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MAULTROT

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Les écrits de Maultrot sont très nombreux, et, malgré la longue énumération que nous allons faire, nous ne sommes pas sûr de les indiquer tous, d’autant que beaucoup d’entre eux ont paru sous le voile de l’anonymat. Les Nouvelles ecclésiastiques des 10-24 mai 1803 p. 40-41, donnent celle liste qui comprend 36 titres. Presque tous se rapportent au droit canonique et indirectement à la théologie proprement dite. Nous les citerons par ordre de date : Mémoire sur le refus de sacrements à la mort qu’on fait à ceux qui n’acce]>lenl pas la Constitution et une addition concernant les billets de confession, in-12, s. 1., 1750. Une note manuscrite (Bibliothèque nationale, Ld 4 2337) attribue cet écrit à l’abbé Guéset. — A pologie des jugements rendus par les tribunaux séculiers en France contre le schisme, dans laquelle on établit : 1° l’injustice et l’irrégularité des refus de sacrements, de sépultures et des autres peines qu’on prononce contre ceux qui ne sont pas soumis à la Constitution Unigenitus ; 2° la compétence des juges laïcs pour s’opposer à tous ces actes de schismes, 2 vol. in-12, en Fiance, 1752 et 3 vol. in-12, s. 1., 1752 et 1753. La première partie de l’ouvrage est de Mey et l’ouvrage tout entier fut condamné par un bref de Benoît XIV, 20 novembre 1752. —Dissertation sur la notoriété requise pour autoriser la correction publique des pécheurs scandaleux et les refus de sacrements, in-12, s. 1., 1756, œuvre de Maultrot d’après une note de Van de Præt (i ibliothèque nationale, Ld 4 2760). — Essai sur la tolérance chrétienne, in-8°, 1760, composé en collaboration avec Jacques Tailhié et mis à l’Index le 8 mai 1761 ; c’est le même écrit qui a pour titre : Question sur la tolérance où l’on examine si les maximes sur la persécution ne sont pas contraires au droit des gens, à la religion, à la morale, ù l’intérêt des souverains et du clergé, in-8°, Genève, 1758, mis à l’Index le 5 mars 1759. — Maximes du droit public français, 2 vol. in-12, 1772, 2 vol. in-4° et 6 vol. in-12, Amsterdam, 1775. Ces maximes sont tirées des Capitulaires, des Ordonnances du royaume et des autres monuments de l’histoire de Fiance, et les dernières éditions ont été faites en partie par Mey et Blonde. — Consultation pour les curés du diocèse de Lisieux contre un mandement de leur évêque, in-12, 1772. — Dissertedion sur le Formulaire dans laquelle on établit qu’il est irrégulier, abusif, inutile, dangereux et que la signature n’en est ordonnée par aucune loi qui soit actuellement en vigueur dans le royaume, in-12, Utrecht, 1775. — Les droits de la puissance temporelle défendus contre la seconde partie des Actes de l’Assemblée du clergé de 17 56, concernant la religion, in-12, 1777 ; al laque très vive contre le clergé. — Mémoires sur la nature et l’autorité des assemblées du clergé de France, in-12, 1777. — Mémoire ù consulter et consultation pour le diocèse de Senez, au sujet du projet de translation de l’évéchéel du chapitre de Senez à Digne, 27 janvier 1778, in-4°. — L’institution divine des curés et leur droit au gouvernement généralde l’Église, 2 vol. in-12, 1 778. — Dissertation canonique et historique sur l’autorité du Saint-Siège. Cet écrit avait été composé par Duhamel, chanoine de Seignelay, mort le 22 mars 1769 ; il fut publié par Maultrot, in-12, Utrecht, 1779. — Le droit des prêtres dans le synode ou le concile diocésain, in-12, 1779. Maultrot reprit ses thèses dans la Défense du droit des prêtres dans le synode contre les Conférences d’Angers, in-12, 1789. — Les droits du second ordre défendus contre les apologistes de la domination épiseopale, in-12, 1779. — Les prêtres juges de la foi, ou Réfutation des Mémoires dogmatiques et historiques de l’abbé Corgne touchant les juges de la foi, 2 vol. in-12, 1780.

