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AME. ECRITS SUR L’AME GONSID. AU POINT DE VUE THÉOL.

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opificio hominis, P. L., t. VI, col. 761 ; édition critique dans le Corpus de Vienne, t. xxvii, 1893. — S. Ambroise, De Isaac et anima, P. L., t. xiv, col. 501 ; dans le Corpus de Vienne, t. xxxii, p. 641 ; plutôt mystique que philosophique. — Publié par Caspari dans Kirchenhistorische Anerdola, t. i, Christiania, 1883, p. 225-247, cf. p. xi-xiii : AUercatio S. Ambrosii contra eos qui animant non conjitentur esse facturam aut ex traduce esse dicunt : n’est pas de saint Ambroise. — Parmi les œuvres de saint Jérôme, P. L., t. xxx, col. 262-271, une lettre De origine animaram, extraite, en grande partie, des Pères, et surtout de saint Jérôme et de saint Augustin, que le compilateur fait dialoguer ensemble. L’auteur a vécu dans la familiarité de saint Gaudiose, martyr, n. 8, loc. cit., p. 263 ; il sait le grec et il se donne comme insulaire, n. 1, loc. cit., col. 261. — S. Augustin (voir toujours le chapitre correspondant des Rétractations), De imnwrtalitate animée, P. L., t. xxxii, col. 1021-1034, continuation aux Soliloquia ; De quantilate animée, ibid., col. 1035-1080 ; De libero arbitrio, ibid., col. 1221-1310 ; De duabus animabus contra Manicheeos, P. L., t. xi.n, col. 93-112 ; Ad Orosium contra Priscillianistas et Origenistas, ibid., col. 669-678 ; De anima et ejus origine, P. L., t. xliv, col. 475-518. Il faut joindre l’intéressante correspondance avec saint Jérôme sur l’origine de l’âme.

— Parmi les œuvres de saint Augustin, un traité De spirilu et anima, P. L., t. xl, col. 779. C’est une œuvre du XIIe siècle. Saint Thomas dit quelle est d’un moine cistercien, et qu’elle a peu d’autorité, Q. disp. de anima, a. 12, ad 2 un > ; Sum. t/ieol., l a, q. lxxvii, a. 8, ad l um. Cf. Schwane, Dogmengeschichte, t. iii, p. 337. Stockl, Geschichte, t. I, p. 389, l’attribue à Alcher (ou Augier) de Clairvaux. — Julianus Pomerius, De natura animée et qitalitate ejus, 8 livres (perdu). — Claudien Mamert, De statu animée, P. L., t. lui, col. 697-780. Édition critique dans le Corpus de Vienne, t. xi, 1885. — Cassiodore, De anima, P. L., t. LXX, col. 1280.

III. Du VIIIe au XIIIe siècle.

Alcuin, De animée ratione, P. L., t. Ci, col. 639. Cf. coI.llCO. — Raban Maur, Tractatus de anima, P. L., t. ex, col. 1110. — Hincmar, De dieersa et multiplici animée ralione, P. L., t. cxxv, col. 931. — Guillaume de Champeaux, .Œ origine animée, fragments dans P. L., t. clxxiii, col. 1043. Hauréau ne regarde pas l’attribution comme certaine. Hist. de laphil. scol., I re part., p. 322. Mais cf. Michaud, Guillaume de Cliampeaux, Paris, 1867, p. 106. — Arnauld deBonneval, Paradisus animée, cf. Hauréau, Hist. de la phil. scol., I re part., p. 486. — Parmi les œuvres de Hugues de Saint-Victor un traité en 4 livres, De anima, P. L., t. clxxviii, col. 166. Le second livre n’est autre que le traité De spirituet anima souvent attribué à saint Augustin. Voir ci-dessus. Schwane le trouve digne de Hugues, mais non pas les trois autres, loc. cit., p. 337. Aussi un De unione corporis et spiritus, ibid., col. 285. M. Mignon le croit de Hugues. — Guillaume de Saint-Thierry, De natura corporis et animée, P. L., t. clxxx, col. 695. — Isaac de Stella, cistercien, Epistola de anima, P. L., t. cxciv, col. 1689-1896.

