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MERITE

MERLIN

TSii

Lehre Jesu vom Lohn nach den Sgnoptikern, dans Theologische Studien ans Wurtemberg, 1886, t. mi, p. 163-186 ; J. Neveling, Oie neutestamentliche Lehre vom Lohn, dans Theologische Arbeiten des rheinischen wissenschafllichen Predigeruereins, 1886, t. vit, p. 57-90.

2. Période pcilristique.

K. 11. Wirth, Dcr « Verdienst — Begrif] in der ehristlirlien Kirche, t. i : Der Verdienst <-Begri /J bei Tertullian, Leipzig, 1892 ; t. n : Der Verdienst*-Begrif ) bei Cgprian, Leipzig, 1901 ; C. Yer[aillie, La doetrine de la justification dans Origine d’après son commentaire de l’ÉpUre aux Romains, Strasbourg, 1926.

3. Période médiévale.

K. Heim, Das Wesen der Gnade bei Alexander Ilalesins, Leipzig, 1907 ; (">. Bozitkovir, Saneti Bonaventuræ doctrina de gratin et libero arbilrio, Maricnbad, 1919 ;.1. Stuller, Die entfcrnte Yorbercitung au/ die Rechtfertigung nach dem hl. Thomas, dans Zeitsehrift fur katholische Théologie, 1923, t. xlvii, p. 1-24, 171-181 ; Fr. Mitzka, Die Lehre des hl. Bonaventura von der Vorbereitung au/ die heiligmachende Gnade, ibid., 1926, t. L, p. 27-72, 220-252 ; J. Rivière, Sur l’origine des formules DE COXD16XO, DE COXURUO, dans Bulletin de littérature ecclésiastique, 1927, p. 75-89 ; Quelques antécédents patristiques de la formule FAC1EXTI QVOD i X SE EST, dans Revue des sciences religieuses, 1927, t. vii, p. 93-97 ; Saint Thomas et le mérite DE COXGRUO, ibid., p. 641-649 ; Parthénius Minges, Der Wert der guten Werke nach Duns Scotus, dans Theologische Quarlalschrift, 1907, t. Lxxxix, p. 7693 ; Beitrag zur Lehre des Duns Scotus ùber das Werk Cliristi, ibid., p. 268-279 ; C. Feckes, Die Rechtfertigungslehre des Gabritl Biel und ihre Stellung innerhalb der nominalistischen Schule, Munster-en-W., 1925 ; H. Lâinmer, Die vortridentinisch-katholische Théologie, Berlin, 1858 ; Th.Brieger, Die Rechtfertigungslehre des Cardinal Conlarini, dans Theologische Studien und Kritiken, 1872, t. xlv, p. 142150 ; Fr. Hiinermann, Die Rechtfertigungslehre des Kardinals G. Contarini, dans Theologische Quartalschrift, 1921, t. en, p. 1-22 ; H. Riickert, Die theologische Entwiekelung Gasparo Contarini, Bonn, 1926 ;, 1. Hefner, Die Enstehungsgeschiehte des Trienler Rechlfertigungsdekreles, Paderborn, 1909 ; IL Riickert, Die Rechtfertigungslehre auf dem tridentinischen Konzil, Bonn, 1925 ; J. Rivière, La do<-lrim du mérite au concile de Trente, dans Revue des sciences religieuses, 1927, t. vii, p. 262-298 ; Fr. Hiinermann, Wesen und Xolwendigkeit der aktuellen Gnade nach dtm Konzil von Trient, Paderborn, 1926 ; St. Elises, Der Anteil des Augusline-rgenerals Seripando an dem Décret ùber die Rechtfertigung, dans Rômische Quartalschrift, 1909, t. xxiii, section historique, p. 3-15 ; B. Bartmann, Das Tridenlinum lifter die Rechtfertigung, dans Théologie und Glaube, 1913, t. v, p. 55-60.

IL Exposés systématiques. — S. Thomas d’Aquin, Sum. theol., I » -IIæ, q. xxi, a. 3-4, et q. exiv ; Suarez, De gratia, 1. XII : De mirito, dans Opéra omnia, édit. Vives, Paris, 1858, t. x, p. 1-265 ; Bipalda, De ente supernaturali, édit. Palmé, Paris, 1870 ; J. van der Meersch, Tractalus de divina gratia, Bruges, 2- édit., 1923 ; Chr. Pesch, Prœlectiones dogmatica ?, t. v, 4 P édit., Fribourg-en-B., 1916, p. 240-268 ; L. Labauche, Leçons de théologie dogmatique, t. n : L’homme, p. 322-343 ; J. Mullendoif, Die Hinordnung der Werke auf Gott nach dem hl. Thomas, dans Zeitsehrift fur kalholische Théologie, 1885. t. ix, p. 1-46, 209-211) : Die Verdienstlichkeit der guten Werke der Gerechten nach dem hl. Thomas, ibid., p. 423-471 ; Das iïbcrnaliirliche Moiiv als Bedingung der Verdienstlichkeit nach dem hl. Thomas von Aquin, ibid., 1893, t. xvii, p. 42-78 ; Dos Glaubensmoliv als Bedingung der Verdienstlichkeit nach dessen positivai Beweisen untersuchl, ibid., p. 496-520 ; Lin Vergleich zuiischen dem eigentlichen und dem uneigentlichen Verdienste (Merilum de condigno et de congruo), ibid., 1901, t. xxv, p. 69-84 ; Das Mass des Verdienstes m den cinzelnen Werken, dans Theologtsch-praktische Quartalschrift, 1909, t. Lxii, p. 43-55, 391-313 ; Fr. Schmid, l’eber der Solvnndigkeit der guten Meinung, ibid., 1898, l. ii, p. 772-789.

