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APOSTOLIQUES PÊ1

.,, ., . onl iii, cachel suffisamment révélateur. Lauteui Cd£ h "S de la question morale, du bon fonctionnemenl de, réunions, du mimsjree^lés.ast, que^ dans un but eschatologique. Le pseudo-Barnab. n pin

fepîuBhautspiritualis, mais a tort d’y mêler nn allé LismerTgdLt exagéré parfois jusqu'à l’extravagance. Papiï à ' igmentsquinoui

HTÎ « W « avoir* été un personnage crédule M* naïf mais très curieux du dire des anciens, qu il aime a in m rrog « et dont il a soin de noter les répons^. Hermas Se de foi antique et de ferveur, se platt à moraliser Sorme de révélations et de visions, et nous.donnée Drem ier essai de théologie morale. L’auteur de 1 Epitn TZgnete est un penseur ; loin de se laisseï 'déconcercr :

'isolement dédaigneux où l’on tient les chré pn ï il note la tendance.lu christianisme a la catbolici,
- l’apparition tardive du christiams me, qu on lui

obiecte lui sert à prouver l’incapacité de 1 homme a ! ' par ses seules forces, à la pleine connaissance

d « I vérité et par suite la nécessité de la révélation ; de Soïa. iégage ïduspectaclede la vie chrétienne la preuve de la divinité du christianisme. ; _

v Enseignement. — Un peut a<ja jugei r

tance de l'étude des Pères apostoliques, - « <|."-Sue leur relation avec le Nouveau Testamentet de a In ère dont ils onl également pari, ', de Fautante de .' ; 'e » es.n. Paul. Mais là ne se bornent pas S enÏÏgnements qu’ils nous donnent et qu’il importe

de 4 re Kie - Étant donné la nature et le caractère | des œuvres des Pères apostoliques, on ne peut pas ?aUendrIâ trouver complète et détaillée l’exposition de

lesdogn.es du symbole. Toutefois il en est plusieurs de clairement indiqués : tels celui de l’unité de Dieuet Se là création du monde ex nihilo par l’intermédiaire du Fils Voir en particulier Hermas, Mandat., i ; bitntl., 7x l’i’p 3° 6 388, Ô22. La formule trinitaire paraît egalement plusieurs fois. Didache, vii, p. 20 ; Clément,

1 Cor., xlvi, LVHl.p. 118, 134 ; Ignace, AdUagn., UHj 4d EpA., ix. La Trinité, dit Ignace, est le fondemen Je notre foi, Ad Smyrn., x, et de notre espérance. Ad I Maqn. xi. Dieu a créé le monde pour les hommes, | Epist. ad Diogn., x, p. 326 ; pour la sainte Église, Hermas, Vis., i, l, p. 336 ; pour son nom. Dtdaché, x. p. 28.

Dieu s’est manifesté par son Fils, le Verbe sortant du silence, Ignace, Ad Magn., viii ; le Christ était auprès du ; Père avant tous les siècles, Ad Magn., vi ; c est lui, son I ils, le créateur, que Dieu a envoyé, de préférence a toute créature, ange ou prince, gouverneur de la terre ou gouverneur des cieux ; et cet envoyé est le révélateur du Père, Epist. ad Diogn., vii, viii, p. 320 sq. Il existe de tout temps, o5to< 6 àil} il est le Fils propre, tfiio « , uninu, , uovovevi, ;, de Dieu, son verbe, l architecte, le démiurge de tout, roi, Dieu etjuge futur du monde. Ibul., xi Or ce Fils de Dieu est venu dans la chair, èv « tpxt. Barn., v, p. 1 1 : Vi, p. 20. Il s’est incarné, MlnNela vierge Marie, Ignace, Ad Ep/ » ., xx, vraiment né, Ad Jn » «  «  ix, tout à la lois Fils de Dieu et Fils de l’homme, AdEph., xx, Dieu et homme tout ensemble. Epist. od Diogn., vu. i t’ilest venu pour nous sauver parson Bang, AdEph., i ; il a pris sur loi nos iniquités, il est notre rédemption, Epist ad D « ogn., ix ; ilasouffert, Ad Eph., xx, et vraiment souffert sous l’once Pilate ; il a été crucifié, il est mort Ad Trall., ix ; il a souffert sur le bois pour nous . auvèr : il a répandu son sang sur la croix pour détruire la mort, Barn., v ; il s’est révélé Fils de Dieu en choi-Bissant pour apôtres de son évangile des pêcheurs, Dam., vj il doil enfin juger les vivants el 1rs morts, Barn vu ; en attendant, il est le pontife de nos blations le patron et l’auxiliaire de noire infirmité. Cléi, ent / Cor., xxxvi. Le Saint Esprit est celui qui d parlé les prophètes. Sur Celle question trnnlaire, . !

j^e » sont à biw au sujet du langage embrouul

fautif du Pasteur : il en sera trait- à larticle Un

On hvoit. I apostoliques ont plu

ment insisté sur hrôle du Fils, sur son incan

, a rédemption ; et cela <t comprend, la

alors menaçante étant le docétismi ; l ue P lui »

, , , , , au iv siècle surtout, qu’on approfondir

dona rotatives à la trinité, qu’on précisera a notion

d’hypostase ou de personne, qu’on définira la nature

des relations divines ad t, , tra, et le reste.

