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APÔTRES LE SYMBOLE DES)

au pape ! lix, au pape Denys*? Comment, ainsi que nouc le vi rrons plus loin, manque-t-il à ["< rtullii a '

Com il sa présence dans le Bymbole romain n a-t-elle

l Bl, i atl station antérieure à Mari 1 1 d ^ncyre ? Hahn, j 17. Dom BSumer, Dos apottoliti lie ' 'nus. Mayenci - 1893, p. I ! dl que la pi

j e., ms le Bymbole romain avant l’an 200 est

douteuse : il faut dire plu I pour l "" 1

tation que

l’on pessent lil à ad tte expression johannine

que 1 on avait vu en faire les gnos, l, . i école de Valentin, qui avaient f.ni du monogêne un éon. il est sûr que 1' - Pères apostoliqui l’emploient pas.

.V.lons encore que, dans ce même symbole romain du m » siècle, il semble qu’on n’ajoute rien après la mention du Saint-Esprit. Nous verrons que si camis resurreclionem, du moins, est attesté par Tertullien, il n’en est pas <le même de reniissionem peccatorum sanctam Ecclesiam, qui apparaissent pour lu pr. >n fois chez saint Cyprien : Jpsa interrogatio, quse fit in baptismo, testis est veritatis, écrit saint Cyprien. Kam cum dicimus : Credis in vitam seternam etremissionem peccatorum per sanctam Ecclesiam intellegimus reniissionem peccatorum non nisi in EccleHa dari, apud hsereticos autem, ubi ecclesia non vit, non peccata dimitli. Epist., i.xx. ad Januar. Cf. Epist., i.xxvi, ad Magnum. Nous verrons plus loin que, par rémission des péchés, il faut entendre le baptême, et par conséquent saint Cyprien a voulu marquer dans le svmbole qu’il n’y a pas de baptême valide hors de l’Eglise : ces ! la question même sur laquelle s'éleva, entre lui et le pape Etienne, la controverse baptismale. Rome ne pouvait donc accepter dans son symbole la , daction de saint Cyprien ; et si Rome a rapproché sa rédaction de la rédaction africaine c’est, par un compromis, en recevant sanctam Ecclesiam et reniissionem peccatorum, mais sans mettre aucune connexion entre ces deux termes. Ce compromis romain ne saurait être que postérieur au pape Etienne (254-257).

Toutefois, il est plus probable que sanctam Ecclesiam n’est pas contemporain de remissùmem peccatorum, e1 que des deux articles c’est le second qui est tardif. On en a la preuve en restituant, d’après les citations qu’il en fait, le symbole de Tertullien. lequel s, - ramène aux éléments suivants, Hahn, g 14 ; Kattenbusch, t. i, p. llt-li' « :

C, ii, ' tm’eum] Deum omnipotentem [mwwH condttorem],

mu.

aatum ex ii ine , m uciflxum Bub Pontio Pilato, tertia die resu moi

rev. Belis,

Bedentem ad dexteram Pa1 ventururn judicare ivos et oaortuos, - : - : i itum sanctum, me un Ecclei iom,

[ci, comme dans le symbole romain du m » si manqui au l ils le prédical de monogène. Mais sommes confirmés sur la présence desonctani Eccl , , |, |, carnii resurrectionem. Par contre, il nous manque

, ,, .„, peccatorum. Cette lacune peut impliquer

so il que l’article reniissionem peccatorum a été omis

ntionnellement par Tertullien, soil qu’il a été introduit dans le symbole romain postérieurement à l’an 200. Au temps de saint Cyprien, les novatiens aussi bien que

catholiques, en Afrique, avaient » er » i

., „ dans leur symbole baptismal : saint Cyprien Meut

p. Si l’introduction de cet article date

, 1m, , , siècle, elle sera donc antérieure à 250. Mais quel

, . Se ns de cette n mission des péchés ? Dom Bâumer, p Cnse, m elle désigne du même coup le

baptême et la pénitence. Ce n’wt pas air

Ml i Cyprii ii, Epist., ixx, ad Jam plu*

haut, aux ' ui de qui rémissii ' no iptéme, I ell, t p Le i de

Nicée-Constantinople I entend de même, lorsqu’il

, Sinxuru* 5Î< « çtfftv i(t « pT.ci.. Tertulliei lement : Semel la

quia ta iterari non oportet. De bapt., 1 t. l, col. 1216. On peut donc inférer que le sens prei : de l’article désignait le baptême. A ce compte on ne aucune raison pour que Tertullien luit intentionm ment omis. Et comme conclusion nuus diron mention du baptême lui-même dans le mal n’a pas d’attestation plus uncic-une que 1

Cyprien. V. Le symbole romain et les symboi rxrx.

