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APPARITIONS APPÉTIT

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faitemetil libre dea votea diverses pai conduire i la vérité et lea attire ! a lui. l nceque non aeulement de rarea individualisa, mais dea foulea innombrablea, peu aux prédications, aux exhortations et a tous es m ordinairea de l’action reli dément remuées par dea manifest Les unei le coup d’un événement de cette Borte, abandonnent une vie d’indifférence, d’impiété ou de désordres ; d’autres, qui se p rtaient péniblement et sans ardeur à mplissement de leurs obligations les plus stm ou qui vivaient dana la tiédeur, se trouvent, par une cause semblable, subitement transformées et capabl «  efforts les plus méritoires, des vertus les plus héroïques. Tel jadis, un saint Paul ; telle, plus récemment, une sainte Térèse ; telles des légions de saints et de saii Loin (lune que les apparitions soient inutiles ou indignes de Dieu, elles ont de grands avantages et elles témoignent de la bonté du créateur ; elles montrent m l’œuvre cette ineffable proi ideneequi dispose tout avec autant de suavité que de force ; elles sont pour l’homme un des moyens de connaître sûrement la religion révélée, c està-dire la seule voie par laquelle il pourra parvenir au salut éternel, ou un stimulant, un facteur de cette perfection morale, la plus haute à laquelle il lui soit donne de prétendre, parce que, des cette vie, elle le rapproche de la perfection divine et devient pour lui un titre a une somme plus considérable de gloire et de félicite dans la vie future… r, .

V. Formes corporelles. 1- Diversité. C’est le plus souvent revêtus de la forme humaine que Dieu et les anges ont apparu, et cette manière semble cadrer parfaitement à leur but, qui est d’entrer en relation avec les hommes, de leur parler, de les instruire. Parfois, cependant, ils se sont montres sous des enveloppes diverses, surtout en empruntant les dehors de choses qui prennent facilement une signification symbolique, te Saint-Esprit a apparu sous la forme dune colombe, au baptême de Notre-Seigneur, et sous celle de langues de feu, au jour de la Pentecôte. Aucune de ces diversités dans les manifestations extérieures de purs esprits, aucun de ces rapprochements entre Dieu et une créature visible, n’a rien qui répugne à la raison ; il n y a même en tout cela rien qui puisse nous étonner beaucoup, quand on pense que, dans l’incarnation, la seconde personne de la sainte Trinité a contracte avec la nature humaine une union hypostatique. Est-il besoin d’ajouter que, dans les apparitions, nulle raison ne nous contraint a admettre ou n’indique une union aussi intime ? s. Thomas, Sum. theol., I » , q. xun, a. i : Uf, q. xxxtx. a. 6-8 ; Gonet, Clypeus theologm thomtsttem, rr. VI, disp. X, digressio v, 3e édit., Paris, 1669, t. ii, p. 270-276..

2. Réalité Sur la nature intime des corps, humains ou autres, que prennent les esprits qui apparaissent, il est impossible d’arriver à une certitude absolue et même de formuler un jugement conjectural qui embrasse tous les cas. Saint Thomas, Sum. « AeoJ., I » , q.u, a.3, admet la péalit é objective des corps sous lesquels les an) Boni mont, , - aux hommes, il remarque justement que des impressions imaginaires n’auraient pu affecter de la même façon et en même temps un grand nombres de spectateurs. Il faut toutefois, ajoute-t-il, ibid., ad 2um et a.3, se garder de croire à une union hypostatique ou à une union proprement vitale de ces esprits célestes avec des enveloppes charnelles. Cf. Gonet, Clypeus theol. thomist. tr. VII.disp. III. t.II. p. 329-331. Parlant des apparitions du Christ après sa résurrection et après son ascension, Sum. theol , en., on.S„„, ./„, , /.. Ul-..q, .n.a.l ; q., .vn.a.., ad. » il reconnaît à la fois la réalité du corps apparaissant et son de identité avec le corps né de la Vierge Marie et élevé à la droite du Père. Sans cette identité, dit-il, il n y aurait pas eu résurrection au sens propre et rigoureux du mot,