En dehorg de Dieu et de la tnn.té, .1 y a les c tares, et d’abord les anges. Clément rappelle le qui les montre empressés autour de Dieu et donne obéissance comme le modèle de la nde. Co rinthiens. / Cor., xxxiv. Barnabe distingue es bonanees de Heu. qui marquent la voie de luroi

:^.o^, e, Us mauva..es anges de Satan.qui m*nent

dans la voie des ténèl, xviii, P.

il rappelle deux fois le Noir, o « .e/aç, iv et x parle des esprit, célestes, des princes «  « "eset inn ibles, Ad Smyrn., VI ; du lieu des anges Ad Tratl., ^ au diable, 4dipfc., x ; Ad TraU., jmv, ^fm^a,

de Satan, Ad Eph., Ut ; du prince de ce sHcle-td £, </<., xvM ux id Magn., i ; Ad Rom., vu : noins différente

seront à designer le chef des rebelles. Hermas d.t que les anges ont été les premiercrées, que Dieu leur a confié toutes ses créatures, en particulier IVdil.cat.on d Tour, c’est-à-dire de l'Église, Fit, UI, 4 ; que le Hls de Dieu a placé des anges a la garde de son peuple, l s V. 6 que chaque homme a deux anges, celui de la jus.ce et celu de l’iniquité. : Mandat., v.. P- 406 ; que l’on doit écouter Te premier et repousser le second, sans le craindre, car celui-ci ne peu. pas vaincre le serviteur de Dieu qui est rempli de la foi. Mandat., xi, … p. U6. 1 c le entre autres, l’ange de la pénitence, Fit., » . » . * » pëine.SnHH. > v, . : i ; del ; duxuree.delavelup, .> l |-Mr.

', , 2 ; etc. U nomme l’ange des bêtes, Thégri, <>., -. p. 382, et Fange du Seigneur, Michel. SwntL, viii, 3,

P 'jSrès l’ange, l’homme, image de Du tare.

l’objet de son amour, pour lequel Jésus-Chrid sest incarné et a verse son sang afin de lui assurer la remiss.on d ses péchés. *>£< » < a ; J a ? T, -v. et de lii, donner pu résurrection un gage de la résurrection des morte, „ » oav àva « rr « <iiï. Ba.fi., v. Ce dernier dogme, déjà m^depa r’ta'ïiV/a, -/, , -. xv, . p. W. Clément le fond.. Snent sur la résurrection du Christ ; U essaya même ' ïc T prouver par les images qu’il emprunta a la succ s on du jour et de la nuit, a la transformais que

StTe grain ensemencé. à l’exemple du phénix rena.s, sant de ses cendres. 1 Cor., xxiv. xxv, p. 92 sq.

S Morale.- La morale des Pères apostoli autre que celle de l'Évangile. Us parlent, en effet, de !, x voies., une qui mené a. a vie. l’autre a a mo, t ;, oremière par la fidélité aux commandements. 1. se^, : "r’ie péché ; D &nt prendre l’une et éviter

re e.ona’soin de bien spécifier et avec* quelle son. les œuvres propres a chacune. Du, - VI - Barnabe. XVIU-XXI. Cette morale des Pères apos.oliqu’ea a un cachet d’austérité grave, conformémei S chrétien que réalisaient les fidèles de ; h pnn Égl^e. Elle admet l’hypothèse dune détail S’efforce de la prévenir., urmil

I, , «  « ti/ ! cotion reste, comme dans saint Paul, le fruit de la foi. mais pas de la foi seule ; car « ^J"" » ^ q U es, on réclame la présence simultanée des o La DidacM et Barnabe nous on, d, . quelles dev être ces œuvres, qui mènent dans le chemin de la Sain. Qément reprend les exempb s. d 1-Apôtre des gentils pour démontre, ***£

, „, !, , u montee que la foi a toujours été et do.tto, ioùra être accompagnée des œuvres ;, 1 ajoute te Svl. à la r. ;  : ^ U marque qu’il faut se sancUfier