— Les prêtres juges dans les conciles avec les évêques, ou Liéfutation du Traité des conciles de l’abbé Ladvocat, 3 vol. in-12, 1780. — Dissertation sur les interdits arbitraires de la célébration de la Messe aux prêtres qui ne

sonlpasdu diocèse, in-12, 1781. — Dissertation sur l’approbation des prédicateurs, contre l’abbé Corgne, 2 vol. sn-12, 1782. — Dissertation sur l’approbation des confesicurs, in-12, 1784, pour compléter un autre travail.

— L’approbation des confesseurs introduite par le Concile de Trente, 2 vol. in-12, 1783. — Examen du décret du Concile de Trente sur l’approbation des confesseurs, 2 vol. in-12, 1784. — Juridiction ordinaire et immédiate sur les paroisses, 2 vol. in-12, 1781 : cette juridiction appartient au curé pour toutes les fonctions qui ne sont pas proprement épiscopales. — Traité des cas réservés au pape, 2 vol. in-12, 1785. — Traité des cas réservés aux évêques, 2 vol. in-12, 1786. — Traité de la confession des moniales, 2 vol. in-12, 1786. — Défense du second ordre contre les Conférences d’Angers, 3 vol. in-12, 1 787.

— Consultation sur l’emploi de l’argent en effets royaux payables ù terme, in-12, 1787. — L’usure considérée relativement au droit naturel, 4 vol. in-12, 1787, en collaboration avec Jabineau. — Examendes décrets du Concile de Trente et de la juridiction française sur le mariage, 2 vol. in-12, 1788.— — Véritable nature du mariage, 2 vol. in-12, 1788 ; les princes ont le droit exclusif d’apporter des empêchements dirimants. — Examen des principes du Pastoral de Paris sur le sacrement de l’ordre ; sur le ministre du sacrement de pénitence et son pouvoir ; sur les censures et les cas réservés ; sur le sacrement de mariage ; sur les dispenses de mariage ; Nouvel examen des principes du Pastoral de Paris sur le sacrement de mariage, et récit sur la dispute qui subsista entre les Cours de Rome et de Naples sur les questions matrimoniales. Tous ces divers écrits ont paru en 1788-1789 et les six brochures forment 2 vol. in-12. — Dissertation sur les dispenses matrimoniales, in-12, 1 789. — Origine et étendue de la puissance temporelle suivant les Livres saints et la tradition, 3 vol. in-12, 17891790.

C’est à partir de ce moment que Maultrot aperçoit les conséquences désastreuses de ses thèses sur la constitution de l’Église, et il réagit vivement contre les prétentions des tenants de la Révolution : tous ses écrits désormais seront dirigés pius ou moins directement contre la Constitution civile du clergé. L’Ami de la religion et du roi du 30 août 1820, t. xxv, p. 81-93, dans un article intitulé : Controverse sur la constitution civile du clergé, cite un très grand nombre d’écrits et montre le rôle de Maultrot dans cette polémique. Celuici publia en particulier les ouvrages suivants : Lettre à M. Faure sur sa Consultation du 27 mai 1790, in-8°, 1790 ; Maultrot proteste contre cette Consultation dans laquelle Faure, partisan de la Constitution civile, avait soutenu le droit de l’assemblée législative à ériger et à supprimer des évêchés. — Lettre à un ami sur l’opinion de M. Treilhard relativement à l’organisation du cierge, in-S°, 1790, suivie de deux autres lettres. — Lettre à M. J. (Jabineau) sur l’écrit intitulé : Opinion de M. Camus dans la séance du 31 mai 1790, sur le système d’organisation du clergé proposé par le Comité ecclésiastique. — Défense de Richer ou Réfutation d’un ouvrage intitulé : Découverte importante’sur le vrai système de la constitution du clergé, 1790, in-8°, Nouvelles ecclésiastiques du 1-8 mars 1791, p. 34-40 et du 3 mai 1791, p. 69-72. — Observations sur le projet desupprimer en France un grand nombre d’évêchés, in-8°, 1791. — Véritable idée du schisme contre les faux principes de Camus et des pasteurs constitutionnels, in-8°, 1791 ; Maultrot déclare qu’il ne fait qu’exposer les principes de saint Cyprien. — Défense de la véritable idée du schisme contre l’auteur des anciennes Nouvelles ecclésiastiques, in-8°, 1791. Sur La véritable idée du schisme, voir Nouvelles ecclésiastiques du 13 décembre 1791, p. 179-200. — Lettre à un ami sur le rapport fait par AI. Marlineau sur la Constitution du clergé in-8°, 1791. — Preuves de l’incompétence de la puis-