Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 1.2.djvu/66

Cette page n’a pas encore été corrigée

1627

APOSTOLICn i :

maintenant appelée cathoUqu.

pour la descendan » . I ' l organisation

les principes, ponr la position, pour les ^reU Lis intérieures, que l’on appâtait alors lr*hs< < » ; , , , „„.. noni et chose onl toujours marché ensemble, E’une union et une suite non interrompues, depufc SïsnVà présent. Avait-elle été corromi dans son

. J..J n t, c'était, tout au plus, affaire d’opinion.

r u TJltqu’elle^ccupaitle te minet « trou « U

place de l’ancienne M-^^f 1 l '" 1, ' , ^présentante, fait inflniment plus évident quel hypo int, - certaines particularités de son ensm ' n nement de réelles innovations et demies corruptions. E^qu’U n’y a pas d’alise, si vous voulez, et au monas ie nous comprendrai ; mais ne touchez pas à un f. it attesté par l’humanité. » Anglican difficulté, ° édit., Londres^ p. 320 ; en français, Conférences prêch^J VOraZirede Londres, Paris, 1851, t.., p. 156 (traduc, , ouvent inexacte ; je suis responsable de celle qu on vient de lire ; les citations du texte sont empruntées par Newman à son Essai sur le développaient). 1 l Solution plus précise. - Les théologiens procèdent -, neu près comme Newman ; mais ils précisent sur JhaJs points et font valoir des considérations spéciales que d’ailleurs Newman lui-même na pas négligées. On peut mettre en relief soit l’unité sociale, soit

'"oTsohSot ; par l’unité sociale. - L'Église apostolique es t une unité sociale, bille suppose donc une seule autorité suprême, quelle que soit d’ailleurs cette autorité, monarchique ou aristocratique ; il n’y a pas une société, là où il v a deux gouvernements suprêmes. Or les églises orientales ne forment pas. en fait, une unite sociale et n’ont pas un seul gouvernement suprême : ou est le lien Se dépendance réelle entre l'église de Constant, nope , ceUe de Moscou, ou même celle de Bulgarie ou celle d’Athènes ? Le patriarche de Constantinople ne prétend pas lui-même Unir de Dieu une autorité réelle sur toutes les églises autonomes et autocéphales dOrie, s’il le prétendait, s’il se croyait jamais pape, la réallh ï, détromperait vite. Reste le recours au concile œcuménique. Mais le concile œcuménique ne devra.t-.l pas comprendre aussi les latins.' Et même si l’on se passe des latins, qui croira possible un concile des évêques grecs russes, bulgares, etc., j’entends un conc.le qui pût imposer ses décrets et exiger l’obéissance.' LLglse apostolique n’est pas, ou elle est ailleurs que chez les grecs.

Serait-elle chez les anglicans ? Le primat d Angleterre ne s’est jamais regardé comme le pape de toute l'Église, ni le synode pan-anglican comme un concile œcuméniqU e. Il leur reste la théorie de 1 église ramil.ee (bra nchtheory). Mais qui ne le saitv Voir une seule 1 lise dans les Kgl.ses romaine, ru-sr, anglicane, cesi renoncera l'Église visible ; revendiquer la continuation avec Hou, le schisme, revient à dire, comme le

faisait remarquer Josepl. de Maistre, quelques années après 1.. guerre de l’indépendance, que les Etate-Unis continuent de ne faire qu’un avec l’Angleterre. L Eglise apostolique n’est pas, ou elle est aille,, .- que chez les anglicans. - La conclusion s’impose sans recourir a la nullité des ordinations anglicanes, sans invoquere tait palpable que l'église anglicane est une institution d Etat, ', , V, .st une église - connue disait Newman - qu en , , „, , „.„,, ., ror i, papier. On peut raisonner de même* , -, .., „, , de S sectes protestantes, i Le christianisme de Phistoire, disait Newman, n’est pas le protestantisme.

S’il v.'Ut jamais une vérité BSflUrj e, C est crlle-la.,

Essay, déjà cité, Introduction, n. 16, p. h b) Solution par la continuité. Veut-on prendre la

question d’un autre biais ? Étudions la conl të, el la

mission légitime. L'Église apostolique a dû venir des ipôtrea jusque

noui ; icontinud.

