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975 AME. ÉCRITS SUR L’AME CONSID. AU POINT DE VUE THÉOL.

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1672 ; De corpore animato, Paris, 1673. — Qu’est-ce qu’Alipius Reylof (ou Roylof), De anima ad menteni sancti Augustini, cité par Norris, Vindiciæ Augustin., c. iv, § 3, dans P. L., t. xi.vii, col. 699 ?

En bien des cas, il est impossible de faire une différence précise entre les commentaires du De anima, et les traités indépendants sur le même sujet. Ainsi dans les Quæsliones super libros Arislotelis de anima ; ainsi encore, chez les jésuites, par exemple, Aristote étant « l’auteur » philosophique, les cours de philosophie présentent le De anima (ou De corjjore animato) comme dépendant d’Aristote, quitte à prendre d’ailleurs des allures très libres et personnelles. Voir, par exemple, la philosophie des Conimbricenses, Coimbre, 1598 ; le Cursus pliilosophicus d’Arriaga, Lyon, 1644 ; celui de Suarez le Portugais, Coimbre, 1651 ; celui de G. de Rhodes, Lyon, 1671 ; le De corpore animato de Jérôme Dandini, Paris, 1611. Au contraire le commentaire de Tolet, Venise, 1575, et plus encore celui de Silv.Mauro, Rome, 1668, réédité à Paris en 1885, sont des commentaires au sens strict du mot.

VI. Traités modernes.

Sans parler ici des traités spéciaux soit contre les protestants sur l’origine de l’âme, soit contre les matérialistes sur son immatérialité ou son immortalité, on peut signaler : — Comme œuvres de penseurs chrétiens, mais de philosophes indépendants : Rossuet, Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même ; Gratry, La connaissance de l’âme, Paris, 1857 ; K. Werner, Ueber Begriff und Wesen der Menschenseele, 3e édit., Schaffhouse, 1868 ; Id., Spéculative Anthropologie vont Christlisch-philosophischen Standpunkte, Munich, 1870. — Comme essais de vulgarisation scolastique : Mu 1’de la Rouillerie, L’homme, sa nature, son âme, ses facultés, sa fin, Paris, 1880 ; Mercier, Psychologie, Louvain, 1892 ; Mat. Schneid, Psychologie im Geiste des hl. Thomas, Paderborn, 1892. — Comme essais à la fois scolastiques et scientifiques : Gutberlet, Psychologie, 3e édit., Munster, 1896 ; A. Farges, Le cerveau, l’âme et les facultés, Paris, 1890 ; Castelein, Psychologie. La science de l’âme dans ses rapports avec l’anatomie, la physiologie et l’hypnotisme, Namur, 1890 ; Vallet, La vie et l’hérédité, Paris, 1891 ; Saint-Georges Mivart, L’homme (trad. de l’anglais), Paris, 1895.

On peut ciler encore les cours de philosophie scolastique de Sanseverino, Zigliara, Schiflini, etc. — Kleulgen, La philosophie scolastique, traduit de l’allemand, t. iv, VIII » -’dissertation ; Liberatore, Dell’anima umana, Rome, 1875 ; Id., Le composé humain, traduit de l’italien, Lyon, 1865 ; Coconnier, L’âme humaine. Existence et nature, Paris, 1890 ; Maher, Psychology, Londres, 1891. — Les cours de théologie, comme Chr. Pesch, l’rœlectiones dogmaticse, t. iii, De Deo créante, prop. 13-17, n. 100-152, Fribourg-en-Rrisgau, 1895 ; Le liachelet, De Deo créante, Jersey, 1892 et 1896 (cours autographié). J’y joindrais Palmieri, De Deo créante, Rome, 1878, excellent, sauf les traces de dynamisme.

