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ANDREWS — ANFOSSI

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nem monitoriam Jacobi Régis Angliæ, in-i°, Londres, 1010. Parmi les autres ouvrages de ce théologien nous mentionnerons : Expositio in deccm præcepta decalogi, in-fol., Londres, 1042 ; De articulis synodo (Lambethano) oblatis judicium : una cum censura ce h su nu D.Barreli de certitudine salutis, in-12, Londres, 1651.

Narration on the life and death of bishop L. Andrews, in-4° Londres, 1650 ; Isaaoson, Life of bishop Andrews, in-8°, Londres, 1820 ; Sommervogel, Bibl. de la C" de Jésus, Bruxelles, 1800, t. I, col. 1211-1215.

B. Heurtebize.

ANDRIANI Zacharie, théologien italien du xvie siècle. On a de lui SS. altaris sacrificii perspicua expositio, in-8°, Brixen, 1573. Cet ouvrage en deux livres contient la réfutation des différentes erreurs et l’exposé des théories catholiques sur le sacrifice de la messe.

Hurter, Nomenclator literarius, Inspruck, 1802, t. i, col. 17.

V. Oblet.

ANDRIES Jean-Baptiste, théologien allemand né en 1836, mort en 1872, appartint quelque temps à la Compagnie de Jésus. On a de lui : 1° Petra Romana, Batisbonne, 1869, où sous le pseudonyme de P. Budis, il soutient la thèse de l’infaillibilité ; 2° Cathedra romana, Mayence, 1872, étude inachevée sur le souverain magistère des papes d’après la définition du concile du Vatican ; 3° Alph. Salmeronis doctrina de jurisdiclionis episcopalis origine ac ralione, Mayence, 1871.

Hurter, Nomenclator literarius, Inspruck, 1805, t. iii, col. 1244.

V. Oblet.

ANDROUTZ18 Louis, né à Famagouste, dans l’île de Chypre, entra au collège grec de Borne, le 4 mai 1697, à l’âge de treize ans. Il y étudia les belles-lettres et la philosophie, obtint le diplôme de docteur en cette dernière science, et quitta l’établissement le 27 décembre 1704, quia phtisi laboraret. Archiv. du Collège grec, t. xiv, fol. 43. Les atteintes de la maladie ne l’empêchèrent pas de prendre le grade de docteur en théologie, d’accepter une chaire à l’université de Bologne, et d’écrire bon nombre d’ouvrages étendus et de dissertations qui lui ont assuré un rang distingué parmi les théologiens modernes. Le plus remarquable de ses ouvrages fut dirigé contre le patriarche de Jérusalem Dosithée. En voici le titre : Velus Grœcia de s. romana sede præclare sentiens, sire responsio ail Dositheum palriarcltam’Bierosolymitanum (grec-latin), in-4°, Venise, 1713. Androutzis y démontre, en trois livres, l’institution divine de la suprématie pontificale dans la personne de saint Pierre, la transmission de cette suprématie aux successeurs du prince des apôtres, et la légitimité de l’autorité pontificale. Cette dernière partie est purement polémique. Voir J. A. Fabricius, Bibliotheca grseca, in-i°, Hambourg, 1737, t. x, p. 420. Les autres ouvrages il Androutzis sont, par ordre de date : 1° Consensus tum grsecor. tum lalinor. patrnm de processione Spiritus Sancli ex Filio, contra Dositheum patriarch. Ilieros., in-4", Borne, 1716 (gr.-lat.) ; — 2° Perpétua ccclesise doctrina de infallibilitate papæ in decidendii ex cathedra fidei quæslionibus extra concilium œcumenicum étante fidelium acceplionem, in-4 «, Bologne, 1720 ; — 3° Clemenlina constitutio Unigenitus ecclésiee trad.tionum vindex, in-4 «, Bologne, 1723 ; — 4° Percmptorium iconomachise per lac. Piceinum revivicendis, in-4°, Venise, 1730 ; — 5° Oratio panegyrica de divo Andréa Ciirsino, in-i", Borne, 1731 ; — 6° Vindiciæ sermonis S. Ildefonsi archiep. Toletani de perpétua virginitate ac parlurititine Dei Ccuitricis Marix, in-8°, Borne, 1742 ; — 7° Spécimen philosophiez moralis expressum in prsestantioribus legibus et virtutibus gentilium Gracorum, in-4°, Home, 1744. — Androutzis, au rapport de Fabricius, composa encore plusieurs autres ouvrages demeurés inédits. Bibiotheca græca, Hambourg, t. x, p. 420 ; édit. Maries, t. xi, p. 452. L. Petit.

