Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 1.2.djvu/90

Cette page n’a pas encore été corrigée

igt :

APÔTRES LE SYMBOLE Dl

1676

.m— i formées sur le cadra dei parole* du Chrial sur la tanière de baptia p. Hatth., xxviii, 19.

nuiles développements, donm - à cette i dans lea formulée orb ntales, diff n ni asæi Doublement .lu symbole romain, el qu il est difl - n< r

i on type uniforme en del simple profi

fa foi trinitaire, il j a lieu de pi a mon était seuli

pli. pliqu i dan tous li - symboles, 1 1 aussi

que lea symboles diffèrent lea uni s pour les

développements donm s à chacun des trois articli

profession essentielle. Cela ne veut pas dire que exigeaient seulement la foi au Père, au Fila et au Saint-Espril pour le baptême ; ils pouvaient ajouter à cette profession les additions qui leur paraissaient utiles suivant le milieu où ilbaptisaient. Ci effet une exagération de prétendre, avec Kattenbusch, qne la profession baptismale contenait toutes les vérités île la foi chrétienne ; elle contenait seulement les princinales. Revue d’histoire ecclésiastique, janvier 1901, p. %. Les indications du Christ. Matth., xxviii, 19, montraient que la croyance au Père, au Fils et au Saint-Esprit en devait faire partie ; mais rien ne s’opposait à ce que les apùtres et leurs successeurs ajoutas » nt d -mires vi i il s choisi s parmi celles qu ils prcch ::i : nt dans leur évangile, (les additions se pouvaient faire d’autant plus facilement que la profession de foi ne semble pas avoir été faite aux origines en une formule stéréotypée. On ne sentait pas encore, à ce qu’il semble, le besoin de l’immobiliser en une formule fixe, et la liberté dont on usait à cet égard se prolongea plus longtemps dans les Églises de l’Orient.

A quel moment se formula le symbole romain ? En remontant vers ses origines, nous l’avons suivi à l’article précèdent dans son texte ancien jusqu'à la dernière moitié du iie siècle. Nous avons déterminé les formules déjà arrêtées à cette époque, et les additions qui y furent faites ensuite. Les documents nous manquent pour étudier son histoire antérieure. Saint Pierre et saint Paul n’exigeaient-ils des candidats au baptême que la simple profession de foi trinitaire, ou leur demandaientils d’affirmer aussi leur foi en d’autres vérités ? Leur imposaient-ils cette profession baptismale en dehors de tante formule arrêtée ; ou hien leur enseignaient-ils une formule fixe ? A quelle date furent arrêtés les éléments du symbole romain que nous avons trouvés dans le De Trtmtate de Novatien, llahn. ibid., S 11. et dans les lettres des papes du IIIe siècle ? Les données de la littérature des deux premiers siècles ne nous permettent point de répondre à ces questions. Cependant la similitude des formules du symbole romain, avec les professions de foi des Églises de l’Occident et même de l’Orient, demande qu’on reporte cette date à une époque antérieure : beaucoup d’auteurs l’ont plaoe au commencement du IIe siècle ; quelques-uns même au 1 er. Ilevtie d’histoire ecclésiastique, janvier 1901, p. 95. Mais il leur est impossible de donner à leur opinion une hase solide.

Ne cherchons donc pas seulement la date de la première

forme stéréotypée du symbole, ou des développements

qui ont été ajoutés à la profession de foi trinitaire. Consi e encore et simplement cette profession telle qu’elle

était demandée par les apôtres à tOUS les baptisés. Elle Constituait, nous l’avons VU, le premier état par lequel a

passé' le symbole romain du iv siècle dans son développement, puisque le Bymbofa romain du IV siècle n'était qu’un autre état de cette profe--ion baptismale. Or, dans

cet état primitif, le symbole romain remonte certainement jusqu’aux apôtres.