On peut regarder comme une introduction aux traités scolastiques du xiiie siècle plusieurs œuvres écrites dans la seconde moitié du xue siècle ou dans la première du xiiie, soit traductions de l’arabe, soit essais pour adapter aux temps nouveaux Aristote ou les Arabes :

Liber de causis, qui a eu tant d’influence sur la scolastique, et fait grande part à l’âme, édité par Bardenhewer, Fribourg-en-Brisgau, 1892. Cf. Zeitschrift fur kathol. Theol., 1883, p. 384-388 ; Hauréau, Phil. scol, IIe part., t. i, Paris, 1880, p. 46-53. — Domin. Gundissalinus, De anima, cf. Revue thomiste, 1897, p. 726, n. 1 ; De animée immortalilate, publié par G. Bulow dans les Beilràge de Bâumker, Munster, 1897. Semble être autre chose qu’une traduction de l’arabe. — Joan. Hispalensis (Jean de Séville), De differentia animée et spiritus, publié dans la Ribliotheca philosophorum mediæ eetatis, t. ii, Inspruck, 1878. Simple traduction du médecin philosophe Costa ben-Luca, nestorien. — Les deux traités De motu cordis, l’un d’Alexandre Neckam, l’autre d’Alfred l’Anglais (Alfred de Sereshel). Cf. Hauréau, loc. cit., p. 63, 65. — Guillaume d’Auvergne (évêque de Paris), De anima, édition Bl. Leféron, Orléans, 1674, t. il. Du même, De animée imnwrtalitate. Ce n’est guère que le traité même de Gundissalinus. Voir ci-dessus. — Robert Grosse-tète (évêque de Lincoln), Disputatio animée et corporis (en vers), publié par Ed. du Méril ; De Deo, angelis et anima.

IV. Du XIIIe siècle au concile de Trente.

Jean de la Rochelle, vers 1240, Summa de anima, publié à Prato en 1882. Cf. Hauréau, Philos, scol., IIe part., t. i, p. 195 sq. — Traité De multiplici definitione potentiarum animée. Cf. Hauréau, Notices et extraits, t. v, p. 4548. — Albert le Grand, De homine ; De natura et origine animée ; De unitate intellectus contra Averroistas, et passim. — S. Thomas, Queest. disp., De anima, De spiritualibus creaturis ; Opusc. De unitate intellectus contra Averroistas, et passim. — Siger de Brabant, De anima intellectiva. Cf. Hauréau, Philos, scol., t. ii, p. 132 sq. (sauf l’erreur qui fait de Siger un disciple et comme un continuateur de saint Thomas) ; Mandonnet, Siger de Rrabant et Vaverroïsme latin au XIIIe siècle, Fribourg (Suisse), 1899, ou dans Revue thomiste, 1895 sq., dans les Beitrâge de Bâumker, t. il, fasc. 6, Munster, 1898 ; l’étude de Bâumker sur la vie et les écrits de Siger. — Raoul Le Breton, De anima, cf. Hauréau, IIe part., t. il, p. 273. — Henri de Langenstein (llenricus de Hassia), Colloquium de animée condicionibus, Strasbourg, 1507. — Barthélémy Sibylla, Spéculum peregrinarum queestionum, se. de animabus rationalibus in conjuncto et separatis, Rome, 1493. — Jacques Campharo, De immortalitate animée, Cosenza, 1478. — Guillaume Houpelande, De immortalilate animée et statu post morlem, Paris, 1491. — Louis de Hilsberg, Trilogium animée, Nuremberg, 1498. — Jacques Brutus, Aurea corona (sur l’âme, immortalité, facultés, spiritualité), Venise, 1496. — Jean Pic de la Mirandole, De hominis dignitate. — Marsile Ficin, Theologiee platonicee de animée immortalitate libri XVIII, Florence, 1488. — Melchior Frizzoli, Dialogi de anima, Milan, 1494. — Christophorus Marcellus, Universalis de anima tradilionis opus, Venise, 1508. — Antoine Trombetta, Tractatus de animarum plurificatione contra Averroistas, Venise, 1498. — Augustinus Triumphus, Tractatus de cognitione animée, Bologne, 1503. — Wimpina (= Conrad Koch), De nobilitate animarum (en vers).

Mentionnons aussi les commentateurs du De anima d’Aristote. Sans prétendre les indiquer tous, on peut citer : Albert le Grand, saint Thomas, Scot, Jean Buridan, Jean de Jandun, Gilles de Borne, Humbert de Prulli, Gratiadei d’Ascoli, Grégoire de Rimini, Pierre d’Ailly, l’augustin Alphonse, Dominique de Flandre, Gérard Hardervvyck, Javelle.

V. Du concile de Trente au milieu du XVIIe siècle.

— Nous trouvons encore à cette époque de nombreux commentateurs du De anima d’Aristote : François de Silvestris, dit Ferrariensis, Banez, Tolet, Molina (inédit), Jacques Zabarella, Zanardi, Barth. Amico, .1. Martinez de Prado, Fr. M. del Monaco, les professeurs d’Alcala (Complutenses), Silv. Maurus. Ajoutons les commentateurs de la somme de saint Thomas. — Parmi les traités scolastiques, citons Suarez, De anima, Lyon, 1620, dernière entreprise interrompue par la mort (au xiie chapitre). L’œuvre entière est pourtant de Suarez (sauf, semble-t-il, quelques titres) par l’adaptation au plan nouveau d’un cours de jeunesse complètement rédigé par l’auteur. — Fromondus, De anima, Louvain, 1649. — Duhamel, De mente humana, Paris,