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APÔTRES

, „, , s, ll, s no prouvent pi *<, , ii, e *"

,, ., ! „ s. miel, , né mi-délibé, *t Pierre

J„, t Barnabe péchèrent par raib !  ; » Anbo

.., , ™ « , noua nHaurion. le conclure de » parole, de « ain l’aul' mais puisque Dieu permit que Pierre toi p "t regarder le péché véniel, même-n.-d, ii,, .

semble de la doctrine catholique sur le pèche yenie^ SSe apanage de tous, sauf de Marie, et sur Ufeiblesae

nhérente à notre nature déchue serait plutôt dans le B ê„s contraire. Voir s. Thomas, Qu*, . duyu. De Zritate « |. x.v. a. 9 ; cf. De malo, q. vu. a. /, ad 8-. W 2nùt q resprivilégês des apôtres sont plutôt en faveur

d '.I ^infaillibilité per » onnelle.-Le corps *>** ! " est infaillible, puisqu’il constitue le magistère « n&ilhb e

, , , ['Église : mais chaque évéque ne lest pas, et si le pape l’est, ce n’est pas précisément comme évéque, mais comme suprême autorité enseignante dans une société infaillible. L’infaillibilité personnelle est donc un privilège spécial de l’apostolat. Sur quoi sappuie-ton pour l’attribuer aux apôtres ? Ce ne peut être évidemment sur les textes par lesquels on prouve l’infaillibilité de l'Église ou du corps ense.gnant. Sur quoi alors ? D’abord sur des raisons analogues a celles que l’on donne pour la sainteté' des apôtres et leur congnuation en grâce ; mais ces raisons prennent ici une force spéciale. Instruits par le Christ même et par le Saint-Esprit, pouvaient-ils errer sur la doctrine du Chrisf Dispersés à travers le monde, sans possibilité pratique de contrôle et de concert, il fallait, sous peine d’induire en erreur une partie de l’Eglise naissante et de rompre l’unité de la foi, que le même Esprit les animât et leur enseignât la même vérité a tous. Les neophvtes ne recevaient l’enseignement de l Église que par leur apôtre, sans possibilité de contrôle ni de vérification ; ils auraient donc été obligés de croire à l’erreur Ne dites pas que cela peut se présenter encore aujourd hui. C’est vrai, mais per accident, comme disent les scolastiques, ici ou là, par hasard et pour un temps ; c eut été le cas ordinaire et normal au temps des apôtres, s ils n’eussent pas été individuellement infaillibles ; impossible des lors d’asseoir l’enseignement traditionnel sur une base solide, impossible d’avoir à travers le monde cette unité de foi dans la diversité des langages, don saint Irénée nous fait un si beau tableau. En un mot dans les circonstances où l'Évangile s’est répandu, 1 infaillibilité personnelle des apôtres était nécessa.re pour que l’infaillibilité de l'Église fût autre chose qu un mol ou qu’une espérance.

ussi les voyons-nous, dans les Actes et danÉpltres agir et parler individuellement en maîtres infaillibles, trancher les questions de doctrine, exigei la foi. excommunier les hérétiques, donner leur enseignement comme étant l’enseignement de Jésus-Uftrisl. Étlesmaitres qui viennent après se contentent du témoignage d’un apôtre pour conclure a la divinité d une doc 'lTne faut pas d’ailleurs exagérer l'étendue de cette infaillibilité. Elle était limitée, comme celle de l Eglise, aux questions de foi et.le mœurs, limitée à lenseimement authentique. Aussi voyons-nous saint 1 e,

troi '.'sur la conduite à tenir dans une circonstance

particulière, Gal., ii, M ; Paulet Barnabe en désaccord, Acl x :  ! 7 H) ; Paul enfin faire ses derniers adieux a des gens que, en fait, il devait revoir encore. Act., xx, 25. H f : iul s’inspirer de ces principes pour résoudre une question souvent agitée,-elle « l. la parons, , apôtres croyaient-ils à la venue prochaine du Sauveur

qVU b v aient cru ou non dans leur for inl rieur, le

théologien, comme tel, n’en peut rien dire. Ou, 1s 1 aient

enseignée, de rive voix ou par écrit, il doit le mer. Les

textes ne témoignent pre= contre cett 'oui

, „„ pent dire, c’ert qu, cri., . , t il n’est pas n sujet des Inm’u res sans oml évangéliques sont-ils d..r, s le même cas ou : but, et ceux-là sont logiques qui admettent dans les uns comme dans les autres. Daill.