J. Rivière.

    1. MERLER Jacques##


MERLER Jacques, dont on trouve aussi le nom sous la forme Merlo, et qui est aussi désigné sous le surnom de Jacobus Horstius, naquit à Horst, près de Ruremonde (Limbourg hollandais), le 21 juillet 1597, fit ses humanités à Cologne, où il prit le grade de maître es arts en 1616 et, après avoir étudié la théologie dans la même ville, fut ordonné prêtre en 1621.

Nommé par François de Lorraine, pour lors doyen de la métropole de Cologne et évêque deVerdun, a la cure de Notre-Dame in Pasculo, en 1623, il administra cette

paroisse avec beaucoup de zèle, jusqu’à sa mort, 21 avril 1644. Il laissa une grande reput al ion de piété, de charité et de dévouement. Sun œuvre écrite,

qui est considérable, comporte un très grand nombre d’ouvrages et d’opuscules de piété, dont plusieurs sont restés inédits. Le Manuale pietatis, paru à Cologne en 1675 comme appendice du Paradisus anîmx christianse, imprimé en 1630, du vivant de l’auteur, a été traduit en français sous le titre : Heures chrétiennes Urées de l’Écriture sainte et des saints Pères… par M. Horstius, Paris, 1685 ; cette traduction, œuvre de Nicolas Fontaine, de Port-Royal († 1709) fut condamnée par plusieurs évoques de France, comme suspecte de jansénisme. — Merler a dirigé l’édition du commentaire d’Eslius sur les épîtres de saint Paul. Mais la théologie lui est surtout redevable d’une édition de saint Rernard, qui dépassa, de beaucoup, celles qui avaient paru Jusque-là : S. Bernardi… vita et opéra novis curis ad mss. codices recensita, 2 vol., in-fol., Cologne, 1641 ; cette édition a servi de base à celle de Mabillon. — D’inspiration analogue est l’ouvrage intitulé : Septem tuba ; orbis christiani ad reformationem ecclesiasticie disciplina ; instiiuendam excitantes, Cologne, 1635 ; c’est un recueil de sept opuscules des Pères ; De consideratione de saint Bernard, De cura paslorali de saint Grégoire, De sacerdotio de saint Jean Chrysostome, De vita contemplativa de saint Prosper, Canon episeopalis de Pierre de Blois, Œuvres de Salvien. —. Le Viator christianus, 2 vol., in-12, Cologne, 1646, est une édition de divers traités mystiques de Thomas a Kempis, à commencer par V Imitation ; il a été traduit en français par l’abbé de Bellegarde, Paris, 2 vol., 1698-1700.

II. Crombach. S. J., Veri et pii sacerdotis idea, seu vita

R. D. Jac. Merlo Horslii, Cologne, 1661 ; J. F. Foppens,

Bibliotheca belgica, 1739, t. i, p. 526-528 ; J. Hartzbeim,

Bibliolheca colonensis, 17 17, p. 148-150 ; Paquot, Mémoires

pour servir à l’histoire littéraire des Pays-Bas, t. i, 1763,

p. 285-295 ; Biograplusch Woordenboek der Nederhuulen

de Van der Aa, Haarle’m, t. xii a, 1869, p. 658-660 ; Hurter,

Xomenclator, 3e édit., t. iii, col. 1090. y..

L. AMANN.

1. IVI E R L I N Charles (1678-1747), né à Amiens ( ?), entra dans la Compagnie de Jésus en octobre 1694 ; après avoir enseigné les humanités, il fut appliqué à l’étude de la théologie qu’il enseigna avec beaucoup de succès ; il mourut à Paris, au Collège Louis-le-Grand (ancien Collège de Clermont) le 22 novembre 1747. — Théologien de valeur, le P. Merlin avait entrepris de continuer, avec le P. Oudin, les Dogmalu theologica de Petau ; ce travail n’a pas vu le jour. — Comme plusieurs de ses contemporains, catholiques ou protestants, le P..Merlin s’émut du danger que constituait pour la foi chrétienne le Dictionnaire de Bayle, qui avait paru pour le première fois en 1695 et dont les éditions se multipliaient, en s’amplifiant. Il en entreprit une réfutation en règle, mais il ne lit paraître que des fragments de ce grand ouvrage : 1. Réfutation des critiques de M. Bayle sur S. Augustin. Paris, 1732, réimprimé dans P. L., t. xlvii, col. 883-1114 ; de cet ouvrage est paru en 1737 une seconde édition en 2 vol. sous le titre : Véritable clef des ouvrages de S. Augustin, ou réfutation des écrits de M. Bayle sur S. Augustin avec une dissertation louchant la nature de la Loy de Moyse. — 2. Apologie de David contre la Satyre que M. Bayle a faite des actions de ce s<iiid rai, Paris, 1737. — 3. Une série d’articles dans les Mémoires de Trévoux, de 1735, 1736. 1737, 1738, 1739 et relatifs aux sujets suivants : martyre de saint Abdas, Arnobe, Origène (à propos de l’art. Marcionites de Bayle), Lactance, la polygamie des patriarches, saint Amal-