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Vierge. La mère de Di< ii, ayant au jour « i homn

le prophète Êlie D’est pas mort, i

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xvii’6. Quant aux apparitions des morts, le docteur angélique, Sum. theol., 1°. q. lxxxix, a. 8, ad1 « : 11’U » , q. xcv.a. i.ad l » « ; q. Cl xxiv. a. 5, ad 4°’diverses explicationde l’apparition de l’âme d à Saul ; il ne lui paraît pas impossible que, Dieu le voulant, cette àme ait réellement apparu au roi qui la taisait évoquer. Ailleurs, Sum. theol., Suppl., q. î-iix. a. 3 il se demande si les âmes des défunts peuvent sortir du paradis ou de l’enfer. Si elles ne peuvent en sortir naturellement, même pour un temps, elles le peuvent en vertu d’une disposition Bpéciale de la providence, les saints, toutes les fois qu’ils le veulent, les dan quelquefois seulement et avec la permission de I Toutefois, ajoute-t-il. ibid., ad 3° » , elles ne serorr. toujours réellement i au lieu ou elles apparais sent car ceapparitions ont lieu souvent en sonf à l’état de veille, par l’opération des bons ou des mauvais -. aussi bien que celles des hommes vivants a d’autres vivants.

Benoît SlV.DeservorumDeibeatifleat.eteanoniuttume.l. III, c, Opéra, 3- édit.. Venise. 1767, t. ni. p. 2 Théologie mystique, trad. franc.. 2- édit., Paris. 187 » . tl… D 247-265- Bergier, Dictionnaire de thculugie. Toulouse, lbl » , [’, , 220-227 ; Kirchenlexikon, 2- édit., t. vi, Fribourg-en-Brisoau ls86. col. 841-852 ; Jaugey. Dictionnaire apoloçieuque de fa foi catholique. Pans. 1s- i, c l. 252-255 ; dom Maiecnaux, La réalité des apparitions angéliques, P<uas.

J. rûRoEi.

APPEL. Voir Pape et Concile.

APPELANTS. Voir JANSÉNISME.

APPÉTIT suivant la doctrine do saint Thomas d’Aquin.
Nous traiterons ce sujet en cinq points en développant de préférence les aspects et applications théologiques dont il est l’occasion. -
I. Définitions.
II. Appétit sensitif et appétit volontaire.
III. Appétit irascible et concupiscible.
IV. Appétit naturel et élicit
V. Applications aux rapports de la nature et de la grâce.

I. Définitions. I. NOTION. Le mot appétit, lotV ;, Et’hic 1 VI c. u. désigne dans la langue scolastique l’inclination propre aux êtres qui n’ont pas ce qu ils peuvent ou doivent avoir. Appelitus ni Ail est oiiwxçtwm inclinatio oppetentif in aliquid. S. Thomas, SunutheoL, la u q viii, a. 1. Appetitus autem omnu est propter indigentiam quia est non habiti. S. Thomas. M lect XV. La tendance appétitive se rencontre tantôt a potentiel, tantôt a l’étal actuel. Appetiïus est « ornai Ltentim et nomen actus. s. Thomas. 1 Sent.. 1. 111. SsfkxiV, q…. a. I. sol I. ad 5- On peut réserver ace .aune éhit le nom d’appeti.mn A I. tat potenttel on distingue : l « l’appétit naturel conséquent a toute tn’^iui en est la propriété. ran T ndan.ale : « , « ™ s « aWi. est inclinatio cujuslibel Z ; undenaturaUappetitu q umlibet t « dent tibi conveniens. s. Thomas, Sum l « , q ! « viit « ", ad 3°. Tel est l’sppétiL de la matièw première pour la forme, de la volonté pour le bien, de’, Ueence pour le vrai, c.c Ie d apne.it ne fi è, « s un p « i S sa, uvs r.vi.de. c fond pa<-ependan. me I ordination essentiel nature : eti oliud naturu n’" 1 " ? S Thomas, fe N Hl/(. /, W, .J.. K q. i-S. a. 1. LUe en ebt l-i-