u pas a nous occuper ici de lïnerrance

écritinspirés..

t Juridiction universelle et pleins pouvons., apôtres avaient juridiction partout : la ou ils alla.ent, Us

allaient avec leurs pouvoirs reçus de Di « près

comme au moven âge (il en reste encore des trac. nos jours), certains envoyés du pape. 1- r. ligieus I diants en particulier, s’en allaient a travers le nu avec tout pouvoir de prêcher partout, de conl tout d'être partout les délégués bienfaisai univers, !. Et e, - pouvoirs des apétres n'étaient pas mités comme le sont ceux de l'évêque dans son d.o< pas de droit canon auquel ils fussent soum, causes majeures que Pierre se f.'n pou vaient fonder des églises, établir des ' ' ul 1) or ^"

nis, r en maîtres. Cela ne veut pas dire q. n’eût rien à voir aux questions générales, ni a 1 œuvre particulière de chaque apôtre ; mais le chef du collège apostolique pouvait et devait s’en rapporter a I Es qui animait ses frères, il devait respecter une mission donnée par son Maître. Les apôtres avaient donc tout

P °Ce°a r convenait, puisque les apôtres étaient les env, immédiats de Dieu ; cela était nécessaire, pu.squ.l fallait parcourir le monde pour fonder d. Aussi est-ce là ce que nous montrent les Actes et

' P L'é P iscopat est un pouvoir assis, limite à tel territoire l’apôtre, comme tel, était un itinérant : quelque chose comme les mini donunici de Charlemagne. ou comme, de nos jours, les délégués apostoliques. Lep.scopat est un pouvoir restreint dans son exercice celui des apôtres n’avait pas d autres bornes qu une dépendance intime de Jésus et de son Esprit : et c est. doute, cette dépendance intime, plus que ^°lSOrténeures. qui les poussait a se concerter quand ils eta ent ensemble Ac… xv. et qui empêchait l’aul de vouloir bâtir sur les fondements d’autrui. Kom.. I

VI LFs APÔTIUs n 1 1 DÉPÔT DE LA RÉVÉLATION. - L* point se rattache^ étroitement a la mission des apôtres et à leurs prérogatives. Mais il a une importance spéciale qu’il feut mettre en relief.

' Deux questions : 1 les apôtres et la clôture de la révélation : * bs apôtres et la connaissance de la vent.'

i Le » OBÔtret et la clôture de la révélation. - Ufl

apôtres étaient en même temps prophète » , c’est-à-dire en

contact immédiat avec Dieu, recevant d.rec.emen de

, , „ la vente qu’ils devaient transmettre en son nom

Lise Et ce n’est pas seulement par la bouche d,

! i.ee n’es, pas seulement au jour-de la Pen.ecoU.

QU 'ils reçurent des communications divines pour lnu , ite le courant ne cessa définitivemente en droit

m, T a mort du dernier d en f.ut., 1 continu..

, ïnT jusqu'à CC qu’eût, » e eento la dernure des œu v r, M.ir, Vs '. Depius. le l, v re derévélations de Iheu a

S SKsceUé ; rien ne doit s', ajouter, et « Dieu

a, nn, ii, é de parlera desa.nl r rev, er

rets, cette parole r J"

r d éPÔt de la rtvéUtion confié à lÊgtise, ma ^ « p « r JeK que révélation postapostolique, de Is

', ;, ", „ ômdel. Tout an plus peuple, en attirant Kition sur quelque point spécial, fournir 1 occasion L "enseignement officiel de mieux mettre en reh LUS moins remarqué jusque-là, de I

X Lc, contenue dans le d, pot. H ^