène (le vilayet du Diyâr Bekr, dit Yâqout) et s’appelait Liyoutà. De ses trois fils, les deux aînés partirent au service de l’empereur Théodose le grand (379-395), tandis que le plus jeune, Marouta, demeurait au logis paternel et s’appliquait avec le plus grand succès à l’étude des sciences. Liyoutà étant mort, Marouta remplit sa charge, d’abord sous le règne de Théodose, puis sous son successeur Arcadius (Constantin, dans le récit de Yâqout, qui se trompe pour avoir retenu que l’empire après la mort de Théodose I er fut fixé définitivement à Constanlinople). Marouta, qui se faisait remarquer par son zèle a construire églises et monastères, résidait d’abord dans la ville d’Amid ; mais ayant eu à souffrir des déprédations commises par les Perses, il choisit à une cinquantaine de kilomètres vers le nord, un emplacement peu accessible pour y mettre ses richesses à l’abri. Sur les entrefaites, une fille du roi de Perse étant tombée malade, un courtisan conseilla de" recourir à l’habileté médicale de Marouta. Sapor le fait demander à Constantin (Arcadius) : Marouta vient et guérit la jeune fille. Sapor l’invite à fixer lui-même sa récompense. Marouta répond : « la paix et la concorde ». Et il rédige un traité d’amitié entre les.deux empereurs leur vie durant. Puis, lorsque Marouta est sur le point de partir, Sapor l’autorise à lui adresser une nouvelle demande. Et Marouta de répondre : « Je désirerais que tu me donnes tout ce que tu as dans ton pays des ossements de ces moines et de ces chrétiens, que tes soldats ont tués, o Ayant reçu satisfaction, Marouta transporte ces reliques au lieu qu’il avait choisi pour y établir sa fortune, c’est-à-dire à Maypherqat. Il va rendre compte à l’empereur des promesses de paix qu’il a obtenues, puis s’applique à la construction de la nouvelle ville, avec l’aide de l’empereur qui lui demande quelques années plus tard d’y édifier une citadelle pour en faire un bastion de la défense de l’Empire contre la Perse. — Nous avons rapporte le récit de Yâqout, parce qu’il représente la tradition locale de Maypherqat. Notre géographe a <lù visiter la ville, il en décrit les monuments, les murs, les portes, il sait que les Grecs l’ont appelée Madoursâlâ (Martyropolis), qu’il explique exactement < ville des martyrs ». Il existe encore, dit— ii, un grand monastère construit par Marouta sous le vocable des apôtres Pierre et Paul et dans la synagogue voisine un vase de marbre noir à l’intérieur duquel est un globe de verre contenant du sang, que Marouta avait rapporté de Home. Ce sang.