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MAUROPOUS MAXIME DE CHRYSOPOLIS (SAINT)

Göltinger Gesellschaft, hist. phil. Classe, 1881, t. xxviii, p. 1-288. Comme le titre l’indique, elle avait été préparée par le jésuite Jean Bollig. Voir sur cette édition les critiques de S. Lambros, Deutsche Litteratur-Zeitung, 188 : 5, t. iv, p. 737-739 ; celles de K. J. Neumann, Theologische Litter-Zeit., 1886, p. 565 sq., celles de W. Fischer, Studien zur byzontinischen Geschichte des XI. Jahrhunderis. Program. n° 495 des Königl. Gymnasiums zu Plauen, celles deEn cours V. Vassilievskii, Journal du Ministère de. l’Instruction publique, Saint-Pétersbourg, 1882, t. ccxxii, p. 388-400 ; Matthieu Bust, Joannis mttropolitani Euchailensis versus iambici, Eton, 1610, et P. G., t. cxx, col. 1119-1200 ; Acla Sanctorum Junii, t. i, p. 593 sq., et P. G., t. cxx, col. 10511074 ; A. Ballerini, Sylloge monnm. de immacul. concept.

B. Mariæ Virgims, Rome, 1851, t. H, p. 528 sq., et P. G., t. cxx, col. 1075-1114.

II. Thavaux.

Michel Psellos, Panégyrique di-Jean Mauropous, éd. J. Sathas, M -. « TatiovtxT, fJtëXeo67JxY|, t. v, 1876, p. 142-167 ; Fabricius, Bibliotlieca græca, (dit. Ilarlés, t. viii, p. 627-637 ; P. Lambecius, Commentarii de bibliolh. Vindobon., t. v (éd. Kollar), p. 66 sq., 560 sq. ; G. Dreves, Jolianncs Manropus, Biographische Sludie, dans Stimmen aus Maria-Laach, t. xxvi, 1884, p. 159-179, la meilleure notice biographique avec celle de J. Dràseke, Johanncs Mauropus, dans la Byzantinische Zeitschrijt, t. ii, 1893, p. 461-493 ; Krumbacher, Geschichle der byzantinischen Lilsratur, 2- édit., Munich, 1897, p. 171-172, 740-741 ; N. Skabalanovitch, La science byzantine et les écoles au XIe siècle (en russe), dans la Lecture chrétienne, t. i, 1884, parle des lettres de Jean Mauropous ; Arthur Berndt, Joannes Mauropus. Gedichle ausgeu>ahll und metrisch iibersetzt, Plauen, 1887 (traduction allemande de quelques poésies de Jean Mauropous, choisies dans le recueil de Paul de Lagarde) ; E. I.amerand, La fête des trois hiérarques dans l’Église grecque, dans le Bessarione, t. IV, 1898, p. 164176 ; Pitra, Hymnographie de l’Église grecque, p. 61 sq, ;

C. Emereau, Hymnographi byzantini, dans les Échos d’Orient, 1924, t. xxiii, p. 197-198. Jean Mauropous a été canonisé au moins par son neveu Théodore, cubiculaire et notaire impéiial, qui a composé tout un office ou akolouthie avec canon, contenu dans le Palat. grive. 138 (de 1299), fol. 214 V-216 v°.