Aux yeux des historiens modernes du symbole, cette observation est sans importance, parce qu’ils n’envisagent danle symbole que les formules stéréotypées. Mais

il II ' de même aUX veux des théologiens, qui

donnent plus d attention au fond îles doctrines qu’aux

formuli - i 1 i ux,

en effet, la prof ut I -prit, en quelque I iiue

tie principale du syi pour la personne du Fils re plutôt i

rique que doctrinal. < sonne du i

vrai, pludoctrinales. ma

ment lerapports di landis que

formule triiiitan u en lui-mi

et condamne a lava'

les hérésies qui devaient se produire sur la naturi chacune deUoip. i ou sur leurs rela tions mutuelles. Quoi qu il en daires du symbole d *r date, il

donc incontestable que ce symbole remonte aux apôtres dans la partie essentielle et primordiale, à laquelle ces éléments secondaires se sont ajoutés.

Le symbole romain ne remonte donc pas seulement aux apôtres et a Jésus-Christ, '-n ce sens que toutes vérités qu’il exprime appartiennent à la doct : tienne. Il y remonte encore dans son caractère de pi -ion de foi baptismale, puisque la profession de foi baptismale adoptée par les ap.'.b IU du symbole baptismal romain, et qu’elle en contenait non le cadre, mais encore les articles de foi principaux.

II. Formes de l’attribution aix apôtres. — Cette attribution a eu plusieurs formes dans lesquelles elle s’est développée. Il importe de les distinguer pour reconnaître leur fondement primitif.

d" forme. Le symbole est attribué aux apôtres, comme les autres jiarties de la tradition. - Ce sentiment est formulé' des le ile siècle. dans les premiertextes ou le symbole est clairement reconnaissable.et il s’affirme de symboles apparentés au symbole romain, aussi bien que du symbole romain lui-même. Saint [renée dit que la foi « en un seul Dieu le Père tout-puissant, qui a fait le ciel et la terre et les mers et tout ce qui y est renfermé, et en un seul.lésus-Christ. le lilsdeDieu. qui s’est incarné pour notre salut. et en un seul Saint-Esprit, ete reçu

des apôtres et de leurs disciples, et qu’elle est r l'Église, bien qu’elle soit répandue par tout l’uni jusqu’aux extrémités de la terre. 'H uàv vàp bu xa : -ep xa6 ô).r, ; tt ; oli ~ ; ï » jî

îiETTrapuévir, ::aiix ce 7'ê-. arroTTO/tov -/ai tûv èxtivuiv

aa’Jr.Tôiv icapaXaSoûott. Contra hstrese » , 1. I, c. x. n. 1. dans llahn. Bibliothek der Symbole. 3' édiL, Brestau, 1897, S 5. p. 6 : P. G. t. vu. col. ; >19. Dans un autre passage ou l’on reconnaît au-si les éléments du symbole, il dit encore : Quid œutem, si neque aposluli qu.

turas reliquistent m oportebat ovdinem

  • C’jiu traditionis i/ea-'i tradiderunt iis, quibus committebant eodesiatf etc. Ibid., I. 111. c. iv, n. 1. dansHaba,

ibid., p. 7 : /'. G., t. vu. col. 865. Dans ces passages, que Hahn donne in exh ments du symbole

sont faciles à distinguer. Orlrénée dit que c’est la une foi et une tradition qui remontent aux apôtres. — Tertullien affirme la même chose. Il indique, sous le nom de régula fidei, divers éléments du symbole. Deprttscriptionibus, 13, llahn. Ibid., S 7, p. 9 ; P. L..t. H, col. 28. Il ajoute que cette règle a été instituée par le Christ : Usée régula a Christo, ut probabitur, instituta titillas habat apud

jusestiones nisi quas hmreses inferunt etnu/e Itstreticos faciunt, ibid., I î, col.27 ; qu’ell nime

venant des apôtres, nostra cujus regulam

supra edidimus de apostolorum Iraditi afin-.

ibid., 21, col. 33 ; qu’elle a éti donnée i l'Églii : apôtres, aux apôtres par le Christ, au Christ i eu régula inoedimus, qua

toU a Christo, Chrit 1.50.

On peut remarquer que Tel lullien attribue une gine apostolique, non pas aux formuledu symbole. mais

a la doCtl un. ;. I ItgU*