— Tandis que les Églis - occidentales présentent ui remarquable fixité de symbole, dans les Eglises or ; taies ce qui est constant, c’est lu mobilité des symboles jusqu'à ce que se constitue le symbole que nous a ions de Nicée, qui est en réulite le symbole du cor

tinople de 381 et probablement le symbole baptismal postnicéen de Jérusalem : ù dater du , 1 venu la norme définitive de l’orthodox éliminera de l’nsage toutes les variétés antéi symboles. J. Kunze, Das nicânisch-konstantinopolUar >àsche Symbol, Leipzig, WS Ces variétés antérieures sont représentées par les divers formulaires issus des conciles du IV » si' Antioche31l.Sardique et Philippopoli 313. Antioehe Sirmiurn 351, 357, 359, Niké 359, Constantinople 380, ete. Hahn, § l.">3-167. Elles sont rep

rédactions que l’on peut localiser : ainsi les symboles palestiniens, représentés par Eusèbe de I prUte

de Jérusalem, Épiphane, Hahn, § 123-126 ; les syml syriens, par les Constitutions apostoliques, par suint Jean Chrysostome, pur Cassien, Hahn, § 129-130 : les symboles d’Asie Mineure, par Marc l’ermite, par Aux de Milan, par saint Grégoire de Nazianze, Hahn, § 135. En comparant ces variétés, on peut reconMruir conjecture un modèle commun ou. leui étunt éliiiiii trouvent tous les éléments sur les quels ils s’accordent :

rjtfffeûojtev si ; ïv « Beov -avToxpiTopa. tÔ)v àwâvttov ôpaffov te xa ; Kopârtav roit|TF|V.

Ka i ; Ivà XxSpiOV 'Ir.soOv XpiVTÔv, I bÙtoO uûvoyevi, '. tbv êx roî ~irxvtuv Ttôv aiioviov. Bi' o’j x « 'i r.x.-z lyeveTO, Tovô'.'r.uà : xaveXtovTa ix rûv oùpavûv xai oat’ov ftvvr/jivTa 1 X M 2 s i a ; T >, ; 'î ! ^

xa (TTa-jpwŒvTa iwl llovTtoii H.'/ito’j. xat

tdj’v’l.

xot’i àvafftâvTa tr, toitt, f, u I ? -î xitj Ta. xa ; àve/OovTa sic toJ ; oùpavouç,

xa x « 8eÇ<iisvov èx ce^itiv toO Ux xat àpx<5fiE vov év ô'jlr, npîvai ; ùv : i ; * « v£I. so-C,

o-j TÎj ;.aT : >. ;  : i ; oC/ eVti : t ; '/o ;.

lb.aT£' : ou.£v xa'. £ 't ; Ev - - " ' ',

xa rl « (l£av kyiav xaOo/.ixv n : a-o7- : oI. ; xv

l x x > r, t : i v,

Ev Bâimatia u-etivo : '* : e" : '? î !  ; v i'^ 3 ? 7 e :. ; Kvâfffaatv vsxpùv, £ :. ; SanXstev » vp « vftv,

y.ai l ; î'arv aiiûviov.

Hahn. S 1-2-2. donne la justification de tous ces articles d’après les attestations qu’on en a du

Or que constaton nous, sim Harnack, que ce symbole oriental, pi

palestinien. > Si COnstruil sur le n

ssmb ii, à quelques,

près ? Di ces paraphrases, celle qui f u le

créateur des chos s visibli s i i des invis

exprime que le Fils.-t né du Pèi