M. Jugie.


MAURUS Sylvestre, célèbre théologien de la Compagnie de Jésus (1619-1687). — Né à Spolète le 31 décembre 1619, il fit à Rome ses études littéraires, entra dans la Compagnie le 21 avril 1636 et continua au Collège romain l’étude de la philosophie et de la théologie. En 1653 il entre comme professeur dans ce même établissement qu’il ne quittera plus guère. D’abord appliqué à l’enseignement de la philosophie, il passa, en 1658 ou 1659, à la chaire de théologie, qu’il occupa avec la plus grande distinction pendant vingt-trois ans. Nommé recteur du Collège romain en 1684, il y mourut le 13 janvier 1687. Son œuvre littéraire, fort volumineuse, est le fruit de son enseignement. Elle comporte en premier lieu des ouvrages philosophiques : Quæslionum philosophicarum lîbri quinque, 5 vol. in-8v Rome, 1658 ; 2° édit, , Rome, 1670 ; dont il s’est fait au xixe siècle une réimpression en 3 vol., Le Mans, 1875-1876 ; exposé clair et complet de la philosophie scolastique telle qu’elle l’enseignait dans la Compagnie de Jésus, et qui est demeuré classique. Aristolelis opéra quæ extant omnia brevi paraphrasi et litterx perpeluo inhærenle expositione illustrata, 6 vol., Rome, 1668 ; l’Éthique parut séparément, en 2 parties, Venise, 1696 et 1698. Ce très utile commentaire de l’œuvre philosophique d’Aristote a été réimprimé récemment par les soins de F. Ebrle, avec l’aide de plusieurs collaborateurs, 4 vol. in-4°, Paris, 1885-1886, t. i : Logique, Rhétorique, Poétique ; t. n : Éthique, Politique, Économique ; t. m : Physique ; t. iv : Traité De anima et Métaphysique. Les récents éditeurs ont laissé de côté les traités aristotéliciens relatifs aux sciences naturelles et à la mathématique, que Sylvestre Maure avait aussi commentés. — Théologien, l’auteur a laissé deux ouvrages considérables : Quæslionum theologicurum libri sex, 6 vol. in-12, Rome, 1676-1679, qui recouvrent une bonne partie de lu théologie : Dieu, un et trine (t. i-m) ; fondements de la morale (t. iv) ; grâce et mérite (t. v) ; vertus théologales (t. i). — Quelques années plus tard il reprenait son œuvre sous une forme un peu différente : Opus theologicum in 1res tomos distributum, in quo præcipua lotius theologiæ capila accurale pertractantur, qui parut après la mort de l’auteur, 3 vol. in-fol., Rome, 1687 ; 1. 1, surtout relatif à la vie divine ; t. ii, fondement de la morale, vertus théologales, justice ; t. iii, incarnation, sacrements en général et sacrement de pénitence. Sylvestre Maur peut compter comme un des bons représentants de la théologie classique de la Compagnie au xviie siècle ; s’il est moins connu, et aussi moins original, que Grégoire de Valencia et que Jean de Lugo, il n’en reste pas moins un auteur fort estimable.

Il y a une notice importante sur Sylvestre Maur en tête du t. i de VOpus theologicum ; en voir un court résumé en tête de l’édition de 1885 des Aristolelis opéra ; Sommervogcl, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, t. v, col. 765-769 ; Hurter, Nomenclator, 3’édit., t. IV, col. 344.

É. Amann.


MAXENCE Jean, l’un des moines scythes, voir Scythes (moines).


1. MAXIME BERTANI de Valence en Piémont, frère mineur capucin de la province de Milan, vivaitdans la première moitié du xviiie siècle. Par un sort commun à plusieurs de ses confrères qui s’employèrent à écrire les Annales de leur ordre, il n’a trouvé personne pour s’occuper de sa mémoire. On rapporte seulement qu’il fut un prédicateur de mérite, et sa mort est mentionnée au nécrologe de la province à la date du 30 août 1740. L’usage d’alors était que le prédicateur du carême, en plus de son sermon, fit chaque jour une instruction familière sur la doctrine chrétienne. Le P. Maxime y excellait et pendant le carême qu’il prêchait en 1714, dans la cathédrale de sa ville natale, la vaste église était pleine pour l’entendre. C’est le thème de ces instructions qu’il publia dans un Lezionario calechistico compostoe dalo in tuce non solo per commodo di chi hà cura d’animé, ma anche per utile di qualunque fedele, in-8°, Milan, 1714. Toute la doctrine y est résumée en quarante leçons. L’utilité de ce modeste ouvrage est suffisamment attestée par ses nombreuses éditions : 2° augmentée de deux leçons, ibid., 1717, Venise, 1720, 4° Milan, 1740, Venise, 1750, 1763, 1769. Le P. Maxime composa en outre Rislretlo délia vita, miracolie canonizazione di S. Felice da Canlalice, capuccino, in-8°, Milan, Bologne, 1712, traduit en allemand, Leben, Wunderwerk und Heiligsprechung des h. Félix von Cantalicio, Soleure, 1713 : Vita di S. Massimo vescovo di Paviae protellore di Valenza, in-8°, Milan, 1716. Nommé annaliste de son ordre en 1708, il publia Annali dell’ordinc de’fratri minori cappuccini, parle terza del tomo terzo, in-fol., Milan, 1714. Il avait préparé un Appendice aux deux premiers volumes, mais nous ne savons pour quels motifs il renonça à ses fonctions avant de le faire paraître.

Bernard de Bologne, Bibliotlieca scriptorum ord. min. capuccinorum, Venise, 1747 ; Vladimir de Bergame, / cappuccini dtlla provincia Milanese, Crème, 1898 ; Necrologio dtlla pronincia di S. Carlo in Lombardia, Milan, 1910. P. Edouard d’Alençon.


2. MAXIME DE CHRYSOPOLIS ou MAXIME LE CONFESSEUR (SAINT).

I. Vie. II. Écrits. III. Doctrine.

I. Vie.

Les renseignements sur saint Maxime de Chrysopolis sont contenus dans la Sancti Maximi vita ac certamen, les Actes de son martyre, œuvre d’Anastase, auxquels il faut joindre l’Hypomnesticon, tous