1. ANDRY Claude, frère du suivant, entra dans l’état ecclésiastique et se fit remarquer par ses polémiques avec les protestants. On a notamment de lui : 1° Nouvelle méthode pour traiter avec ceux qui sont sépares de l’Église romaine, in-12, Lyon, 1706, en les faisant répondre par oui ou non aux questions qu’on leur pose et en prenant, chaque fois, acte de leurs aveux ; 2° La religion prétendue réformée dévoilée, in-12, Lyon, 1706 ; deux ouvrages adressés à M. Pietet, d’abord ministre puis recteur de l’Académie de Genève, savoir : 3° L’hérésie des protestans et la sévérité de l’Eglise catholique mises en évidence, 2 vol. in-12, Lyon, 1714, et 4° Réplique à M, Pietet en confirmation du livre (cidessus n° 3), 2 vol. in-12, Lyon, 1716 ; il indique les témoignages des ministres protestants et de leurs universités en faveur de l’Eglise romaine, rappelle et réfute les erreurs des réformés et s’attache surtout à établir la présence réelle ; 5° enfin, La religion protestante convaincue, in-12, Lyon, 1716, ouvrage qui, pas plus que les précédents, ne contient rien d’original et de nouveau.

Hurter, Nomenclator literarius, 2° édit., Inspruck, 1803, t ii col. 724.

J.-B. Martin.

2. ANDRY Nicolas, dit de Boisregard, né à Lyon en 1658 ; entra d’abord dans l’état ecclésiastique, puis se destina à la médecine, fut reçu docteur à Beims en 1693, à Paris en 1697, enseigna au collège de France, fut nommé par ses collègues, en 1724, doyen de la faculté de médecine de Paris ; puis, à la suite de discussions prolongées, déposé par eux de ses fonctions ; il mourut à Paris le 13 mai 1742, et non 1752 comme le prétendent quelques-uns. Outre des ouvrages de littérature et de médecine dont on n’a pas à s’occuper ici, il a laissé : 1° Le régime de caresme considéré par l’apport à la nature du corps et des alimens, in-12, Paris, 1710 ; il y réfuie l’opinion qui prétend que la nourriture maigre est plus saine et plus nutritive que les aliments gras, enfin que l’abstinence est le meilleur moyen de se bien porter ; il montre par là que le carême, c’est-à-dire le jeûne et l’abstinence ont bien vraiment un caractère de pénitence ; 2° Traitédes alimens de caresme, 2 vol. in-12, Paris, 1713, où il traite plus minutieusement les mêmes questions.

Hurter, Nomenclator literarius, Inspruck, 1803, t. H, col. 725.

J.-B. Martin. ANFOSSI Philippe, dominicain, né à Taggia, dans la province de Gênes, mort à Borne, 11 mai 1825. Après le retour de Pie VII dans ses Etats, Anfossi fut nommé par le pape, en 181 i, vicaire général de l’ordre des frères prêcheurs, et l’année d’après, maître du SacréPalais (1815-1825). Il négocia en cette qualité avec Lamennais les corrections à faire à son Essai sur l’indifférence (1821-1823). Anfossi a été un des plus fermes défenseurs des droils de l’Église romaine contre le gallicanisme, très divers d’ailleurs, de Scipion Bicci, Vincent Palmieri, Guillaume de la Luzerne, etc. Il a publié : 1. Difesa délia bolla Auctorcm fidei iucuisi trattano le maggiori questioni che hanno agitato in questi tenipi la chiesa, Borne, 1810, 3 vol. in-8° ; Borne, 1816 ;

— 2. Moliri per cui il Padre], Filippo]. A fossi], D[omenicano] « creduto di non potere aderire aile ijuailro propusizion gallicane, | Borne, ] 1813, 2 vol. in-8° ;

— 3. La ragionee la fede in collera con F >’.C [arrega | per la sua dissertazione sulla lege del ilirorzio, Borne, 181 i, in-8° ; — 4. Il revisore rireduto, riposta alla revisione del opuscolo inlitolato « La ragionee la fede m collera », Borne, 1814, in-8° ; — 5. L’uomo polilicoreligioso osia la callolica religione considerala nei suoi rapporti colla civile società, Rome, 1822(4e édit.), in-8° ;

— G. La rendita dei béni ecclesiastici, Home, 1824, in-8°.

Hurter, Nomenclator literarius, t. iii, col. 753 ; H. Reuscb, Drr Index der verbuteneu Bûcher, Uunn, 1885, t. II, p. 400, 902, 1094, 1226. P. ManDOKNET.