VII. Histoire de la psychologie chrétienne.

Elle a été faite, sous son aspect doctrinal, dans les histoires du dogme. Citons Schwane, Dogmengeschichte, 4 vol., 2e édit., Fribourg-en-Brisgau, 1892-1894 (voir les tables à l’article Seele et les chapitres intitulés Anthropologische Dogruen) ; Klee, Manuel de l’histoire des dogmes chrétiens, traduit de l’allemand par l’abbé Mabire, Paris, 1848, t. i, p. 379-409, moins riche et moins sûr que Schwane, mais commode pour le groupement ; A. Ilarnack, Lehrbuch der Dogmengeschichle, Fribourg-en-Brisgau, t. i et ii, 3e édit., 1894 ; t. iii, Inédit., 1890 (peu de détails. Voir la table aux mots : Anthropologie, Crcalianismus, Traducianisnnis, Psychologie, Seele, Trichotomie, etc., en particulier, t. i, p. 492, 631 ; t, il, p. 129 ; t. iii, p. 94). Elle est aussi exposée dans des ouvrages plus philosophiques : A. Stôckl, Die spéculative Lehre vom Menschen und ihre Geschichte^ vol., Wurzbourg. 1858-1859 (c’est l’ouvrage qui répond de plus près à l’objet de cet article) ; les histoires de la psychologie, comme Siebeck, Geschichte der Psychologie, I re part., t. ii, Gotha, 1884 (du même, articles dans les Arch. fur Gesch. der Phil., t. i-m, 1888-1890) ; Z. Gonzalez, Histoire de la philosophie, traduite de l’espagnol par le P. de Pascal, t. n et iii, Paris, 1880 et 1891 ; Ritter, Histoire de la philosophie chrétienne, traduite de l’allemand par J.Trullard, 2 vol., Paris, 1844 ; Ueberweg-Heinze, Geschichte der Pliilosophie, surtout t. ii, Rerlin, 1898 (riche bibliographie et bonne table) ; Iluber, Die Philosophie der Kirchenvâter, Munich, 1859 (à l’index) ; A. Stockl, Geschichte der christol. Pliilosophie zur Zeit der K. Vûter, Mayence, 1891, et Geschichte der Philosophie des Mittelalters, 3 vol., Mayence, 1804-1866 ; Hauréau, Histoire de la philosophie scolastique, Paris, 1872 et 1880, et Notices et extraits des manuscrits, Paris, 1890 sq. ; de VVulf, Histoire de la philosophie médiévale, Louvain, 1900 ; les ouvrages particuliers sur les Pères de l’Église et lesthéologiensantérieursauxme sièclequi seront indiqués à la bibliographie des deux articles suivants. Ajoutons, pour l’époque qui va du xiiie siècle aux temps modernes : Jos. Ant. Endres, Des Alexander von Haies Leben und psychologische Lchre, dans Philos. Jahrb. de Gutberlet et Pohle, t. i, Fulda, 1883 ; Luguet, Essai d’analyse et de critique sur le texte (alors inédit) du Traité de l’âme de Jean de la Rochelle, Paris, 1875 ; K. Werner, Die Psychologie und Erkenntnisslehre des Joli. Bonaventura, Vienne, 1876 ; J. Krause, Die Lehre des Id. Bonav. i’iber die Natur der kôrperlichen und geisligen Wesen, Paderborn, 1888 ; Karl Werner, Der hl. Thomas von Aquino, 3 vol., Ratisbonne, 1854 sq. (ensemble de sa doctrine sur l’âme, t. ii, p. 434-450) ; Z. Gonzalez, Esludios sobre la filosofia de santo Tomâs, 3 vol., Manille, 1864, traduit en allemand par C. J. Nolte, 3 vol., Ratisbonne, 1885 ; Perch, Seele und Leib als zwei Bestandtheile der einen Menschensubstanz gemàss der Lehre des hl. Thomas von Aquino, dans Philos. Jahrb., t. ix, p. 1-29 ; Maumus, Saint Thomas d’Aquin et la philosophie cartésienne, Paris, 1890, 2 vol. ; H. E. Plasmann, Die Schule des hl. Thomas von Aquino, Soest, 1857 sq., 5 vol. ; K. Werner, Die Psychologie und Erkenntnisslehre des J. D. Scotus, dans Denkschr. Akad. Wissensch., Vienne, 1877 ; Pluzanski, Essai sur la philos, de Duns Scol, Paris, 1887 ; Prosper de Martigné, La scolastique et les traditions franciscaines, Paris, 1888 ; Vacant, Etudes comparées sur la philosophie de saint Thomas d’Aquin et sur celle de Duns Seul, Paris, 1890 ; Siebeck, Zur Psychologie der Scholastik, dans Arch. fur Gesch. der Philos., 1. 1, 1888, p. 375 sq. ; Mausbach, Thomismus und Scotismus, dans le Kirchenlexikon, 1899, t. xi, p. 1700-1710 ; K. Werner, Psychologie, Erkenntniss-und Wissenschafllehre des B. Bacon, Vienne, 1879 ; Emile Charles, Boger Bacon, Bordeaux, 1861 ; K. Werner, Die nominalisirende Psychologie der Scholastik des spàter. Mittelalters, sur Durand, Occarn, Pierre d’Ailly comme psychologues ; Nourrisson, La philosophie de Bossuet et autres études sur les philosophes modernes. Pour les théories de l’âme au xvine siècle et les différents ouvrages sur la question, beaucoup de renseignements dans les Mémoires de Trévoux. Voir Sommer* vogel, Tables des Mém. de Trévoux, l™ part., n. 218, 228-237, p. 26-28, Paris, 1864 ; 11 1’part., t. i, n. 22952372, p. 210-224, Paris, 1865. — Mercier, Les origines </< la psychologie contemporaine ; Miellé, L’ancienne et la nouvelle psychologie, dans Science cathol., 1899, t. xiii, p. 514, 673.

On pourra consuttor pour plus amples renseignements, sur les ouvrages ênumérés cidessus (sans parler des textes mêmes) :

Pour les premiers siècles : Ail. Harnacket Erw. Preusclirn, Gcscluchle der altchristlichen Lilcratur bis Euscbius, cistcr