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AVORTEMENT — AYOî
i excommunication latm tentent iw subsi I parce qu’elle.1 ét< renouvelle par la bulle Apo$lolicm tedi » , du 12 octobre 1869, mais dans la mesure et le sens >|in sont il. lermin< a par cette constitution. Or, en voici le t<-i>- :
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11. Procurantes abortum eꝟ. 11. 1. urentl’avor tement, quand l’effet suit.
Commenhiiv : 1 Procurantes. — Ce terme comprend tous ceux qui sont sciemment cause efficace de l tement. Doue, I. ceux qui le provoquent directement et en agissant par eux-mêmes, comme le médecin, la femme ou d’autres, qui recourent pour le produire à des potions, des injections ou d’autres moyens connus d’eux ; 2. eux qui coopèrent physiquement d’une manière prochaine à ces pratiques abortives, comme les parents, amis ou domestiques qui aident le médecin coupable, par exemple en présentant la potion aux lèvres de la mère ; 3. ceux aussi dont la coopération est morale, mais principale et efficace, par exemple le mari qui commande, le père qui menace, quand cet ordre ou ces menaces sont les causes déterminantes du crime. Ces coopéra teur s moraux sont procurantes perinterpositas personas, selon la formule de la bulle Effrxiiatam citée plus haut. Cependant quelques canonistes émettent des doutes sur ce dernier point, faisant observer, que les coopérateurs qui donnent des ordres et ne font rien de plus, ne sont pas procurantes, mais procurare mandantes, ce qui n’est pas rigoureusement la même chose. Or, il faut s’en tenir au sens rigoureux des termes. Cucceroni, Commentant, Home, 1899, p. 164.
Ne sont pas excommuniés : 1. celui qui ne donne que des conseils, fût-ce le médecin interrogé sur les procédés d’avortemenl, car celui-là n’est pas cause déterminante et efficace du délit ; 2. ni celui dont la coopération éloignée est sans efficacité réelle sur l’acte même, comme le pharmacien qui prépare les drogues ; 3. ni. à plus forte raison, celui qui n’est cause de l’avortement que d’une manière indirecte au sens que nous avons expliqué plus haut.
La mère coupable d’avortement tombe-t-elle sous le coup de l’excommunication ? Quelques auteurs qui discutaient les textes de l’ancien droit répondaient négativement. Cf. S. Liguori, Theol. mot-., 1. III. n. 395, Joe. cit., p. 249. Quelques modernes émettent encore des doutes depuis la bulle Apostolicæ sedis. Cf. Gury-Ballerini, Comp. theol. mor., Prato, 1894, t. u. p. 793, note 56. Mais l’opinion plus probable et plus commune est que la mère aussi est frappée, car on ne voit aucune raison de ne pas la comprendre sous le terme tout à fait général procurantes. Toutefois puisqu’il subsiste un doute de droit, nous ne pouvons affirmer, Hinc practice quoad matreni censura adesse non videtur. Berardi, Praxis confessariorum, Bologne, 1890. t. ii, p. 763.
2 » Abortum. — Le mot est absolu et sans distinction. Tout avortement est donc visé par ce texte. Il n’j a pas a établir de différence entre les époques de la grossesse, ni a alléguer la controverse au sujet de l’animation médiate ou immédiate.
- >" Effectu secuto. — Il ne suffit pas de la tentative
d’avortement pour que l’excommunication soit encourue, il faut l’avortement réel. Assurément la tentative est coupable, mais non censurée si elle reste sans effet,
4* Cette excommunication n’est pas réservée an pape, mais aux évéques ou ordinaires. Ceux-ci peuvent communiquer leur pouvoir d’absoudre aux prêtres qu’Us approuvent pour les confessions.
Tous les auteurs de théologie morale dans les traités Dr ; »rceptis decalogi, De justifia et jure, De censuris. Plus pai
1878 i u. ], . ii,
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fini J-liulleillll. Cumpi-iiUtuiii II.
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Lupellus (Louvi
I' 347 - |. : Debreyne, Traité prati,
théologique, à la suite de sa itcechialoy
sq. ; D' Tardieu, Etna : il* sur far
Paris, |hs] ; Kschbacli, Ditpu’utio
Paris, 1KS5. p. 202-210, : jos- : j"0 ; |d., Ca*us de ec
n du proru Rome, 1MJ4, p. 17 sq. ; CapeUmann, De occisioue /œtus 7 abortu provocatu, perforation ?, cephalotripsia, med, Aix-la-Chapelle, 1s7."> : leexplications de cet opusce sumées dans un autre ouvrage du n„ me auteur, i/.. storalis, Paris, 1*93, p. 10 sq. ; !) Surbled, La, .< êes
rapports avec la médecine et l’hygiène, Paris, 1892. t n
J-uelle, p. 184 sq. ; Coppen ?. S. J., Morale et Conférences de déontologie médicale, traduites de l Forbes, S. J., Einsiedeln, 1901, p. 01 sq.
A. Becgket. AXONIUS Joachim, né à Grave, dans le Brabant hollandais, mort à Anvers en 1605. Ii est surtout connu comme poète, et comme philosophe. En théologie, on.1 de lui un traité De libéra hominis arbitrio cont, " therum et J. Calvinum.
Richard et Giraud, Bibliothèque sacrée, Paris, ! « .. Nouvelle biographie générale, Paris, 1803.
V. OfiLET. AYALA (Martin Perez d'), né en 1504 à llie-te, dans
le diocèse de Cal tha-ene. tit ses études théol
Aleala, puis à Salarnanque. Ordonné pretre.il fut cl, quelque temps après, par Pévêque de Jaên, François Mendoza.pour être à la fois son confesseur et son vi< général. Il prit part au congrès de Worms, où 1 plusieurs discussions victorieuses avec les protes ! Son talent de controversiste attira sur lui Parti Charles-Quint, qui l’envoya au concile de Trente. Il assista a quelques sessions et fut nommé évéque dl dix en 1548. De là, il tut transi - _ ivie, et mourut
enfin archevêque de Valence 1 1566). Partout il imprima une impulsion vigoureuse aux études ecclésiastiques ! et publia lui-même un ouvrage important : De du apostolicis atque ecclesiasticis Iraditionibus, de a. rilate ac vi earum sacrosancta assert ione* seu i decem, Cologne. 1549.
Moreri, Grand dictionnaire historique. Pu 1. p.
228 ; Huiler. NomencUOor titerarius, Inspruck, 1892, t. 1. :
I. Bli i.amy.
- AYMAR Antoine Jacques##
AYMAR Antoine Jacques, cordelier italien du
xviiie siècle, a publié- : 1° Exercilattones th
morales de actibus humains et peccatis, juxta
doctoris subtilis principia scholastica methodoad usum
studiosm juventutis accommodâtes, in-i » , Bologne, I"
2° h.'.rercitaliones theologicse de Deo cjusque attributif
juxta veriora doctoris subtilis principia, ranis dissertaiiiiinliiis tuni nd dogma linn ad historiam sp<lanldius
illustrata, in-4°, Venise, 1765.
ard et Gir.md. Bibli thèqus sac - ir.
i ; Huitu. Nomenclator titerarius, Inspruck, ls ; ?>, 1. iii, cul- " I. M kNGI
AYOSSA Antoine, d’une famille patricienne de
pies, entra chez les <] ers thé.itins dl
ville natale, le 7 mars 1603. à la suite de son frèr