,, ., , , , , ! oir par mission dI aut

1 :, continuiti et oriental » b ? Un tel

ae iies ne faisaient qu’un avec les dent avec 1 Église dHome. Un jour vint ou 1 unite fut rompue : il v eut schisme. L'Église du Christ | ce jour-là? Et m elle continua, ou continua-t-< II. ' A la roia chez 1 ' '"- l-- »  » in- " Impossible le Q

as fonddeus églises, mais une. 'onc

qui sont schismatiques, ou sont-ce ; voi"r posé la question, c’est l’avoir résolue. Mais alors de qui les patriarches gr.

comme chefs d'églla autonomes et

autoc’phales ?, ..

Ie même raisonnement s’applique a Uglii cane, et il serait plaisant - si la question I

_ de voir les efforts des anglicans pour se faire une continuité malgré tout, pour jeter un pont sur le schisme et se rattacher aux apôtres, fût-ce en donnant la mainà ces évêques bretons qui vinrent en Angleterre avant les barbares et saint Augustin, comme si ceux-tt aussi n’avaient pas reçu leur mission de Rome, el comme si leur mom. ntané, suite d

rance encore plus que de l’entêtement, , «  «  «  « »  » schisme des courtisans de Henri MU ou d Elisabeth ! Il s’apptique aux sectes protestantes, et les ellorls également désespérés de Luther et de Calwn pour se donner une mission ou pour en nier la : pour se rattacher aux apôtres par les hérétiques ou pour se réclamer directement du Christ, ces efiorts montrent crue les chefs de la Réforme voyaient la solution de continuité, et ne sauvegardaient pas lapostollClté de 1 Kgl.se. Tant que le mot de schisme et celui d’apostas.e répondront a des réalités, les sectes séparées de Rome ne sauront faire partie de l'Église apostolique.

Ces raisonnements ne supposent pas la primauté du pape, laquelle cependant apparaît si lum.neuse dans rÉvangile et dans l’histoire, expliquant tout et sans laquelle rien ne s’explique. Ils ne s’appuient même pas directement sur un fait, manifeste pourtant des les premiers siècles, et qui jette lui aussi un jour nouveau notre thèse. La communion avec 1 IV., niée par tous comme une condition suffisante et nécessaire d’orthodoxie et d’unité signe man teste que l-apostolicité des églises dépendait de leur onioa avec le siège apostolique.

Pas n’est besoin après cela de s’arrêter a prouver que l'Église romaine est bien l’Eglise aposl - les

premiers siècles, amis et ennemis lu. eu donnaient le nom et la félicitaient de sa glorieuse pr Les

textes d’Irénée, de Tertullien, de saint Cypnen sont c, nnus de tous, et vite.1 fut visible quelapos toUoté de lÈclise s’incarnait pour ainsi dire en elle. La d. monstration fut plus palpable encore quand tofondées par les apôtres p rirent ou s'éclipsèrent. Quant ., e ne sa continuité est manifeste : la suite de ses pontifes est connue ; sa doctrine a toujours été ta même. Les différences qu’on peut remarquera dix-hu, t. tédes d’intervalle ne font que mieux éclater la ne et lavt.wte de ce puissant organisme : elles sont 1 aboutissement , 1 du développement que Jésus avait promis au irraln de sénevé devenant un grand arbre. r ^ossuel a résumé la question en un langage qui n est uu-4 hl i., Quelle consolation aux enfants de Dieu Mais 1 ; „, conviction de la vérité, quand..s vo.en que .Innocent XL qui remplit aujourd hui s. dignement h PremteTaiège de l'Église, on remonte sans mterrupt.on

, ;  ;  ; sai^.', erre, .d, hparJesns-C. ; riMpr, ncedes

apôtres ! … Ainsi la société q *n* a fondée

s, r la pierre et où sain. Pierre et ses successeurs doivent Présider par ses ordres, se justifie elle-i

I,, ., , , , ,, . smIl, , , porte, dans son éternelle durée, le ca de la main de I